Année 2025_Homélie pour le 21ème dimanche du temps ordinaire (JGA).

jésus enseignant ses diciples

Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?

Le salut n’est ni réservé à une élite ni déterminé par des privilèges. Ce qui compte, c’est une décision personnelle, suivie d’une vie cohérente, marquée par l’effort de suivre Jésus, de porter sa croix et de se consacrer au service des autres. L’important est de trouver soi-même le bon chemin, celui qui mène à la porte étroite du salut.

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Cette scène de l’Evangile est d’une actualité brûlante. Jésus, en chemin vers Jérusalem, dialogue avec ceux qui l’accompagnent et partagent leurs préoccupations. Comme eux, nous sommes, nous aussi, en route vers la patrie céleste. Sur le chemin de la vie, deux attitudes s’offrent à nous: celle du touriste, décontracté, cherchant uniquement son plaisir ou celle du pèlerin, léger de bagages, qui ne s’attarde pas en route, car il aspire à atteindre rapidement sa destination.

On pourrait alors se demander: ne puis-je pas avancer à mon rythme, en profitant des plaisirs du moment, convaincu que le Seigneur, dans sa bonté et sa miséricorde, m’ouvrira grand les portes de son banquet éternel? Beaucoup, aujourd’hui comme à l’époque de Jésus, pensent que le salut est assuré pour la grande majorité, voire pour tous. Certains de ceux qui entouraient Jésus semblaient partager cette idée. C’est pourquoi l’un d’eux, inquiet, osa lui demander: « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? »
Jésus, sans répondre directement, l’invite à réfléchir. L’important, dit-il, n’est pas de connaître le nombre des sauvés, mais de trouver soi-même le bon chemin, celui qui mène à la porte étroite du salut. Cette porte, c’est le Christ lui-même, par qui nous accédons à la miséricorde, à la protection et à l’amour du Père. Cette porte est étroite, car elle exige de nous sacrifice, humilité et renoncement à l’orgueil et au péché. Elle est étroite, mais toujours grande ouverte pour ceux qui acceptent de suivre Jésus en portant leur croix, comme lui.

Jésus déplace ainsi l’attention du « combien » au « comment » être sauvé. Il ne s’agit pas de spéculer sur le nombre, mais de comprendre la manière d’entrer par cette porte étroite. Il nous enseigne deux choses essentielles: d’une part, ce qui ne suffit pas pour le salut; d’autre part, ce qui est nécessaire. Appartenir à un peuple, une race, une tradition ou une institution, même celle du peuple élu, ne garantit pas le salut. Le salut n’est ni réservé à une élite ni déterminé par des privilèges. Il ne suffit pas de dire: « Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places. » Ce qui compte, c’est une décision personnelle, suivie d’une vie cohérente, marquée par l’effort de suivre Jésus, de porter sa croix et de se consacrer au service des autres.
Le salut est à la portée de tous, mais il n’est pas automatique. La vie n’est pas un jeu ou une fiction où l’on peut agir sans conséquences. Elle est une affaire sérieuse qui demande de la responsabilité. Au jour du jugement, nous serons jugés selon nos œuvres. Il ne suffira pas de prétendre être « ami » de Jésus. Les «serviteurs de l’iniquité » connaîtront « les pleurs et les grincements de dents », tandis que ceux qui auront recherché la justice, au prix de sacrifices, seront accueillis. Dieu n’exclut personne, mais ceux qui refusent la porte étroite n’y entreront pas.

Ces paroles du Christ sont une mise en garde contre un certain « bonisme » qui gagne du terrain, non seulement dans le monde, mais parfois au sein même de l’Eglise. Trop souvent, on présume que presque tous seront sauvés, comme si la condamnation était une notion dépassée, incompatible avec l’image d’un Dieu indulgent, presque indifférent au péché. Pourtant, Jésus nous avertit: beaucoup s’engagent sur le chemin large de la perdition, tandis que peu empruntent la voie étroite du salut. Cette réalité nous appelle à prêcher l’Evangile avec force, pour susciter la grâce de la conversion, sans céder à la tentation d’un évangile édulcoré, trop confortable pour les oreilles des incrédules ou des croyants.
Comme le rappelle saint Pierre: « Car le temps est venu où le jugement commence par la maison de Dieu. Et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Evangile de Dieu? Et si le juste est sauvé à grand-peine, que deviendront l’impie et le pécheur? » (1 P 4, 17-18).

