Homélie pour la fête de Noël 2015
On ne connaît bien que ce que l’on peut approcher ; aussi, afin que l’on n’ait plus peur de lui, Dieu s’approche de nous comme un enfant. Qui aurait peur d’un enfant ? Qui craindrait un enfant ? Si nous voulons vraiment connaître l’amour de Dieu, il nous faut vraiment côtoyer, fréquenter, vivre avec l’enfant Jésus.
Le grand écrivain Paul Valéry n’est certes pas un docteur de l’Eglise, mais il disait justement : « Le mot Amour ne s’est trouvé associé avec Dieu que depuis le Christ », c’est donc aujourd’hui que l’amour de Dieu se révèle en cet enfant de la crèche, car le visage du Christ est le visage de Dieu, de Dieu qui se donne à chacun de nous, à chacune de nos personnes.
Mais, pourquoi Dieu se fait-il homme ?
Tout d’abord pour nous sauver. Dieu rejoint l’homme dans sa misère (miséricorde) afin de rétablir l’homme dans sa dignité. Parce que Dieu est l’artisan de l’homme, Dieu seul peut le changer, le sauver. Aucune libération extérieure, aucun décret gouvernemental prétendant changer la civilisation, aucune manipulation de la nature ne peuvent sauver l’homme seul le Cœur de Dieu peut le faire.
Le deuxième motif pour lequel Dieu se fait homme en ce jour, c’est pour nous révéler son amour et il le fait en livrant son propre Fils. Connaître Dieu, ce n’est pas d’abord acquérir des notions à son sujet, c’est entrer en communion intime avec Lui. On ne connaît bien que ce que l’on peut approcher ; aussi, afin que l’on n’ait plus peur de lui, Dieu s’approche de nous comme un enfant. Qui aurait peur d’un enfant ? Qui craindrait un enfant ? Si nous voulons vraiment connaître l’amour de Dieu, il nous faut vraiment côtoyer, fréquenter, vivre avec l’enfant Jésus. N’attendons pas que tous les malheurs du monde nous tombent dessus pour nous raccrocher au premier marchand d’illusions venu ; Dieu, aujourd’hui, se donne à nous dans une crèche, abaissons notre orgueil et prosternons nous devant lui, confions nous en son Amour, en sa Miséricorde.
Un troisième motif, pour lequel Dieu se fait homme, est que l’homme puisse imiter Dieu : « Soyez saints comme je suis saint…Aimez–vous les uns les autres comme je vous ai aimés », nous dit le Seigneur. Nous sommes faits pour nous comporter ni comme des bêtes, ni comme des anges, mais comme Dieu lui-même. N’ayons pas peur de Dieu qui se fait homme à Noël, mettons en lui toute notre confiance.
Ce qu’il nous faut craindre, c’est plutôt l’homme qui se fait dieu en voulant prendre le contrôle de la vie et de la mort (lois sur la bioéthique, l’avortement, l’euthanasie) en voulant effacer, supprimer l’image de Dieu qui est au fond de notre cœur, cet homme qui fait de nous une marchandise ou un consommateur!
Ce qu’il nous faut craindre également c’est l’image d’un dieu construit par l’homme, d’un dieu violent, barbare, d’un dieu poseur de bombes, pourrait-on dire. Non Dieu n’est pas à notre image, mais nous sommes à l’image de Dieu, et si Jésus se fait petit enfant à Noël, c’est afin que nous retrouvions cette image bien souvent abimée et défigurée. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » nous dit encore le Seigneur.
Cette fête de Noël est donc pour nous un appel, une espérance et une joie.
Appel à accueillir le Christ en notre vie afin d’être en paix face à Dieu et instrument de paix pour les hommes.
Espérance, parce qu’aujourd’hui une étoile brille à Bethléem et que cette étoile ne s’éteindra pas. A nous de la suivre, elle nous mène au Paradis.
Joie, parce qu’un Sauveur nous est né, que Dieu nous est donné ; partageons cette Bonne Nouvelle !
Amen.
