Homélie pour le 17ème dimanche du temps ordinaire 2018 (EA).
50ème anniversaire de la publication de l’encyclique “Humanae Vitae”.
En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l’Eglise sait qu’elle contribue à l’instauration d’une civilisation vraiment humaine. (…) Elle défend par là-même la dignité des époux. Fidèle à l’enseignement comme à l’exemple du Sauveur, elle se montre l’amie sincère et désintéressée des hommes, qu’elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes.
En ce dimanche, le 17ème dimanche du TO, en prenant appui sur la lettre de saint Paul aux Éphésiens qui nous appelle à nous conduire d’une manière digne de notre vocation chrétienne, je voudrais que l’on médite sur un aspect très important de notre morale catholique, très oubliée ou contestée de nos jours, à savoir, l’enseignement de l’Eglise sur la famille et le mariage, expliqué très clairement dans l’encyclique “Humanae Vitae” du Pape Paul VI, dont on vient de célébrer les 50 ans de sa publication, le 25 juillet 1968.
Il est important de comprendre que le grand souci de l’Eglise, surtout dans ces dernières décennies, a été la défense du bien le plus fondamental de l’homme : sa propre vie et la famille. Derrière les interdictions ou remarques du Magistère, il nous faut voir et découvrir le cœur paternel qui veut le salut de ses enfants et qu’ils mènent une vie digne et sainte.
Sur cet aspect le pape écrivait : « En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l’Eglise sait qu’elle contribue à l’instauration d’une civilisation vraiment humaine. (…) Elle défend par là-même la dignité des époux. Fidèle à l’enseignement comme à l’exemple du Sauveur, elle se montre l’amie sincère et désintéressée des hommes, qu’elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes » (Paul VI – Encyclique Humanae Vitae N°18).
But principal du document papal.
Quelle était la finalité de ce document ?
Nous rappeler la vérité et la doctrine de l’Eglise qui la protège, sur le mariage et la régulation des naissances. Il s’agit donc de la défense de la vie et de la famille, selon l’ordre naturel et la Volonté d’amour de Dieu révélée par sa Parole.
Le pape voulait répondre au problème spécifique de la légitimité ou non de la contraception artificielle.
Au cœur de l’année 1968 où plusieurs parlaient de “révolution sexuelle”, c’est-à-dire de la soi-disant “sexualité libérée” du “fardeau” de la transmission de la vie, le pape Paul VI osait courageusement réaffirmer au monde entier que le très grave devoir des époux est de transmettre la vie humaine et que l’exercice de leur sexualité ne peut pas être dissocié de l’ouverture à la vie.
Le pape émérite Benoit XVI expliquait : « Mon prédécesseur de vénérée mémoire, le serviteur de Dieu Paul VI, le 25 juillet 1968, publiait la Lettre encyclique “Humanae vitae”. Ce document devint rapidement un signe de contradiction. Elaboré à la lumière d’une décision difficile, il constitue un geste significatif de courage en réaffirmant la continuité de la doctrine et de la tradition de l’Eglise. Ce texte, souvent mal compris et sujet à des équivoques, fit beaucoup discuter, également parce qu’il se situait à l’aube d’une profonde contestation qui marqua la vie de générations entières.
Quarante ans après sa publication, cet enseignement manifeste non seulement sa vérité de façon immuable, mais il révèle également la clairvoyance avec laquelle le problème fut affronté. (…) Ce qui était vrai hier, reste également vrai aujourd’hui. La vérité exprimée dans “Humanae vitae” ne change pas ; au contraire, précisément à la lumière des nouvelles découvertes scientifiques, son enseignement se fait plus actuel et incite à réfléchir sur la valeur intrinsèque qu’il possède » (Benoit XVI, discours aux participants au congrès international lors du 40ème anniversaire de l’encyclique « Humanae Vitae »,10 mai 2008).
Le contenu principal de l’encyclique.
