Homélie pour le 1er dimanche du temps ordinaire (Baptême du Seigneur)2016

La grâce du baptême est le plus beau cadeau que Dieu nous donne,…grâce qu’il nous faut rayonner par ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que l’Eglise nous invite à redécouvrir en cette année jubilaire de la Miséricorde.


Lors du baptême de Jésus dans le Jourdain, une voix venue du ciel se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien–aimé, en Toi j’ai mis tout mon amour ».

C’est un peu ce que Dieu a dit à chacun de nous lors de notre propre baptême ! Bien sûr, nous ne sommes pas fils de Dieu consubstantiels au Père comme le Christ, nous ne sommes pas Dieu, mais, par le baptême, nous devenons enfant adoptif de Dieu, d’une adoption bien supérieure à l’adoption humaine. En effet, les parents adoptifs ne donnent pas leur vie à l’enfant qu’ils adoptent. Mais, par le baptême, Dieu nous communique sa
propre vie divine, nous devenons vraiment ses enfants : « Voyez comme Dieu nous aime… Nous sommes appelés enfants de Dieu et nous le sommes vraiment » (Jn1- 3,2).

Cette vie divine, à laquelle Dieu nous engendre par le baptême, c’est la grâce sanctifiante, c’est cette participation à la vie trinitaire, à l’amour même de Dieu, sans lequel nul ne peut prendre part au bonheur éternel du Paradis : il faut vivre de Dieu pour être avec Dieu. C’est pourquoi Jésus nous invite et nous presse de recevoir le baptême : « A moins de renaître de l’eau et de l’Esprit-Saint, dit Jésus à Nicodème, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5).

Le baptême est donc une naissance à la vie surnaturelle et tout le temps que Dieu nous donne doit voir s’épanouir, grandir, fortifier ce germe déposé en notre cœur. La semence du baptême est une semence de sainteté que nous devons arroser de prières et de sacrifices, qui doit être illuminée par le soleil des sacrements afin d’éclore en splendide fleur de sainteté.

La grâce du baptême est le plus beau cadeau que Dieu nous donne, grâce qu’il nous faut faire grandir, grâce qu’il nous faut retrouver si nous l’avons perdue, grâce qu’il nous faut rayonner par ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que l’Eglise nous invite à redécouvrir en cette année jubilaire de la Miséricorde. Cela n’est pas facile car beaucoup de nos contemporains vivent comme s’ils n’avaient pas d’âme à sauver ; « la plupart des hommes vivent à la surface d’eux-mêmes » disait déjà Sainte Edith Stein (Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix).

« Par le bain du baptême, Dieu nous a fait renaître et nous a renouveler dans l’Esprit-Saint,…afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle », nous dit Saint-Paul dans la deuxième lecture.

Puisse notre vie chrétienne rayonner la grâce de notre baptême et dévoiler à nos frères les merveilles que Dieu veut accomplir en nos âmes.

Amen

Publié le 10 janvier 2016

Homélie pour le 1er dimanche du temps ordinaire (Baptême du Seigneur)2016

La grâce du baptême est le plus beau cadeau que Dieu nous donne,…grâce qu’il nous faut rayonner par ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que l’Eglise nous invite à redécouvrir en cette année jubilaire de la Miséricorde.


Lors du baptême de Jésus dans le Jourdain, une voix venue du ciel se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien–aimé, en Toi j’ai mis tout mon amour ».

C’est un peu ce que Dieu a dit à chacun de nous lors de notre propre baptême ! Bien sûr, nous ne sommes pas fils de Dieu consubstantiels au Père comme le Christ, nous ne sommes pas Dieu, mais, par le baptême, nous devenons enfant adoptif de Dieu, d’une adoption bien supérieure à l’adoption humaine. En effet, les parents adoptifs ne donnent pas leur vie à l’enfant qu’ils adoptent. Mais, par le baptême, Dieu nous communique sa
propre vie divine, nous devenons vraiment ses enfants : « Voyez comme Dieu nous aime… Nous sommes appelés enfants de Dieu et nous le sommes vraiment » (Jn1- 3,2).

Cette vie divine, à laquelle Dieu nous engendre par le baptême, c’est la grâce sanctifiante, c’est cette participation à la vie trinitaire, à l’amour même de Dieu, sans lequel nul ne peut prendre part au bonheur éternel du Paradis : il faut vivre de Dieu pour être avec Dieu. C’est pourquoi Jésus nous invite et nous presse de recevoir le baptême : « A moins de renaître de l’eau et de l’Esprit-Saint, dit Jésus à Nicodème, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5).

