Homélie pour le 3ème dimanche de Pâques 2016
Prions pour le Saint Père, prions pour qu’il nous confirme dans la foi, qu’il nous donne ses repères éthiques, moraux que bien souvent l’Eglise est la seule à rappeler dans notre société, qu’il nous encourage sur le chemin du salut éternel et nous donne la joie de l’Espérance.
La première lecture et l’Evangile de ce jour nous montrent, au propre comme au figuré, que Simon-Pierre se mouille pour le Christ : il plonge de la barque pour rejoindre Jésus sur le rivage, il est à la tête des apôtres pour témoigner de la résurrection du Seigneur et il subit la persécution, avec les autres apôtres par amour du Christ, « ils étaient tout joyeux d’avoir été fouettés pour le nom de Jésus… », nous savons qu’il mourut martyr crucifié la tête en bas, comme cela est annoncé par Jésus lui-même à la fin de notre Evangile.
A différentes reprises, l’Evangile nous relate la primauté conférée à Pierre par le Christ : « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et la puissance de l’enfer ne l’emportera pas sur elle » ; et aujourd’hui encore dans l’Evangile, le Seigneur ressuscité confie à Saint Pierre la charge de son Eglise, il en fait le chef, la tête de son corps en lui donnant par trois fois la charge de son troupeau : « sois le pasteur de mon troupeau… », ainsi Pierre est le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité des chrétiens.
En vertu de la volonté du Seigneur, le Pape, successeur de Saint Pierre, assume la charge de vicaire du Christ, il est son lieu-tenant, il est pasteur de toute l’Eglise, ce qui fait dire à Saint Ambroise : « Là ou est Pierre, là est l’Eglise » !
Il est intéressant de remarquer dans l’Evangile que si Pierre a été choisi comme chef, si Pierre tient en mains les clefs du Royaume des Cieux, il n’a cependant pas toujours été le premier à croire et à suivre le Christ ! Lors de la Passion, Pierre renie le Christ et s’enfuit alors que l’apôtre Jean, lui, reste avec la Sainte Vierge Marie au pied de la Croix. Au matin de Pâques, quand Pierre et Jean courent au tombeau et le trouvent vide : Jean arrive d’abord, il est plus jeune et coure plus vite, mais il laisse Pierre entrer le premier et faire les constatations, il lui reconnait cette prérogative. Aujourd’hui encore c’est Saint Jean qui reconnait le Seigneur sur le rivage, mais c’est Saint Pierre qui se jette à l’eau.
La primauté de Pierre ne s’appuie donc pas d’abord sur des mérites personnels, une acuité psychologique ou intellectuelle exceptionnelle, un sentiment subjectif, ni même un plus grand amour du Christ mais sur la volonté expresse de Jésus, sur ce don spécifique de l’Esprit Saint conféré par le Seigneur à celui qu’il a établi comme Pasteur universel, et nous ne voyons nulle part que ce don de la primauté ait été contesté par les autres apôtres, pas même lors des discussions un peu houleuses avec Saint Paul qui reconnait en Saint Pierre celui qui confirme sa foi.
Notons, dans l’Evangile de ce jour, qu’à la demande de Jésus d’apporter les poissons c’est Pierre, devenu pêcheur d’hommes, qui apporte le filet sur le rivage et que le nombre de poissons est de cent cinquante-trois, c’est-à-dire le nombre d’espèces de poisson connu à l’époque ; nous avons là un signe de l’universalité du ministère du Pape : c’est par lui et à sa suite que nous avons accès au rivage de l’éternité où nous attend le Seigneur.
Si le Pape est la clef de voute visible de l’Eglise, ne nous étonnons pas qu’il soit la cible des ennemis de l’Eglise, il en sera du Pape François comme de ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II ! L’histoire nous montre que les attaques envers le Souverain Pontife sont des entreprises de destruction, de division de l’Eglise ; pensons par exemple aux troubles du seizième siècle ; pensons à la crise de l’Eglise de ces dernières années où l’enseignement des Papes a été contesté par les chrétiens eux-mêmes accélérant ainsi terriblement la déchristianisation de nos pays occidentaux.
Alors, aujourd’hui comme en tout temps, prions pour le Saint Père, prions pour qu’il nous confirme dans la foi, qu’il nous donne ses repères éthiques, moraux que bien souvent l’Eglise est la seule à rappeler dans notre société, qu’il nous encourage sur le chemin du salut éternel et nous donne la joie de l’Espérance. Prions pour qu’il tienne ferme le gouvernail de son Eglise à travers les tempêtes de ce monde sachant que l’ennemi est d’autant plus déchainé qu’il sait que, malgré tout le mal accompli, il a perdu la partie puisque le Christ est ressuscité.
Amen.