Saint Pie X, dans son Motu Proprio Sacrorum Antistitum, dénonce avec une clarté prophétique ceux qui parlent de la religion comme si elle devait être mesurée selon les convenances de cette vie passagère, oubliant la vie éternelle. Ils vantent les bienfaits de la foi chrétienne, mais taisent ses exigences; ils célèbrent la charité du Christ, mais passent sous silence sa justice. Une telle prédication, souligne-t-il, produit peu de fruits, car elle persuade les auditeurs qu’ils peuvent être de bons chrétiens sans changer de vie, simplement en disant: « Je crois en Jésus-Christ ».
Ces prédicateurs, cherchant à plaire plutôt qu’à convertir, évitent de parler du péché, de la mort, du jugement ou des réalités éternelles. Ils privilégient des discours flatteurs, plus proches de l’éloquence profane que de la prédication apostolique. Saint Jérôme l’affirmait déjà: « Quand tu enseignes dans l’Eglise, tu ne dois pas provoquer les applaudissements du peuple, mais sa componction ; les larmes de ceux qui t’écoutent doivent être ton éloge». Plus le monde se montre optimiste sur le salut, plus il est urgent de prêcher la possibilité de la condamnation – non pour plonger les âmes dans la peur, mais pour susciter la joie de savoir que le sacrifice du Fils de Dieu nous libère de cette condamnation. Car celui qui ne se sait pas condamné, pourquoi chercherait-il le salut?

Ne privons pas le monde du message clair et percutant du Christ. La porte du salut est étroite et peu la franchissent. La voie de la perdition est large et beaucoup s’y engagent. Nous sommes appelés à être des pêcheurs d’hommes. Ne laissons pas les âmes périr en leur prêchant un faux évangile.

Publié le 01 septembre 2025

Année 2025_Homélie pour le 21ème dimanche du temps ordinaire (JGA).

Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?

Le salut n’est ni réservé à une élite ni déterminé par des privilèges. Ce qui compte, c’est une décision personnelle, suivie d’une vie cohérente, marquée par l’effort de suivre Jésus, de porter sa croix et de se consacrer au service des autres. L’important est de trouver soi-même le bon chemin, celui qui mène à la porte étroite du salut.

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Cette scène de l’Evangile est d’une actualité brûlante. Jésus, en chemin vers Jérusalem, dialogue avec ceux qui l’accompagnent et partagent leurs préoccupations. Comme eux, nous sommes, nous aussi, en route vers la patrie céleste. Sur le chemin de la vie, deux attitudes s’offrent à nous: celle du touriste, décontracté, cherchant uniquement son plaisir ou celle du pèlerin, léger de bagages, qui ne s’attarde pas en route, car il aspire à atteindre rapidement sa destination.

On pourrait alors se demander: ne puis-je pas avancer à mon rythme, en profitant des plaisirs du moment, convaincu que le Seigneur, dans sa bonté et sa miséricorde, m’ouvrira grand les portes de son banquet éternel? Beaucoup, aujourd’hui comme à l’époque de Jésus, pensent que le salut est assuré pour la grande majorité, voire pour tous. Certains de ceux qui entouraient Jésus semblaient partager cette idée. C’est pourquoi l’un d’eux, inquiet, osa lui demander: « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? »
Jésus, sans répondre directement, l’invite à réfléchir. L’important, dit-il, n’est pas de connaître le nombre des sauvés, mais de trouver soi-même le bon chemin, celui qui mène à la porte étroite du salut. Cette porte, c’est le Christ lui-même, par qui nous accédons à la miséricorde, à la protection et à l’amour du Père. Cette porte est étroite, car elle exige de nous sacrifice, humilité et renoncement à l’orgueil et au péché. Elle est étroite, mais toujours grande ouverte pour ceux qui acceptent de suivre Jésus en portant leur croix, comme lui.

Jésus déplace ainsi l’attention du « combien » au « comment » être sauvé. Il ne s’agit pas de spéculer sur le nombre, mais de comprendre la manière d’entrer par cette porte étroite. Il nous enseigne deux choses essentielles: d’une part, ce qui ne suffit pas pour le salut; d’autre part, ce qui est nécessaire. Appartenir à un peuple, une race, une tradition ou une institution, même celle du peuple élu, ne garantit pas le salut. Le salut n’est ni réservé à une élite ni déterminé par des privilèges. Il ne suffit pas de dire: « Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places. » Ce qui compte, c’est une décision personnelle, suivie d’une vie cohérente, marquée par l’effort de suivre Jésus, de porter sa croix et de se consacrer au service des autres.
Le salut est à la portée de tous, mais il n’est pas automatique. La vie n’est pas un jeu ou une fiction où l’on peut agir sans conséquences. Elle est une affaire sérieuse qui demande de la responsabilité. Au jour du jugement, nous serons jugés selon nos œuvres. Il ne suffira pas de prétendre être « ami » de Jésus. Les «serviteurs de l’iniquité » connaîtront « les pleurs et les grincements de dents », tandis que ceux qui auront recherché la justice, au prix de sacrifices, seront accueillis. Dieu n’exclut personne, mais ceux qui refusent la porte étroite n’y entreront pas.