Le baptême est donc une naissance à la vie surnaturelle et tout le temps que Dieu nous donne doit voir s’épanouir, grandir, fortifier ce germe déposé en notre cœur. La semence du baptême est une semence de sainteté que nous devons arroser de prières et de sacrifices, qui doit être illuminée par le soleil des sacrements afin d’éclore en splendide fleur de sainteté.

La grâce du baptême est le plus beau cadeau que Dieu nous donne, grâce qu’il nous faut faire grandir, grâce qu’il nous faut retrouver si nous l’avons perdue, grâce qu’il nous faut rayonner par ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que l’Eglise nous invite à redécouvrir en cette année jubilaire de la Miséricorde. Cela n’est pas facile car beaucoup de nos contemporains vivent comme s’ils n’avaient pas d’âme à sauver ; « la plupart des hommes vivent à la surface d’eux-mêmes » disait déjà Sainte Edith Stein (Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix).

« Par le bain du baptême, Dieu nous a fait renaître et nous a renouveler dans l’Esprit-Saint,…afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle », nous dit Saint-Paul dans la deuxième lecture.

Puisse notre vie chrétienne rayonner la grâce de notre baptême et dévoiler à nos frères les merveilles que Dieu veut accomplir en nos âmes.

Amen

Publié le 10 janvier 2016

Homélie pour le 1er dimanche du temps ordinaire (Baptême du Seigneur)2016

La grâce du baptême est le plus beau cadeau que Dieu nous donne,…grâce qu’il nous faut rayonner par ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que l’Eglise nous invite à redécouvrir en cette année jubilaire de la Miséricorde.


Lors du baptême de Jésus dans le Jourdain, une voix venue du ciel se fit entendre : « C’est toi mon Fils bien–aimé, en Toi j’ai mis tout mon amour ».

C’est un peu ce que Dieu a dit à chacun de nous lors de notre propre baptême ! Bien sûr, nous ne sommes pas fils de Dieu consubstantiels au Père comme le Christ, nous ne sommes pas Dieu, mais, par le baptême, nous devenons enfant adoptif de Dieu, d’une adoption bien supérieure à l’adoption humaine. En effet, les parents adoptifs ne donnent pas leur vie à l’enfant qu’ils adoptent. Mais, par le baptême, Dieu nous communique sa
propre vie divine, nous devenons vraiment ses enfants : « Voyez comme Dieu nous aime… Nous sommes appelés enfants de Dieu et nous le sommes vraiment » (Jn1- 3,2).

Cette vie divine, à laquelle Dieu nous engendre par le baptême, c’est la grâce sanctifiante, c’est cette participation à la vie trinitaire, à l’amour même de Dieu, sans lequel nul ne peut prendre part au bonheur éternel du Paradis : il faut vivre de Dieu pour être avec Dieu. C’est pourquoi Jésus nous invite et nous presse de recevoir le baptême : « A moins de renaître de l’eau et de l’Esprit-Saint, dit Jésus à Nicodème, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5).

Le baptême est donc une naissance à la vie surnaturelle et tout le temps que Dieu nous donne doit voir s’épanouir, grandir, fortifier ce germe déposé en notre cœur. La semence du baptême est une semence de sainteté que nous devons arroser de prières et de sacrifices, qui doit être illuminée par le soleil des sacrements afin d’éclore en splendide fleur de sainteté.

La grâce du baptême est le plus beau cadeau que Dieu nous donne, grâce qu’il nous faut faire grandir, grâce qu’il nous faut retrouver si nous l’avons perdue, grâce qu’il nous faut rayonner par ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles que l’Eglise nous invite à redécouvrir en cette année jubilaire de la Miséricorde. Cela n’est pas facile car beaucoup de nos contemporains vivent comme s’ils n’avaient pas d’âme à sauver ; « la plupart des hommes vivent à la surface d’eux-mêmes » disait déjà Sainte Edith Stein (Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix).

« Par le bain du baptême, Dieu nous a fait renaître et nous a renouveler dans l’Esprit-Saint,…afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle », nous dit Saint-Paul dans la deuxième lecture.

Puisse notre vie chrétienne rayonner la grâce de notre baptême et dévoiler à nos frères les merveilles que Dieu veut accomplir en nos âmes.

Amen

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Publié le 10 janvier 2016