Publié le 10 avril 2016
Homélie pour le 3ème dimanche de Pâques 2016
Prions pour le Saint Père, prions pour qu’il nous confirme dans la foi, qu’il nous donne ses repères éthiques, moraux que bien souvent l’Eglise est la seule à rappeler dans notre société, qu’il nous encourage sur le chemin du salut éternel et nous donne la joie de l’Espérance.
La première lecture et l’Evangile de ce jour nous montrent, au propre comme au figuré, que Simon-Pierre se mouille pour le Christ : il plonge de la barque pour rejoindre Jésus sur le rivage, il est à la tête des apôtres pour témoigner de la résurrection du Seigneur et il subit la persécution, avec les autres apôtres par amour du Christ, « ils étaient tout joyeux d’avoir été fouettés pour le nom de Jésus… », nous savons qu’il mourut martyr crucifié la tête en bas, comme cela est annoncé par Jésus lui-même à la fin de notre Evangile.
A différentes reprises, l’Evangile nous relate la primauté conférée à Pierre par le Christ : « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et la puissance de l’enfer ne l’emportera pas sur elle » ; et aujourd’hui encore dans l’Evangile, le Seigneur ressuscité confie à Saint Pierre la charge de son Eglise, il en fait le chef, la tête de son corps en lui donnant par trois fois la charge de son troupeau : « sois le pasteur de mon troupeau… », ainsi Pierre est le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité des chrétiens.
En vertu de la volonté du Seigneur, le Pape, successeur de Saint Pierre, assume la charge de vicaire du Christ, il est son lieu-tenant, il est pasteur de toute l’Eglise, ce qui fait dire à Saint Ambroise : « Là ou est Pierre, là est l’Eglise » !
Il est intéressant de remarquer dans l’Evangile que si Pierre a été choisi comme chef, si Pierre tient en mains les clefs du Royaume des Cieux, il n’a cependant pas toujours été le premier à croire et à suivre le Christ ! Lors de la Passion, Pierre renie le Christ et s’enfuit alors que l’apôtre Jean, lui, reste avec la Sainte Vierge Marie au pied de la Croix. Au matin de Pâques, quand Pierre et Jean courent au tombeau et le trouvent vide : Jean arrive d’abord, il est plus jeune et coure plus vite, mais il laisse Pierre entrer le premier et faire les constatations, il lui reconnait cette prérogative. Aujourd’hui encore c’est Saint Jean qui reconnait le Seigneur sur le rivage, mais c’est Saint Pierre qui se jette à l’eau.
La primauté de Pierre ne s’appuie donc pas d’abord sur des mérites personnels, une acuité psychologique ou intellectuelle exceptionnelle, un sentiment subjectif, ni même un plus grand amour du Christ mais sur la volonté expresse de Jésus, sur ce don spécifique de l’Esprit Saint conféré par le Seigneur à celui qu’il a établi comme Pasteur universel, et nous ne voyons nulle part que ce don de la primauté ait été contesté par les autres apôtres, pas même lors des discussions un peu houleuses avec Saint Paul qui reconnait en Saint Pierre celui qui confirme sa foi.
Notons, dans l’Evangile de ce jour, qu’à la demande de Jésus d’apporter les poissons c’est Pierre, devenu pêcheur d’hommes, qui apporte le filet sur le rivage et que le nombre de poissons est de cent cinquante-trois, c’est-à-dire le nombre d’espèces de poisson connu à l’époque ; nous avons là un signe de l’universalité du ministère du Pape : c’est par lui et à sa suite que nous avons accès au rivage de l’éternité où nous attend le Seigneur.
Si le Pape est la clef de voute visible de l’Eglise, ne nous étonnons pas qu’il soit la cible des ennemis de l’Eglise, il en sera du Pape François comme de ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II ! L’histoire nous montre que les attaques envers le Souverain Pontife sont des entreprises de destruction, de division de l’Eglise ; pensons par exemple aux troubles du seizième siècle ; pensons à la crise de l’Eglise de ces dernières années où l’enseignement des Papes a été contesté par les chrétiens eux-mêmes accélérant ainsi terriblement la déchristianisation de nos pays occidentaux.
Alors, aujourd’hui comme en tout temps, prions pour le Saint Père, prions pour qu’il nous confirme dans la foi, qu’il nous donne ses repères éthiques, moraux que bien souvent l’Eglise est la seule à rappeler dans notre société, qu’il nous encourage sur le chemin du salut éternel et nous donne la joie de l’Espérance. Prions pour qu’il tienne ferme le gouvernail de son Eglise à travers les tempêtes de ce monde sachant que l’ennemi est d’autant plus déchainé qu’il sait que, malgré tout le mal accompli, il a perdu la partie puisque le Christ est ressuscité.
Amen.