Quelques principes qui doivent guider la vie des époux chrétiens :
Il faut bien comprendre la vraie nature de l’amour conjugal dont la source suprême est Dieu Amour. Dieu Créateur a voulu le mariage pour que les époux se donnent dans une donation personnelle et réciproque en vue de la communion de leurs êtres pour collaborer avec Dieu à la génération et à l’éducation de nouvelles vies (HV 8-9) ;
Le principe fondamental de la morale conjugale est le suivant : Dieu a voulu donner une double signification à l’acte conjugal : l’union et la procréation. L’union sexuelle, réalisée dignement, unit profondément les époux et, en même temps, les rend aptes à la génération de nouvelles vies. C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. L’homme moderne devrait être en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental (HV 12) ;
Dissocier volontairement cette double fin de la sexualité, c’est contredire au plan de Dieu et à sa volonté et contredire à la nature de l’homme et de la femme et de leur rapport le plus intime. L’homme et la femme ne sont pas les maîtres des sources de la vie humaine, mais les ministres du dessein établi par le Créateur (HV 13) ;
Tout acte qui dissocie par quelque moyen que ce soit l’acte sexuel de son ouverture à la vie est immoral (HV 14) ;
Il est licite, pour espacer les naissances, pour de sérieux motifs, de recourir aux méthodes naturelles de régulation des naissances (HV 16). Il existe entre ces méthodes et les méthodes contraceptives artificielles une différence essentielle : le respect de la nature et du plan de Dieu pour l’homme et la femme dans sa totalité.
En déclarant légitimes les méthodes de régulation artificielle de la natalité, on ouvrira la voie à un abaissement général de la moralité et à bien d’autres maux ;
L’Eglise sait qu’en professant avec courage la Vérité sur l’amour conjugal, elle est, comme Jésus, signe de contradiction, mais elle ne peut pas se taire, car elle n’a pas créé la loi morale ! Elle est la dépositaire et l’interprète de cette loi et elle ne pourra jamais déclarer licite ce qui est opposé au vrai bien de l’homme.
Conséquences de la contraception.
Le Pape affirmait, prophétiquement, que si l’on légalise la contraception on ouvrirait la porte à de grands maux pour la société : nous les constatons aujourd’hui, avec grande douleur et tristesse : de nombreuses familles séparées, une grande croissance de l’infidélité conjugale, le divorce à portée de la main, l’esclavage de la femme comme un objet de plaisir, la diminution énorme du nombre de naissances… une société qui va seule et tout droit à la mort.
Mgr Socrates B. Villegas , archevêque aux Philippines, dans un discours appelé “ La contraception, c’est la corruption ”, nous parle avec grand courage et clairvoyance (Cathédrale Saint-Jean l’Evangéliste, Ajupan City, le 4 août 2012) :
« Croyez-moi, mes chers fils et filles, (…) nous prenons position contre la contraception et l’avortement parce que nous vous aimons, nous aimons Dieu et nous aimons ses commandements. (…) Nous combattons l’erreur pour que vous ne soyez pas induits en erreur. Nous combattons la contraception parce que nous savons qu’elle peut endommager votre âme. Croyez-moi. La contraception, c’est la corruption.
Les pilules contraceptives nous enseignent ceci : « C’est bien d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un, pourvu que vous soyez à l’abri des bébés. Les bébés, c’est casse-pieds. » (…) Mes chers jeunes, votre naissance n’était pas une erreur ou un mal. Vous n’êtes pas des casse-pieds. Votre naissance, c’était un don de Dieu. (…) Vous êtes notre bénédiction. Lorsque nous vous enseignons que la contraception, c’est la corruption, ce n’est pas que nous sommes insensibles au défi de la modernité ou sourds aux enquêtes sur le comportement social. Bien au contraire, nous essayons de vous protéger parce que nous savons qu’elle peut vous détruire plus vite que vous ne le pensez. L’Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu’aujourd’hui elle compte sur l’afflux d’immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu’elle n’a pas d’enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades.
Paul VI l’a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l’infidélité conjugale et une baisse générale de l’état moral. C’est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n’empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs ! (…) La contraception, c’est la corruption. La contraception est la mère de l’avortement. La contraception met le plaisir sexuel à bon marché, sans la responsabilité. La contraception dit que les bébés et les enfants sont casse-pieds. La contraception est contre la jeunesse. La contraception est contre les enfants. La contraception est contre nous. Combattez la contraception, ou bien nous périrons ».
4- Témoignage d’Olivier et Christilla Roussy.