Ces paroles du Christ sont une mise en garde contre un certain « bonisme » qui gagne du terrain, non seulement dans le monde, mais parfois au sein même de l’Eglise. Trop souvent, on présume que presque tous seront sauvés, comme si la condamnation était une notion dépassée, incompatible avec l’image d’un Dieu indulgent, presque indifférent au péché. Pourtant, Jésus nous avertit: beaucoup s’engagent sur le chemin large de la perdition, tandis que peu empruntent la voie étroite du salut. Cette réalité nous appelle à prêcher l’Evangile avec force, pour susciter la grâce de la conversion, sans céder à la tentation d’un évangile édulcoré, trop confortable pour les oreilles des incrédules ou des croyants.
Comme le rappelle saint Pierre: « Car le temps est venu où le jugement commence par la maison de Dieu. Et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Evangile de Dieu? Et si le juste est sauvé à grand-peine, que deviendront l’impie et le pécheur? » (1 P 4, 17-18).

Saint Pie X, dans son Motu Proprio Sacrorum Antistitum, dénonce avec une clarté prophétique ceux qui parlent de la religion comme si elle devait être mesurée selon les convenances de cette vie passagère, oubliant la vie éternelle. Ils vantent les bienfaits de la foi chrétienne, mais taisent ses exigences; ils célèbrent la charité du Christ, mais passent sous silence sa justice. Une telle prédication, souligne-t-il, produit peu de fruits, car elle persuade les auditeurs qu’ils peuvent être de bons chrétiens sans changer de vie, simplement en disant: « Je crois en Jésus-Christ ».
Ces prédicateurs, cherchant à plaire plutôt qu’à convertir, évitent de parler du péché, de la mort, du jugement ou des réalités éternelles. Ils privilégient des discours flatteurs, plus proches de l’éloquence profane que de la prédication apostolique. Saint Jérôme l’affirmait déjà: « Quand tu enseignes dans l’Eglise, tu ne dois pas provoquer les applaudissements du peuple, mais sa componction ; les larmes de ceux qui t’écoutent doivent être ton éloge». Plus le monde se montre optimiste sur le salut, plus il est urgent de prêcher la possibilité de la condamnation – non pour plonger les âmes dans la peur, mais pour susciter la joie de savoir que le sacrifice du Fils de Dieu nous libère de cette condamnation. Car celui qui ne se sait pas condamné, pourquoi chercherait-il le salut?

Ne privons pas le monde du message clair et percutant du Christ. La porte du salut est étroite et peu la franchissent. La voie de la perdition est large et beaucoup s’y engagent. Nous sommes appelés à être des pêcheurs d’hommes. Ne laissons pas les âmes périr en leur prêchant un faux évangile.

Publié le 01 septembre 2025

Année 2025_Homélie pour le 21ème dimanche du temps ordinaire (JGA).

jésus enseignant ses diciples

Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés?

Le salut n’est ni réservé à une élite ni déterminé par des privilèges. Ce qui compte, c’est une décision personnelle, suivie d’une vie cohérente, marquée par l’effort de suivre Jésus, de porter sa croix et de se consacrer au service des autres. L’important est de trouver soi-même le bon chemin, celui qui mène à la porte étroite du salut.

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Cette scène de l’Evangile est d’une actualité brûlante. Jésus, en chemin vers Jérusalem, dialogue avec ceux qui l’accompagnent et partagent leurs préoccupations. Comme eux, nous sommes, nous aussi, en route vers la patrie céleste. Sur le chemin de la vie, deux attitudes s’offrent à nous: celle du touriste, décontracté, cherchant uniquement son plaisir ou celle du pèlerin, léger de bagages, qui ne s’attarde pas en route, car il aspire à atteindre rapidement sa destination.

On pourrait alors se demander: ne puis-je pas avancer à mon rythme, en profitant des plaisirs du moment, convaincu que le Seigneur, dans sa bonté et sa miséricorde, m’ouvrira grand les portes de son banquet éternel? Beaucoup, aujourd’hui comme à l’époque de Jésus, pensent que le salut est assuré pour la grande majorité, voire pour tous. Certains de ceux qui entouraient Jésus semblaient partager cette idée. C’est pourquoi l’un d’eux, inquiet, osa lui demander: « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? »
Jésus, sans répondre directement, l’invite à réfléchir. L’important, dit-il, n’est pas de connaître le nombre des sauvés, mais de trouver soi-même le bon chemin, celui qui mène à la porte étroite du salut. Cette porte, c’est le Christ lui-même, par qui nous accédons à la miséricorde, à la protection et à l’amour du Père. Cette porte est étroite, car elle exige de nous sacrifice, humilité et renoncement à l’orgueil et au péché. Elle est étroite, mais toujours grande ouverte pour ceux qui acceptent de suivre Jésus en portant leur croix, comme lui.