Publié le 25 décembre 2015
Homélie pour la fête de Noël 2015
On ne connaît bien que ce que l’on peut approcher ; aussi, afin que l’on n’ait plus peur de lui, Dieu s’approche de nous comme un enfant. Qui aurait peur d’un enfant ? Qui craindrait un enfant ? Si nous voulons vraiment connaître l’amour de Dieu, il nous faut vraiment côtoyer, fréquenter, vivre avec l’enfant Jésus.
Le grand écrivain Paul Valéry n’est certes pas un docteur de l’Eglise, mais il disait justement : « Le mot Amour ne s’est trouvé associé avec Dieu que depuis le Christ », c’est donc aujourd’hui que l’amour de Dieu se révèle en cet enfant de la crèche, car le visage du Christ est le visage de Dieu, de Dieu qui se donne à chacun de nous, à chacune de nos personnes.
Mais, pourquoi Dieu se fait-il homme ?
Tout d’abord pour nous sauver. Dieu rejoint l’homme dans sa misère (miséricorde) afin de rétablir l’homme dans sa dignité. Parce que Dieu est l’artisan de l’homme, Dieu seul peut le changer, le sauver. Aucune libération extérieure, aucun décret gouvernemental prétendant changer la civilisation, aucune manipulation de la nature ne peuvent sauver l’homme seul le Cœur de Dieu peut le faire.
Le deuxième motif pour lequel Dieu se fait homme en ce jour, c’est pour nous révéler son amour et il le fait en livrant son propre Fils. Connaître Dieu, ce n’est pas d’abord acquérir des notions à son sujet, c’est entrer en communion intime avec Lui. On ne connaît bien que ce que l’on peut approcher ; aussi, afin que l’on n’ait plus peur de lui, Dieu s’approche de nous comme un enfant. Qui aurait peur d’un enfant ? Qui craindrait un enfant ? Si nous voulons vraiment connaître l’amour de Dieu, il nous faut vraiment côtoyer, fréquenter, vivre avec l’enfant Jésus. N’attendons pas que tous les malheurs du monde nous tombent dessus pour nous raccrocher au premier marchand d’illusions venu ; Dieu, aujourd’hui, se donne à nous dans une crèche, abaissons notre orgueil et prosternons nous devant lui, confions nous en son Amour, en sa Miséricorde.
Un troisième motif, pour lequel Dieu se fait homme, est que l’homme puisse imiter Dieu : « Soyez saints comme je suis saint…Aimez–vous les uns les autres comme je vous ai aimés », nous dit le Seigneur. Nous sommes faits pour nous comporter ni comme des bêtes, ni comme des anges, mais comme Dieu lui-même. N’ayons pas peur de Dieu qui se fait homme à Noël, mettons en lui toute notre confiance.
Ce qu’il nous faut craindre, c’est plutôt l’homme qui se fait dieu en voulant prendre le contrôle de la vie et de la mort (lois sur la bioéthique, l’avortement, l’euthanasie) en voulant effacer, supprimer l’image de Dieu qui est au fond de notre cœur, cet homme qui fait de nous une marchandise ou un consommateur!
Ce qu’il nous faut craindre également c’est l’image d’un dieu construit par l’homme, d’un dieu violent, barbare, d’un dieu poseur de bombes, pourrait-on dire. Non Dieu n’est pas à notre image, mais nous sommes à l’image de Dieu, et si Jésus se fait petit enfant à Noël, c’est afin que nous retrouvions cette image bien souvent abimée et défigurée. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » nous dit encore le Seigneur.
Cette fête de Noël est donc pour nous un appel, une espérance et une joie.
Appel à accueillir le Christ en notre vie afin d’être en paix face à Dieu et instrument de paix pour les hommes.
Espérance, parce qu’aujourd’hui une étoile brille à Bethléem et que cette étoile ne s’éteindra pas. A nous de la suivre, elle nous mène au Paradis.
Joie, parce qu’un Sauveur nous est né, que Dieu nous est donné ; partageons cette Bonne Nouvelle !
Amen.
