Année 2025-Homélie pour le mercredi des cendres (JGA).

cendres 3

Souviens-toi, homme, que tu es cendre.

 

Recevoir les cendres, c’est affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême!

____________________________________________________________

Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Le carême commence bien aujourd’hui, en ce jour du mercredi des Cendres. Et il commence fort, par un jour de jeûne obligatoire. Jeûner consiste à prendre un repas par jour, sans viande. On peut prendre un liquide le matin avec un peu de pain, et une légère collation au moment de l’autre repas. Autrefois tous les jours de carême étaient des jours de jeûne, mais suite aux adoucissements de la discipline antique, il n’en reste plus que deux obligatoires aujourd’hui, le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, raison de plus pour bien les observer!

Ce qui marque tout le monde, en ce jour, c’est le rite de l’imposition des cendres. Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Il y a plus de mille ans que ce geste d’imposition des cendres se pratique dans l’Eglise. Depuis le 4ème siècle, on les imposait aux pécheurs publics qui devaient faire pénitence pendant quarante jours et être réconciliés le Jeudi-Saint. Bientôt, de pieux fidèles, qui se reconnaissaient aussi pécheurs, se mêlèrent par humilité aux pécheurs publics et la cérémonie s’étendit à tous. Recevoir les cendres, c’est donc affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême!

Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Aujourd’hui, les Cendres. A d’autres jours, d’autres pensées; à d’autres jours, des fêtes joyeuses, des souvenirs pleins de charmes. Aujourd’hui, les Cendres. Toute vanité s’anéantit, toute chair s’évanouit: il n’y a plus que les cendres. Cendre nous sommes et cendre nous redeviendrons. Souvenons-nous-en! L’Eglise nous en avertit: «Souviens-toi, ô homme, que cendre tu es, et cendre tu redeviendras!» Quel avertissement! Quelle leçon! Comment le péché pourrait-il subsister après un pareil coup de foudre? A l’avertissement de notre Mère la Sainte Eglise, nous n’avons d’autre réponse à faire que l’acte de contrition. L’acte de contrition, c’est-à-dire le brisement complet du cœur, la mise en poussière, en cendre, de tout ce qui a offensé Dieu. Donc, soyons contrits, soyons brisés: mais de cette contrition qui sauve, de ce brisement qui remet l’âme dans le sein de la miséricorde de Dieu. Disons à Dieu ; «ayez pitié»; ajoutons : «selon votre miséricorde qui est grande». Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam tuam.

Souviens- toi, Homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière! Telle est la vérité! Souviens-toi que tu es une créature! Souviens- toi que tu es un pécheur! Souviens -toi que Dieu t’appelle à purifier ton âme et à t’orienter vers Lui. Quelle que soit ton histoire passée, Dieu t’attend.

Publié le 06 mars 2025

Année 2025-Homélie pour le mercredi des cendres (JGA).

Souviens-toi, homme, que tu es cendre.

 

Recevoir les cendres, c’est affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême!

____________________________________________________________

Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Le carême commence bien aujourd’hui, en ce jour du mercredi des Cendres. Et il commence fort, par un jour de jeûne obligatoire. Jeûner consiste à prendre un repas par jour, sans viande. On peut prendre un liquide le matin avec un peu de pain, et une légère collation au moment de l’autre repas. Autrefois tous les jours de carême étaient des jours de jeûne, mais suite aux adoucissements de la discipline antique, il n’en reste plus que deux obligatoires aujourd’hui, le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, raison de plus pour bien les observer!

Ce qui marque tout le monde, en ce jour, c’est le rite de l’imposition des cendres. Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Il y a plus de mille ans que ce geste d’imposition des cendres se pratique dans l’Eglise. Depuis le 4ème siècle, on les imposait aux pécheurs publics qui devaient faire pénitence pendant quarante jours et être réconciliés le Jeudi-Saint. Bientôt, de pieux fidèles, qui se reconnaissaient aussi pécheurs, se mêlèrent par humilité aux pécheurs publics et la cérémonie s’étendit à tous. Recevoir les cendres, c’est donc affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême!

Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Aujourd’hui, les Cendres. A d’autres jours, d’autres pensées; à d’autres jours, des fêtes joyeuses, des souvenirs pleins de charmes. Aujourd’hui, les Cendres. Toute vanité s’anéantit, toute chair s’évanouit: il n’y a plus que les cendres. Cendre nous sommes et cendre nous redeviendrons. Souvenons-nous-en! L’Eglise nous en avertit: «Souviens-toi, ô homme, que cendre tu es, et cendre tu redeviendras!» Quel avertissement! Quelle leçon! Comment le péché pourrait-il subsister après un pareil coup de foudre? A l’avertissement de notre Mère la Sainte Eglise, nous n’avons d’autre réponse à faire que l’acte de contrition. L’acte de contrition, c’est-à-dire le brisement complet du cœur, la mise en poussière, en cendre, de tout ce qui a offensé Dieu. Donc, soyons contrits, soyons brisés: mais de cette contrition qui sauve, de ce brisement qui remet l’âme dans le sein de la miséricorde de Dieu. Disons à Dieu ; «ayez pitié»; ajoutons : «selon votre miséricorde qui est grande». Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam tuam.

Souviens- toi, Homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière! Telle est la vérité! Souviens-toi que tu es une créature! Souviens- toi que tu es un pécheur! Souviens -toi que Dieu t’appelle à purifier ton âme et à t’orienter vers Lui. Quelle que soit ton histoire passée, Dieu t’attend.

Publié le 06 mars 2025

Année 2025-Homélie pour le mercredi des cendres (JGA).

cendres 3

Souviens-toi, homme, que tu es cendre.

 

Recevoir les cendres, c’est affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême!

____________________________________________________________

Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Le carême commence bien aujourd’hui, en ce jour du mercredi des Cendres. Et il commence fort, par un jour de jeûne obligatoire. Jeûner consiste à prendre un repas par jour, sans viande. On peut prendre un liquide le matin avec un peu de pain, et une légère collation au moment de l’autre repas. Autrefois tous les jours de carême étaient des jours de jeûne, mais suite aux adoucissements de la discipline antique, il n’en reste plus que deux obligatoires aujourd’hui, le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint, raison de plus pour bien les observer!

Ce qui marque tout le monde, en ce jour, c’est le rite de l’imposition des cendres. Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Il y a plus de mille ans que ce geste d’imposition des cendres se pratique dans l’Eglise. Depuis le 4ème siècle, on les imposait aux pécheurs publics qui devaient faire pénitence pendant quarante jours et être réconciliés le Jeudi-Saint. Bientôt, de pieux fidèles, qui se reconnaissaient aussi pécheurs, se mêlèrent par humilité aux pécheurs publics et la cérémonie s’étendit à tous. Recevoir les cendres, c’est donc affirmer publiquement que nous avons décidé d’entrer dans la pénitence du carême!

Souviens-toi, homme, que tu es cendre. Aujourd’hui, les Cendres. A d’autres jours, d’autres pensées; à d’autres jours, des fêtes joyeuses, des souvenirs pleins de charmes. Aujourd’hui, les Cendres. Toute vanité s’anéantit, toute chair s’évanouit: il n’y a plus que les cendres. Cendre nous sommes et cendre nous redeviendrons. Souvenons-nous-en! L’Eglise nous en avertit: «Souviens-toi, ô homme, que cendre tu es, et cendre tu redeviendras!» Quel avertissement! Quelle leçon! Comment le péché pourrait-il subsister après un pareil coup de foudre? A l’avertissement de notre Mère la Sainte Eglise, nous n’avons d’autre réponse à faire que l’acte de contrition. L’acte de contrition, c’est-à-dire le brisement complet du cœur, la mise en poussière, en cendre, de tout ce qui a offensé Dieu. Donc, soyons contrits, soyons brisés: mais de cette contrition qui sauve, de ce brisement qui remet l’âme dans le sein de la miséricorde de Dieu. Disons à Dieu ; «ayez pitié»; ajoutons : «selon votre miséricorde qui est grande». Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam tuam.

Souviens- toi, Homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière! Telle est la vérité! Souviens-toi que tu es une créature! Souviens- toi que tu es un pécheur! Souviens -toi que Dieu t’appelle à purifier ton âme et à t’orienter vers Lui. Quelle que soit ton histoire passée, Dieu t’attend.

Dans ce dossier

Publié le 06 mars 2025