Olivier et Christilla Roussy témoignent de cette vérité. Ils sont parents de sept enfants, et ont été appelés par l’Eglise à participer comme auditeurs au synode sur la famille. Mercredi 9 octobre 2014, dans le cadre de la 8ème congrégation générale sur « l’Eglise et la famille face au défi éducatif » ils ont apporté aux Pères synodaux leur témoignage d’époux, de parents et d’accompagnateurs au service de la Nouvelle évangélisation. A propos de l’enseignement de l’Eglise sur l’accueil à la vie, ils n’hésitent pas à affirmer :
« Durant nos fiançailles, nous avions choisi de nous former à la régulation naturelle des naissances. Une fois mariés, et après l’arrivée du troisième enfant, Christilla était épuisée. Nous n’arrivions plus à vivre paisiblement nos unions conjugales. Nous avons alors décidé que Christilla prendrait une pilule contraceptive pour quelques mois. Ce choix de la contraception était censé nous apaiser ; il eut l’effet contraire. Nous avons très mal vécu cette période. Christilla était souvent de mauvaise humeur, le désir était absent et la joie disparaissait. Nous avions l’impression de ne plus être en vérité avec nous-mêmes. Nous n’étions plus unifiés. Nous avons compris que nous avions fermé une porte au Seigneur dans notre vie conjugale. Nous avons alors décidé de reprendre une régulation naturelle des naissances. C’est apparemment un chemin plus difficile qui nous invite à être continents lors des périodes fertiles alors même que nous désirons plus fortement nous unir. C’est souvent dur à accepter et à choisir à chaque fois. Mais nous le vivons à deux. C’est une aventure commune qui nous pousse à vouloir le bonheur de l’autre. Bien plus qu’une méthode, ce mode de vie nous permet chaque jour de nous accueillir l’un l’autre, de communiquer, de nous connaître, de nous attendre, de nous faire confiance, d’être délicats. Nous avons choisi cette voie, nous ne la subissons pas et nous en sommes profondément heureux malgré les efforts qu’elle requiert ».
Conclusion :
Nous pouvons terminer avec les paroles du pape François lors de la Messe de béatification du pape Paul VI : « A l’égard de ce grand Pape, de ce courageux chrétien, de cet apôtre infatigable, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église ! ».
Et l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz affirmait à son tour :
« Paul VI a eu l’audace des prophètes en affirmant la grandeur de l’amour humain et en refusant toute division entre l’amour qui unit deux êtres et l’ouverture au don de la vie, écartant par avance toute marchandisation du corps humain et toute dérive bioéthique. Paul VI a eu l’audace du visionnaire pour refuser au nom de la grandeur de l’amour humain toute utilisation des pilules et des préservatifs qui ouvriraient la voie à un véritable tsunami du consumérisme des corps pour un plaisir éphémère sans lien avec la grandeur et la beauté de l’amour. Aujourd’hui, n’ayons pas peur de dire un oui vrai à “Humanae Vitae”, ayons le courage de dire oui à l’amour humain et au don de la vie. Ayons confiance, croyons à la vie ».
Que la TS Vierge Marie, Mère de l’Amour et Reine des familles, nous accorde cette grâce.
Ainsi soit-il.
Publié le 30 juillet 2018
Homélie pour le 17ème dimanche du temps ordinaire 2018 (EA).
50ème anniversaire de la publication de l’encyclique “Humanae Vitae”.
En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l’Eglise sait qu’elle contribue à l’instauration d’une civilisation vraiment humaine. (…) Elle défend par là-même la dignité des époux. Fidèle à l’enseignement comme à l’exemple du Sauveur, elle se montre l’amie sincère et désintéressée des hommes, qu’elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes.
En ce dimanche, le 17ème dimanche du TO, en prenant appui sur la lettre de saint Paul aux Éphésiens qui nous appelle à nous conduire d’une manière digne de notre vocation chrétienne, je voudrais que l’on médite sur un aspect très important de notre morale catholique, très oubliée ou contestée de nos jours, à savoir, l’enseignement de l’Eglise sur la famille et le mariage, expliqué très clairement dans l’encyclique “Humanae Vitae” du Pape Paul VI, dont on vient de célébrer les 50 ans de sa publication, le 25 juillet 1968.
Il est important de comprendre que le grand souci de l’Eglise, surtout dans ces dernières décennies, a été la défense du bien le plus fondamental de l’homme : sa propre vie et la famille. Derrière les interdictions ou remarques du Magistère, il nous faut voir et découvrir le cœur paternel qui veut le salut de ses enfants et qu’ils mènent une vie digne et sainte.