Publié le 25 décembre 2015
Homélie pour la fête de Noël 2015
On ne connaît bien que ce que l’on peut approcher ; aussi, afin que l’on n’ait plus peur de lui, Dieu s’approche de nous comme un enfant. Qui aurait peur d’un enfant ? Qui craindrait un enfant ? Si nous voulons vraiment connaître l’amour de Dieu, il nous faut vraiment côtoyer, fréquenter, vivre avec l’enfant Jésus.
Le grand écrivain Paul Valéry n’est certes pas un docteur de l’Eglise, mais il disait justement : « Le mot Amour ne s’est trouvé associé avec Dieu que depuis le Christ », c’est donc aujourd’hui que l’amour de Dieu se révèle en cet enfant de la crèche, car le visage du Christ est le visage de Dieu, de Dieu qui se donne à chacun de nous, à chacune de nos personnes.
Mais, pourquoi Dieu se fait-il homme ?
Tout d’abord pour nous sauver. Dieu rejoint l’homme dans sa misère (miséricorde) afin de rétablir l’homme dans sa dignité. Parce que Dieu est l’artisan de l’homme, Dieu seul peut le changer, le sauver. Aucune libération extérieure, aucun décret gouvernemental prétendant changer la civilisation, aucune manipulation de la nature ne peuvent sauver l’homme seul le Cœur de Dieu peut le faire.
Le deuxième motif pour lequel Dieu se fait homme en ce jour, c’est pour nous révéler son amour et il le fait en livrant son propre Fils. Connaître Dieu, ce n’est pas d’abord acquérir des notions à son sujet, c’est entrer en communion intime avec Lui. On ne connaît bien que ce que l’on peut approcher ; aussi, afin que l’on n’ait plus peur de lui, Dieu s’approche de nous comme un enfant. Qui aurait peur d’un enfant ? Qui craindrait un enfant ? Si nous voulons vraiment connaître l’amour de Dieu, il nous faut vraiment côtoyer, fréquenter, vivre avec l’enfant Jésus. N’attendons pas que tous les malheurs du monde nous tombent dessus pour nous raccrocher au premier marchand d’illusions venu ; Dieu, aujourd’hui, se donne à nous dans une crèche, abaissons notre orgueil et prosternons nous devant lui, confions nous en son Amour, en sa Miséricorde.
Un troisième motif, pour lequel Dieu se fait homme, est que l’homme puisse imiter Dieu : « Soyez saints comme je suis saint…Aimez–vous les uns les autres comme je vous ai aimés », nous dit le Seigneur. Nous sommes faits pour nous comporter ni comme des bêtes, ni comme des anges, mais comme Dieu lui-même. N’ayons pas peur de Dieu qui se fait homme à Noël, mettons en lui toute notre confiance.
Ce qu’il nous faut craindre, c’est plutôt l’homme qui se fait dieu en voulant prendre le contrôle de la vie et de la mort (lois sur la bioéthique, l’avortement, l’euthanasie) en voulant effacer, supprimer l’image de Dieu qui est au fond de notre cœur, cet homme qui fait de nous une marchandise ou un consommateur!
Ce qu’il nous faut craindre également c’est l’image d’un dieu construit par l’homme, d’un dieu violent, barbare, d’un dieu poseur de bombes, pourrait-on dire. Non Dieu n’est pas à notre image, mais nous sommes à l’image de Dieu, et si Jésus se fait petit enfant à Noël, c’est afin que nous retrouvions cette image bien souvent abimée et défigurée. « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » nous dit encore le Seigneur.
Cette fête de Noël est donc pour nous un appel, une espérance et une joie.
Appel à accueillir le Christ en notre vie afin d’être en paix face à Dieu et instrument de paix pour les hommes.
Espérance, parce qu’aujourd’hui une étoile brille à Bethléem et que cette étoile ne s’éteindra pas. A nous de la suivre, elle nous mène au Paradis.
Joie, parce qu’un Sauveur nous est né, que Dieu nous est donné ; partageons cette Bonne Nouvelle !
Amen.
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Publié le 25 décembre 2015