Homélie du 15ème dimanche du temps ordinaire 2015
Les vacances sont une sorte de “grand dimanche” où l’on doit s’ouvrir davantage à l’Esprit et à notre prochain: ne mettons pas Dieu en vacances!
Les mois de juillet et d’août sont, pour certains d’entre nous, synonymes de vacances (vacances qui débutent ou vacances à venir), il faut savoir souffler un peu.
Je me souviens que le Pape Jean-Paul II avait prononcé une allocution rappelant que les vacances sont un droit pour celui qui travaille. Etant donné le rythme souvent très soutenu de nos occupations durant l’année, nous pourrions même dire que les vacances sont nécessaires pour reposer nos corps et nos esprits : nous en avons besoin et cela n’est certainement pas du temps perdu.
Encore faut-il que nous passions de bonnes et saines vacances. Etre en congé, ce n’est pas rien faire, c’est faire autre chose en prenant son temps, mais sans le perdre : c’est prendre du temps pour être en famille, avoir des activités en commun pour renforcer les liens familiaux ; c’est se libérer du stress pour contempler la nature, pour s’ouvrir à l’art, à l’histoire, à notre patrimoine, c’est retrouver ses racines alors que l’activité du monde nous fait vivre en surface ; c’est se libérer des tâches terrestres, professionnelles parfois tellement absorbantes pour reprendre conscience du fait que le monde est l’œuvre de Dieu et que c’est du Seigneur que tout dépend.
Ne rien faire en vacances, en bronzant au soleil, en étant désœuvré, ce serait ouvrir la porte au péché tant il est vrai que « l’oisiveté est la mère de tous les vices ». Si le Saint-Père nous rappelle les bienfaits que nous pouvons tirer des vacances, il met également en garde vis-à-vis des dangers qui peuvent se présenter durant celles-ci : comment se fait-il qu’il y a souvent un relâchement dans la vie spirituelle ainsi qu’une recrudescence des péchés d’impureté durant les vacances ? La nonchalance, le laisser-aller dans nos divertissements, dans nos conversations, dans notre tenue vestimentaire trop légère nous font tomber dans l’irrespect des corps et des âmes, dans l’indécence.
Au contraire, les vacances sont une sorte de « grand dimanche » où l’on doit s’ouvrir davantage à l’Esprit et à notre prochain : ne mettons pas Dieu en vacances !
Prendre un peu de temps chaque jour pour rencontrer le Christ par la lecture de l’Ecriture Sainte, du catéchisme, de la vie d’un Saint ce n’est pas perdre son temps, c’est gagner l’éternité tout en étant victorieux de la pression du stress. Prendre cinq à dix minutes de prière à l’église de notre lieu de vacances ce n’est pas perdre du temps, c’est se recentrer sur l’essentiel et repartir plus calme dans ses relations avec nos proches, d’où les conflits évités.
Dire ensemble la prière du soir ce n’est pas perdre du temps, c’est bâtir la famille sur le rocher de Dieu, ce qui est le meilleur investissement.
Puissent les semaines à venir reposer notre corps, notre psychisme et élever notre âme.
Amen.
Publié le 12 juillet 2015
Homélie du 15ème dimanche du temps ordinaire 2015
Les vacances sont une sorte de “grand dimanche” où l’on doit s’ouvrir davantage à l’Esprit et à notre prochain: ne mettons pas Dieu en vacances!
Les mois de juillet et d’août sont, pour certains d’entre nous, synonymes de vacances (vacances qui débutent ou vacances à venir), il faut savoir souffler un peu.
Je me souviens que le Pape Jean-Paul II avait prononcé une allocution rappelant que les vacances sont un droit pour celui qui travaille. Etant donné le rythme souvent très soutenu de nos occupations durant l’année, nous pourrions même dire que les vacances sont nécessaires pour reposer nos corps et nos esprits : nous en avons besoin et cela n’est certainement pas du temps perdu.
Encore faut-il que nous passions de bonnes et saines vacances. Etre en congé, ce n’est pas rien faire, c’est faire autre chose en prenant son temps, mais sans le perdre : c’est prendre du temps pour être en famille, avoir des activités en commun pour renforcer les liens familiaux ; c’est se libérer du stress pour contempler la nature, pour s’ouvrir à l’art, à l’histoire, à notre patrimoine, c’est retrouver ses racines alors que l’activité du monde nous fait vivre en surface ; c’est se libérer des tâches terrestres, professionnelles parfois tellement absorbantes pour reprendre conscience du fait que le monde est l’œuvre de Dieu et que c’est du Seigneur que tout dépend.