Sur cet aspect le pape écrivait : « En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l’Eglise sait qu’elle contribue à l’instauration d’une civilisation vraiment humaine. (…) Elle défend par là-même la dignité des époux. Fidèle à l’enseignement comme à l’exemple du Sauveur, elle se montre l’amie sincère et désintéressée des hommes, qu’elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes » (Paul VI – Encyclique Humanae Vitae N°18).
But principal du document papal.
Quelle était la finalité de ce document ?
Nous rappeler la vérité et la doctrine de l’Eglise qui la protège, sur le mariage et la régulation des naissances. Il s’agit donc de la défense de la vie et de la famille, selon l’ordre naturel et la Volonté d’amour de Dieu révélée par sa Parole.
Le pape voulait répondre au problème spécifique de la légitimité ou non de la contraception artificielle.
Au cœur de l’année 1968 où plusieurs parlaient de “révolution sexuelle”, c’est-à-dire de la soi-disant “sexualité libérée” du “fardeau” de la transmission de la vie, le pape Paul VI osait courageusement réaffirmer au monde entier que le très grave devoir des époux est de transmettre la vie humaine et que l’exercice de leur sexualité ne peut pas être dissocié de l’ouverture à la vie.
Le pape émérite Benoit XVI expliquait : « Mon prédécesseur de vénérée mémoire, le serviteur de Dieu Paul VI, le 25 juillet 1968, publiait la Lettre encyclique “Humanae vitae”. Ce document devint rapidement un signe de contradiction. Elaboré à la lumière d’une décision difficile, il constitue un geste significatif de courage en réaffirmant la continuité de la doctrine et de la tradition de l’Eglise. Ce texte, souvent mal compris et sujet à des équivoques, fit beaucoup discuter, également parce qu’il se situait à l’aube d’une profonde contestation qui marqua la vie de générations entières.
Quarante ans après sa publication, cet enseignement manifeste non seulement sa vérité de façon immuable, mais il révèle également la clairvoyance avec laquelle le problème fut affronté. (…) Ce qui était vrai hier, reste également vrai aujourd’hui. La vérité exprimée dans “Humanae vitae” ne change pas ; au contraire, précisément à la lumière des nouvelles découvertes scientifiques, son enseignement se fait plus actuel et incite à réfléchir sur la valeur intrinsèque qu’il possède » (Benoit XVI, discours aux participants au congrès international lors du 40ème anniversaire de l’encyclique « Humanae Vitae »,10 mai 2008).
Le contenu principal de l’encyclique.
Quelques principes qui doivent guider la vie des époux chrétiens :
Il faut bien comprendre la vraie nature de l’amour conjugal dont la source suprême est Dieu Amour. Dieu Créateur a voulu le mariage pour que les époux se donnent dans une donation personnelle et réciproque en vue de la communion de leurs êtres pour collaborer avec Dieu à la génération et à l’éducation de nouvelles vies (HV 8-9) ;
Le principe fondamental de la morale conjugale est le suivant : Dieu a voulu donner une double signification à l’acte conjugal : l’union et la procréation. L’union sexuelle, réalisée dignement, unit profondément les époux et, en même temps, les rend aptes à la génération de nouvelles vies. C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. L’homme moderne devrait être en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental (HV 12) ;
Dissocier volontairement cette double fin de la sexualité, c’est contredire au plan de Dieu et à sa volonté et contredire à la nature de l’homme et de la femme et de leur rapport le plus intime. L’homme et la femme ne sont pas les maîtres des sources de la vie humaine, mais les ministres du dessein établi par le Créateur (HV 13) ;
Tout acte qui dissocie par quelque moyen que ce soit l’acte sexuel de son ouverture à la vie est immoral (HV 14) ;
Il est licite, pour espacer les naissances, pour de sérieux motifs, de recourir aux méthodes naturelles de régulation des naissances (HV 16). Il existe entre ces méthodes et les méthodes contraceptives artificielles une différence essentielle : le respect de la nature et du plan de Dieu pour l’homme et la femme dans sa totalité.
En déclarant légitimes les méthodes de régulation artificielle de la natalité, on ouvrira la voie à un abaissement général de la moralité et à bien d’autres maux ;
L’Eglise sait qu’en professant avec courage la Vérité sur l’amour conjugal, elle est, comme Jésus, signe de contradiction, mais elle ne peut pas se taire, car elle n’a pas créé la loi morale ! Elle est la dépositaire et l’interprète de cette loi et elle ne pourra jamais déclarer licite ce qui est opposé au vrai bien de l’homme.
Conséquences de la contraception.