Publié le 10 avril 2016
Homélie pour le 3ème dimanche de Pâques 2016
Prions pour le Saint Père, prions pour qu’il nous confirme dans la foi, qu’il nous donne ses repères éthiques, moraux que bien souvent l’Eglise est la seule à rappeler dans notre société, qu’il nous encourage sur le chemin du salut éternel et nous donne la joie de l’Espérance.
La première lecture et l’Evangile de ce jour nous montrent, au propre comme au figuré, que Simon-Pierre se mouille pour le Christ : il plonge de la barque pour rejoindre Jésus sur le rivage, il est à la tête des apôtres pour témoigner de la résurrection du Seigneur et il subit la persécution, avec les autres apôtres par amour du Christ, « ils étaient tout joyeux d’avoir été fouettés pour le nom de Jésus… », nous savons qu’il mourut martyr crucifié la tête en bas, comme cela est annoncé par Jésus lui-même à la fin de notre Evangile.
A différentes reprises, l’Evangile nous relate la primauté conférée à Pierre par le Christ : « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et la puissance de l’enfer ne l’emportera pas sur elle » ; et aujourd’hui encore dans l’Evangile, le Seigneur ressuscité confie à Saint Pierre la charge de son Eglise, il en fait le chef, la tête de son corps en lui donnant par trois fois la charge de son troupeau : « sois le pasteur de mon troupeau… », ainsi Pierre est le principe perpétuel et visible et le fondement de l’unité des chrétiens.
En vertu de la volonté du Seigneur, le Pape, successeur de Saint Pierre, assume la charge de vicaire du Christ, il est son lieu-tenant, il est pasteur de toute l’Eglise, ce qui fait dire à Saint Ambroise : « Là ou est Pierre, là est l’Eglise » !
Il est intéressant de remarquer dans l’Evangile que si Pierre a été choisi comme chef, si Pierre tient en mains les clefs du Royaume des Cieux, il n’a cependant pas toujours été le premier à croire et à suivre le Christ ! Lors de la Passion, Pierre renie le Christ et s’enfuit alors que l’apôtre Jean, lui, reste avec la Sainte Vierge Marie au pied de la Croix. Au matin de Pâques, quand Pierre et Jean courent au tombeau et le trouvent vide : Jean arrive d’abord, il est plus jeune et coure plus vite, mais il laisse Pierre entrer le premier et faire les constatations, il lui reconnait cette prérogative. Aujourd’hui encore c’est Saint Jean qui reconnait le Seigneur sur le rivage, mais c’est Saint Pierre qui se jette à l’eau.
La primauté de Pierre ne s’appuie donc pas d’abord sur des mérites personnels, une acuité psychologique ou intellectuelle exceptionnelle, un sentiment subjectif, ni même un plus grand amour du Christ mais sur la volonté expresse de Jésus, sur ce don spécifique de l’Esprit Saint conféré par le Seigneur à celui qu’il a établi comme Pasteur universel, et nous ne voyons nulle part que ce don de la primauté ait été contesté par les autres apôtres, pas même lors des discussions un peu houleuses avec Saint Paul qui reconnait en Saint Pierre celui qui confirme sa foi.
Notons, dans l’Evangile de ce jour, qu’à la demande de Jésus d’apporter les poissons c’est Pierre, devenu pêcheur d’hommes, qui apporte le filet sur le rivage et que le nombre de poissons est de cent cinquante-trois, c’est-à-dire le nombre d’espèces de poisson connu à l’époque ; nous avons là un signe de l’universalité du ministère du Pape : c’est par lui et à sa suite que nous avons accès au rivage de l’éternité où nous attend le Seigneur.
Si le Pape est la clef de voute visible de l’Eglise, ne nous étonnons pas qu’il soit la cible des ennemis de l’Eglise, il en sera du Pape François comme de ses prédécesseurs Benoît XVI et Jean-Paul II ! L’histoire nous montre que les attaques envers le Souverain Pontife sont des entreprises de destruction, de division de l’Eglise ; pensons par exemple aux troubles du seizième siècle ; pensons à la crise de l’Eglise de ces dernières années où l’enseignement des Papes a été contesté par les chrétiens eux-mêmes accélérant ainsi terriblement la déchristianisation de nos pays occidentaux.
Alors, aujourd’hui comme en tout temps, prions pour le Saint Père, prions pour qu’il nous confirme dans la foi, qu’il nous donne ses repères éthiques, moraux que bien souvent l’Eglise est la seule à rappeler dans notre société, qu’il nous encourage sur le chemin du salut éternel et nous donne la joie de l’Espérance. Prions pour qu’il tienne ferme le gouvernail de son Eglise à travers les tempêtes de ce monde sachant que l’ennemi est d’autant plus déchainé qu’il sait que, malgré tout le mal accompli, il a perdu la partie puisque le Christ est ressuscité.
Amen.
Dans ce dossier
Publié le 10 avril 2016