Ne rien faire en vacances, en bronzant au soleil, en étant désœuvré, ce serait ouvrir la porte au péché tant il est vrai que « l’oisiveté est la mère de tous les vices ». Si le Saint-Père nous rappelle les bienfaits que nous pouvons tirer des vacances, il met également en garde vis-à-vis des dangers qui peuvent se présenter durant celles-ci : comment se fait-il qu’il y a souvent un relâchement dans la vie spirituelle ainsi qu’une recrudescence des péchés d’impureté durant les vacances ? La nonchalance, le laisser-aller dans nos divertissements, dans nos conversations, dans notre tenue vestimentaire trop légère nous font tomber dans l’irrespect des corps et des âmes, dans l’indécence.
Au contraire, les vacances sont une sorte de « grand dimanche » où l’on doit s’ouvrir davantage à l’Esprit et à notre prochain : ne mettons pas Dieu en vacances !
Prendre un peu de temps chaque jour pour rencontrer le Christ par la lecture de l’Ecriture Sainte, du catéchisme, de la vie d’un Saint ce n’est pas perdre son temps, c’est gagner l’éternité tout en étant victorieux de la pression du stress. Prendre cinq à dix minutes de prière à l’église de notre lieu de vacances ce n’est pas perdre du temps, c’est se recentrer sur l’essentiel et repartir plus calme dans ses relations avec nos proches, d’où les conflits évités.
Dire ensemble la prière du soir ce n’est pas perdre du temps, c’est bâtir la famille sur le rocher de Dieu, ce qui est le meilleur investissement.
Puissent les semaines à venir reposer notre corps, notre psychisme et élever notre âme.
Amen.
Publié le 12 juillet 2015
Homélie du 15ème dimanche du temps ordinaire 2015
Les vacances sont une sorte de “grand dimanche” où l’on doit s’ouvrir davantage à l’Esprit et à notre prochain: ne mettons pas Dieu en vacances!
Les mois de juillet et d’août sont, pour certains d’entre nous, synonymes de vacances (vacances qui débutent ou vacances à venir), il faut savoir souffler un peu.
Je me souviens que le Pape Jean-Paul II avait prononcé une allocution rappelant que les vacances sont un droit pour celui qui travaille. Etant donné le rythme souvent très soutenu de nos occupations durant l’année, nous pourrions même dire que les vacances sont nécessaires pour reposer nos corps et nos esprits : nous en avons besoin et cela n’est certainement pas du temps perdu.
Encore faut-il que nous passions de bonnes et saines vacances. Etre en congé, ce n’est pas rien faire, c’est faire autre chose en prenant son temps, mais sans le perdre : c’est prendre du temps pour être en famille, avoir des activités en commun pour renforcer les liens familiaux ; c’est se libérer du stress pour contempler la nature, pour s’ouvrir à l’art, à l’histoire, à notre patrimoine, c’est retrouver ses racines alors que l’activité du monde nous fait vivre en surface ; c’est se libérer des tâches terrestres, professionnelles parfois tellement absorbantes pour reprendre conscience du fait que le monde est l’œuvre de Dieu et que c’est du Seigneur que tout dépend.
Ne rien faire en vacances, en bronzant au soleil, en étant désœuvré, ce serait ouvrir la porte au péché tant il est vrai que « l’oisiveté est la mère de tous les vices ». Si le Saint-Père nous rappelle les bienfaits que nous pouvons tirer des vacances, il met également en garde vis-à-vis des dangers qui peuvent se présenter durant celles-ci : comment se fait-il qu’il y a souvent un relâchement dans la vie spirituelle ainsi qu’une recrudescence des péchés d’impureté durant les vacances ? La nonchalance, le laisser-aller dans nos divertissements, dans nos conversations, dans notre tenue vestimentaire trop légère nous font tomber dans l’irrespect des corps et des âmes, dans l’indécence.
Au contraire, les vacances sont une sorte de « grand dimanche » où l’on doit s’ouvrir davantage à l’Esprit et à notre prochain : ne mettons pas Dieu en vacances !
Prendre un peu de temps chaque jour pour rencontrer le Christ par la lecture de l’Ecriture Sainte, du catéchisme, de la vie d’un Saint ce n’est pas perdre son temps, c’est gagner l’éternité tout en étant victorieux de la pression du stress. Prendre cinq à dix minutes de prière à l’église de notre lieu de vacances ce n’est pas perdre du temps, c’est se recentrer sur l’essentiel et repartir plus calme dans ses relations avec nos proches, d’où les conflits évités.
Dire ensemble la prière du soir ce n’est pas perdre du temps, c’est bâtir la famille sur le rocher de Dieu, ce qui est le meilleur investissement.
Puissent les semaines à venir reposer notre corps, notre psychisme et élever notre âme.
Amen.
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Publié le 12 juillet 2015