Le Pape affirmait, prophétiquement, que si l’on légalise la contraception on ouvrirait la porte à de grands maux pour la société : nous les constatons aujourd’hui, avec grande douleur et tristesse : de nombreuses familles séparées, une grande croissance de l’infidélité conjugale, le divorce à portée de la main, l’esclavage de la femme comme un objet de plaisir, la diminution énorme du nombre de naissances… une société qui va seule et tout droit à la mort.
Mgr Socrates B. Villegas , archevêque aux Philippines, dans un discours appelé “ La contraception, c’est la corruption ”, nous parle avec grand courage et clairvoyance (Cathédrale Saint-Jean l’Evangéliste, Ajupan City, le 4 août 2012) :
« Croyez-moi, mes chers fils et filles, (…) nous prenons position contre la contraception et l’avortement parce que nous vous aimons, nous aimons Dieu et nous aimons ses commandements. (…) Nous combattons l’erreur pour que vous ne soyez pas induits en erreur. Nous combattons la contraception parce que nous savons qu’elle peut endommager votre âme. Croyez-moi. La contraception, c’est la corruption.
Les pilules contraceptives nous enseignent ceci : « C’est bien d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un, pourvu que vous soyez à l’abri des bébés. Les bébés, c’est casse-pieds. » (…) Mes chers jeunes, votre naissance n’était pas une erreur ou un mal. Vous n’êtes pas des casse-pieds. Votre naissance, c’était un don de Dieu. (…) Vous êtes notre bénédiction. Lorsque nous vous enseignons que la contraception, c’est la corruption, ce n’est pas que nous sommes insensibles au défi de la modernité ou sourds aux enquêtes sur le comportement social. Bien au contraire, nous essayons de vous protéger parce que nous savons qu’elle peut vous détruire plus vite que vous ne le pensez. L’Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu’aujourd’hui elle compte sur l’afflux d’immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu’elle n’a pas d’enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades.
Paul VI l’a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l’infidélité conjugale et une baisse générale de l’état moral. C’est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n’empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs ! (…) La contraception, c’est la corruption. La contraception est la mère de l’avortement. La contraception met le plaisir sexuel à bon marché, sans la responsabilité. La contraception dit que les bébés et les enfants sont casse-pieds. La contraception est contre la jeunesse. La contraception est contre les enfants. La contraception est contre nous. Combattez la contraception, ou bien nous périrons ».
4- Témoignage d’Olivier et Christilla Roussy.
Olivier et Christilla Roussy témoignent de cette vérité. Ils sont parents de sept enfants, et ont été appelés par l’Eglise à participer comme auditeurs au synode sur la famille. Mercredi 9 octobre 2014, dans le cadre de la 8ème congrégation générale sur « l’Eglise et la famille face au défi éducatif » ils ont apporté aux Pères synodaux leur témoignage d’époux, de parents et d’accompagnateurs au service de la Nouvelle évangélisation. A propos de l’enseignement de l’Eglise sur l’accueil à la vie, ils n’hésitent pas à affirmer :
« Durant nos fiançailles, nous avions choisi de nous former à la régulation naturelle des naissances. Une fois mariés, et après l’arrivée du troisième enfant, Christilla était épuisée. Nous n’arrivions plus à vivre paisiblement nos unions conjugales. Nous avons alors décidé que Christilla prendrait une pilule contraceptive pour quelques mois. Ce choix de la contraception était censé nous apaiser ; il eut l’effet contraire. Nous avons très mal vécu cette période. Christilla était souvent de mauvaise humeur, le désir était absent et la joie disparaissait. Nous avions l’impression de ne plus être en vérité avec nous-mêmes. Nous n’étions plus unifiés. Nous avons compris que nous avions fermé une porte au Seigneur dans notre vie conjugale. Nous avons alors décidé de reprendre une régulation naturelle des naissances. C’est apparemment un chemin plus difficile qui nous invite à être continents lors des périodes fertiles alors même que nous désirons plus fortement nous unir. C’est souvent dur à accepter et à choisir à chaque fois. Mais nous le vivons à deux. C’est une aventure commune qui nous pousse à vouloir le bonheur de l’autre. Bien plus qu’une méthode, ce mode de vie nous permet chaque jour de nous accueillir l’un l’autre, de communiquer, de nous connaître, de nous attendre, de nous faire confiance, d’être délicats. Nous avons choisi cette voie, nous ne la subissons pas et nous en sommes profondément heureux malgré les efforts qu’elle requiert ».