Jésus déplace ainsi l’attention du « combien » au « comment » être sauvé. Il ne s’agit pas de spéculer sur le nombre, mais de comprendre la manière d’entrer par cette porte étroite. Il nous enseigne deux choses essentielles: d’une part, ce qui ne suffit pas pour le salut; d’autre part, ce qui est nécessaire. Appartenir à un peuple, une race, une tradition ou une institution, même celle du peuple élu, ne garantit pas le salut. Le salut n’est ni réservé à une élite ni déterminé par des privilèges. Il ne suffit pas de dire: « Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places. » Ce qui compte, c’est une décision personnelle, suivie d’une vie cohérente, marquée par l’effort de suivre Jésus, de porter sa croix et de se consacrer au service des autres.
Le salut est à la portée de tous, mais il n’est pas automatique. La vie n’est pas un jeu ou une fiction où l’on peut agir sans conséquences. Elle est une affaire sérieuse qui demande de la responsabilité. Au jour du jugement, nous serons jugés selon nos œuvres. Il ne suffira pas de prétendre être « ami » de Jésus. Les «serviteurs de l’iniquité » connaîtront « les pleurs et les grincements de dents », tandis que ceux qui auront recherché la justice, au prix de sacrifices, seront accueillis. Dieu n’exclut personne, mais ceux qui refusent la porte étroite n’y entreront pas.

Ces paroles du Christ sont une mise en garde contre un certain « bonisme » qui gagne du terrain, non seulement dans le monde, mais parfois au sein même de l’Eglise. Trop souvent, on présume que presque tous seront sauvés, comme si la condamnation était une notion dépassée, incompatible avec l’image d’un Dieu indulgent, presque indifférent au péché. Pourtant, Jésus nous avertit: beaucoup s’engagent sur le chemin large de la perdition, tandis que peu empruntent la voie étroite du salut. Cette réalité nous appelle à prêcher l’Evangile avec force, pour susciter la grâce de la conversion, sans céder à la tentation d’un évangile édulcoré, trop confortable pour les oreilles des incrédules ou des croyants.
Comme le rappelle saint Pierre: « Car le temps est venu où le jugement commence par la maison de Dieu. Et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui refusent d’obéir à l’Evangile de Dieu? Et si le juste est sauvé à grand-peine, que deviendront l’impie et le pécheur? » (1 P 4, 17-18).

Saint Pie X, dans son Motu Proprio Sacrorum Antistitum, dénonce avec une clarté prophétique ceux qui parlent de la religion comme si elle devait être mesurée selon les convenances de cette vie passagère, oubliant la vie éternelle. Ils vantent les bienfaits de la foi chrétienne, mais taisent ses exigences; ils célèbrent la charité du Christ, mais passent sous silence sa justice. Une telle prédication, souligne-t-il, produit peu de fruits, car elle persuade les auditeurs qu’ils peuvent être de bons chrétiens sans changer de vie, simplement en disant: « Je crois en Jésus-Christ ».
Ces prédicateurs, cherchant à plaire plutôt qu’à convertir, évitent de parler du péché, de la mort, du jugement ou des réalités éternelles. Ils privilégient des discours flatteurs, plus proches de l’éloquence profane que de la prédication apostolique. Saint Jérôme l’affirmait déjà: « Quand tu enseignes dans l’Eglise, tu ne dois pas provoquer les applaudissements du peuple, mais sa componction ; les larmes de ceux qui t’écoutent doivent être ton éloge». Plus le monde se montre optimiste sur le salut, plus il est urgent de prêcher la possibilité de la condamnation – non pour plonger les âmes dans la peur, mais pour susciter la joie de savoir que le sacrifice du Fils de Dieu nous libère de cette condamnation. Car celui qui ne se sait pas condamné, pourquoi chercherait-il le salut?

Ne privons pas le monde du message clair et percutant du Christ. La porte du salut est étroite et peu la franchissent. La voie de la perdition est large et beaucoup s’y engagent. Nous sommes appelés à être des pêcheurs d’hommes. Ne laissons pas les âmes périr en leur prêchant un faux évangile.

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Publié le 01 septembre 2025