Conclusion :
Nous pouvons terminer avec les paroles du pape François lors de la Messe de béatification du pape Paul VI : « A l’égard de ce grand Pape, de ce courageux chrétien, de cet apôtre infatigable, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église ! ».
Et l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz affirmait à son tour :
« Paul VI a eu l’audace des prophètes en affirmant la grandeur de l’amour humain et en refusant toute division entre l’amour qui unit deux êtres et l’ouverture au don de la vie, écartant par avance toute marchandisation du corps humain et toute dérive bioéthique. Paul VI a eu l’audace du visionnaire pour refuser au nom de la grandeur de l’amour humain toute utilisation des pilules et des préservatifs qui ouvriraient la voie à un véritable tsunami du consumérisme des corps pour un plaisir éphémère sans lien avec la grandeur et la beauté de l’amour. Aujourd’hui, n’ayons pas peur de dire un oui vrai à “Humanae Vitae”, ayons le courage de dire oui à l’amour humain et au don de la vie. Ayons confiance, croyons à la vie ».
Que la TS Vierge Marie, Mère de l’Amour et Reine des familles, nous accorde cette grâce.
Ainsi soit-il.
Publié le 30 juillet 2018
Homélie pour le 17ème dimanche du temps ordinaire 2018 (EA).
50ème anniversaire de la publication de l’encyclique “Humanae Vitae”.
En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l’Eglise sait qu’elle contribue à l’instauration d’une civilisation vraiment humaine. (…) Elle défend par là-même la dignité des époux. Fidèle à l’enseignement comme à l’exemple du Sauveur, elle se montre l’amie sincère et désintéressée des hommes, qu’elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes.
En ce dimanche, le 17ème dimanche du TO, en prenant appui sur la lettre de saint Paul aux Éphésiens qui nous appelle à nous conduire d’une manière digne de notre vocation chrétienne, je voudrais que l’on médite sur un aspect très important de notre morale catholique, très oubliée ou contestée de nos jours, à savoir, l’enseignement de l’Eglise sur la famille et le mariage, expliqué très clairement dans l’encyclique “Humanae Vitae” du Pape Paul VI, dont on vient de célébrer les 50 ans de sa publication, le 25 juillet 1968.
Il est important de comprendre que le grand souci de l’Eglise, surtout dans ces dernières décennies, a été la défense du bien le plus fondamental de l’homme : sa propre vie et la famille. Derrière les interdictions ou remarques du Magistère, il nous faut voir et découvrir le cœur paternel qui veut le salut de ses enfants et qu’ils mènent une vie digne et sainte.
Sur cet aspect le pape écrivait : « En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l’Eglise sait qu’elle contribue à l’instauration d’une civilisation vraiment humaine. (…) Elle défend par là-même la dignité des époux. Fidèle à l’enseignement comme à l’exemple du Sauveur, elle se montre l’amie sincère et désintéressée des hommes, qu’elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes » (Paul VI – Encyclique Humanae Vitae N°18).
But principal du document papal.
Quelle était la finalité de ce document ?
Nous rappeler la vérité et la doctrine de l’Eglise qui la protège, sur le mariage et la régulation des naissances. Il s’agit donc de la défense de la vie et de la famille, selon l’ordre naturel et la Volonté d’amour de Dieu révélée par sa Parole.
Le pape voulait répondre au problème spécifique de la légitimité ou non de la contraception artificielle.
Au cœur de l’année 1968 où plusieurs parlaient de “révolution sexuelle”, c’est-à-dire de la soi-disant “sexualité libérée” du “fardeau” de la transmission de la vie, le pape Paul VI osait courageusement réaffirmer au monde entier que le très grave devoir des époux est de transmettre la vie humaine et que l’exercice de leur sexualité ne peut pas être dissocié de l’ouverture à la vie.
Le pape émérite Benoit XVI expliquait : « Mon prédécesseur de vénérée mémoire, le serviteur de Dieu Paul VI, le 25 juillet 1968, publiait la Lettre encyclique “Humanae vitae”. Ce document devint rapidement un signe de contradiction. Elaboré à la lumière d’une décision difficile, il constitue un geste significatif de courage en réaffirmant la continuité de la doctrine et de la tradition de l’Eglise. Ce texte, souvent mal compris et sujet à des équivoques, fit beaucoup discuter, également parce qu’il se situait à l’aube d’une profonde contestation qui marqua la vie de générations entières.
Quarante ans après sa publication, cet enseignement manifeste non seulement sa vérité de façon immuable, mais il révèle également la clairvoyance avec laquelle le problème fut affronté. (…) Ce qui était vrai hier, reste également vrai aujourd’hui. La vérité exprimée dans “Humanae vitae” ne change pas ; au contraire, précisément à la lumière des nouvelles découvertes scientifiques, son enseignement se fait plus actuel et incite à réfléchir sur la valeur intrinsèque qu’il possède » (Benoit XVI, discours aux participants au congrès international lors du 40ème anniversaire de l’encyclique « Humanae Vitae »,10 mai 2008).
Le contenu principal de l’encyclique.
Quelques principes qui doivent guider la vie des époux chrétiens :
Il faut bien comprendre la vraie nature de l’amour conjugal dont la source suprême est Dieu Amour. Dieu Créateur a voulu le mariage pour que les époux se donnent dans une donation personnelle et réciproque en vue de la communion de leurs êtres pour collaborer avec Dieu à la génération et à l’éducation de nouvelles vies (HV 8-9) ;
Le principe fondamental de la morale conjugale est le suivant : Dieu a voulu donner une double signification à l’acte conjugal : l’union et la procréation. L’union sexuelle, réalisée dignement, unit profondément les époux et, en même temps, les rend aptes à la génération de nouvelles vies. C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. L’homme moderne devrait être en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental (HV 12) ;
Dissocier volontairement cette double fin de la sexualité, c’est contredire au plan de Dieu et à sa volonté et contredire à la nature de l’homme et de la femme et de leur rapport le plus intime. L’homme et la femme ne sont pas les maîtres des sources de la vie humaine, mais les ministres du dessein établi par le Créateur (HV 13) ;
Tout acte qui dissocie par quelque moyen que ce soit l’acte sexuel de son ouverture à la vie est immoral (HV 14) ;
Il est licite, pour espacer les naissances, pour de sérieux motifs, de recourir aux méthodes naturelles de régulation des naissances (HV 16). Il existe entre ces méthodes et les méthodes contraceptives artificielles une différence essentielle : le respect de la nature et du plan de Dieu pour l’homme et la femme dans sa totalité.
En déclarant légitimes les méthodes de régulation artificielle de la natalité, on ouvrira la voie à un abaissement général de la moralité et à bien d’autres maux ;
L’Eglise sait qu’en professant avec courage la Vérité sur l’amour conjugal, elle est, comme Jésus, signe de contradiction, mais elle ne peut pas se taire, car elle n’a pas créé la loi morale ! Elle est la dépositaire et l’interprète de cette loi et elle ne pourra jamais déclarer licite ce qui est opposé au vrai bien de l’homme.
Conséquences de la contraception.
Le Pape affirmait, prophétiquement, que si l’on légalise la contraception on ouvrirait la porte à de grands maux pour la société : nous les constatons aujourd’hui, avec grande douleur et tristesse : de nombreuses familles séparées, une grande croissance de l’infidélité conjugale, le divorce à portée de la main, l’esclavage de la femme comme un objet de plaisir, la diminution énorme du nombre de naissances… une société qui va seule et tout droit à la mort.
Mgr Socrates B. Villegas , archevêque aux Philippines, dans un discours appelé “ La contraception, c’est la corruption ”, nous parle avec grand courage et clairvoyance (Cathédrale Saint-Jean l’Evangéliste, Ajupan City, le 4 août 2012) :
« Croyez-moi, mes chers fils et filles, (…) nous prenons position contre la contraception et l’avortement parce que nous vous aimons, nous aimons Dieu et nous aimons ses commandements. (…) Nous combattons l’erreur pour que vous ne soyez pas induits en erreur. Nous combattons la contraception parce que nous savons qu’elle peut endommager votre âme. Croyez-moi. La contraception, c’est la corruption.
Les pilules contraceptives nous enseignent ceci : « C’est bien d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un, pourvu que vous soyez à l’abri des bébés. Les bébés, c’est casse-pieds. » (…) Mes chers jeunes, votre naissance n’était pas une erreur ou un mal. Vous n’êtes pas des casse-pieds. Votre naissance, c’était un don de Dieu. (…) Vous êtes notre bénédiction. Lorsque nous vous enseignons que la contraception, c’est la corruption, ce n’est pas que nous sommes insensibles au défi de la modernité ou sourds aux enquêtes sur le comportement social. Bien au contraire, nous essayons de vous protéger parce que nous savons qu’elle peut vous détruire plus vite que vous ne le pensez. L’Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu’aujourd’hui elle compte sur l’afflux d’immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu’elle n’a pas d’enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades.
Paul VI l’a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l’infidélité conjugale et une baisse générale de l’état moral. C’est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n’empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs ! (…) La contraception, c’est la corruption. La contraception est la mère de l’avortement. La contraception met le plaisir sexuel à bon marché, sans la responsabilité. La contraception dit que les bébés et les enfants sont casse-pieds. La contraception est contre la jeunesse. La contraception est contre les enfants. La contraception est contre nous. Combattez la contraception, ou bien nous périrons ».
4- Témoignage d’Olivier et Christilla Roussy.
Olivier et Christilla Roussy témoignent de cette vérité. Ils sont parents de sept enfants, et ont été appelés par l’Eglise à participer comme auditeurs au synode sur la famille. Mercredi 9 octobre 2014, dans le cadre de la 8ème congrégation générale sur « l’Eglise et la famille face au défi éducatif » ils ont apporté aux Pères synodaux leur témoignage d’époux, de parents et d’accompagnateurs au service de la Nouvelle évangélisation. A propos de l’enseignement de l’Eglise sur l’accueil à la vie, ils n’hésitent pas à affirmer :
« Durant nos fiançailles, nous avions choisi de nous former à la régulation naturelle des naissances. Une fois mariés, et après l’arrivée du troisième enfant, Christilla était épuisée. Nous n’arrivions plus à vivre paisiblement nos unions conjugales. Nous avons alors décidé que Christilla prendrait une pilule contraceptive pour quelques mois. Ce choix de la contraception était censé nous apaiser ; il eut l’effet contraire. Nous avons très mal vécu cette période. Christilla était souvent de mauvaise humeur, le désir était absent et la joie disparaissait. Nous avions l’impression de ne plus être en vérité avec nous-mêmes. Nous n’étions plus unifiés. Nous avons compris que nous avions fermé une porte au Seigneur dans notre vie conjugale. Nous avons alors décidé de reprendre une régulation naturelle des naissances. C’est apparemment un chemin plus difficile qui nous invite à être continents lors des périodes fertiles alors même que nous désirons plus fortement nous unir. C’est souvent dur à accepter et à choisir à chaque fois. Mais nous le vivons à deux. C’est une aventure commune qui nous pousse à vouloir le bonheur de l’autre. Bien plus qu’une méthode, ce mode de vie nous permet chaque jour de nous accueillir l’un l’autre, de communiquer, de nous connaître, de nous attendre, de nous faire confiance, d’être délicats. Nous avons choisi cette voie, nous ne la subissons pas et nous en sommes profondément heureux malgré les efforts qu’elle requiert ».
Conclusion :
Nous pouvons terminer avec les paroles du pape François lors de la Messe de béatification du pape Paul VI : « A l’égard de ce grand Pape, de ce courageux chrétien, de cet apôtre infatigable, nous ne pouvons dire aujourd’hui devant Dieu qu’une parole aussi simple que sincère et importante : merci ! Merci à notre cher et bien-aimé Pape Paul VI ! Merci pour ton témoignage humble et prophétique d’amour du Christ et de son Église ! ».
Et l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz affirmait à son tour :
« Paul VI a eu l’audace des prophètes en affirmant la grandeur de l’amour humain et en refusant toute division entre l’amour qui unit deux êtres et l’ouverture au don de la vie, écartant par avance toute marchandisation du corps humain et toute dérive bioéthique. Paul VI a eu l’audace du visionnaire pour refuser au nom de la grandeur de l’amour humain toute utilisation des pilules et des préservatifs qui ouvriraient la voie à un véritable tsunami du consumérisme des corps pour un plaisir éphémère sans lien avec la grandeur et la beauté de l’amour. Aujourd’hui, n’ayons pas peur de dire un oui vrai à “Humanae Vitae”, ayons le courage de dire oui à l’amour humain et au don de la vie. Ayons confiance, croyons à la vie ».
Que la TS Vierge Marie, Mère de l’Amour et Reine des familles, nous accorde cette grâce.
Ainsi soit-il.
Dans ce dossier
Publié le 30 juillet 2018