Année 2025-Homélie pour le Jeudi Saint.

cêne vinci 2

 


Jeudi Saint.

Priez pour vos prêtres. Priez pour ceux que le Seigneur a appelés ses amis. Hier, aujourd’hui, demain. Les vivantes images de Jésus, le Fils unique. Remerciez pour les trésors donnés par Jésus, confiés à l’Eglise, distribués par les prêtres. Pour la messe, pour la communion, pour la transmission de la foi.

 

__________________________________________________________

Il y a quelques jours, Jésus a été acclamé lors de son entrée triomphale à Jérusalem; Hosanna au Fils de David! Roi de douceur, Jésus est entré dans sa ville sainte, monté sur l’âne, symbole de douceur. Autour de lui, les palmes bénies brandies en signe de triomphe, de victoire. Dans l’air, les chants, les cris de louange, de bénédiction. Au sol, les vêtements étendus en signe d’hommage; tout est à Lui, tout lui appartient, comme au Roi des rois. Il est le Messie, le Sauveur promis.

Cependant, les chefs du peuple, les scribes et les pharisiens, sont jaloux, incrédules malgré les miracles, les prophéties, les aides, leur cœur de pierre refuse de croire. Ils ont décidé sa mort. Ils attendent le moment pour l’arrêter.
Jésus dans la confiance attend « son heure ». Il profite des derniers instants, des adieux avec ses disciples, ses amis. Ce soir de Nisan (mois d’avril) de l’an 33, Il entre à Jérusalem. Voici le Cénacle; la première église. Voici la salle du festin, la table de communion. Tous les apôtres sont là, saint Jean à côté de lui et saint Pierre aussi. Le repas de l’agneau pascal, la pâque juive, est terminé; il rappelle la délivrance de l’esclavage d’Egypte. Jésus va nous délivrer d’un autre esclavage, celui du péché, vaincre le pharaon terrible, le démon. Il parle avec ses apôtres. Il leur dit au-revoir: «Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps… je m’en vais… ». Jésus va accomplir sa Passion, les souffrances et la mort de la Croix. Il va ressusciter ensuite, et monter vers le Père à l’Ascension. « L’un de vous a décidé de me trahir… Tous vous allez m’abandonner… Et toi, Pierre, tu jures de mourir avec moi – mais dans quelques heures, tu dormiras au lieu de veiller et prier avec moi – ensuite, tu voudras me défendre à coup d’épée… Puis tu me suivras de loin… Puis devant les hommes, devant la concierge et les soldats de Caïphe, tu vas jurer que tu ne me connais pas… Et le coq va chanter… Et nous nous regarderons… ». Jésus parle doucement, mais que c’est dur à entendre. Pourtant c’est vrai. Jésus nous aime, alors Il nous dit la vérité.

Maintenant, Jésus se lève, enlève son manteau de Maître, enfile un tablier. Voici un bassin, une cruche et un linge. Il lave les pieds des apôtres. C’est une marque d’accueil, d’hospitalité; un acte de charité. C’est le rôle du serviteur, pas du Maître. Un acte d’humilité. « Je vous laisse un exemple, pour que vous fassiez comme j’ai fait. Ô vous mes disciples, mes chrétiens – vous mes ministres, mes prêtres… Vous qui allez recevoir mon pouvoir, partager ma grandeur… recevez aussi mon exemple, partagez mon humilité, répandez ma bonté, ma charité ».

Le repas est fini. La Messe commence. La première Messe. Le sacrifice, acte d’amour infini, qu’on offre à Dieu seul. Jésus prend du pain, le bénit et le brise. Il prononce la consécration :« Ceci est mon Corps ». Il change le pain et le vin en son Corps et son Sang. Il le donne aux apôtres. Il se donne. C’est la première communion des apôtres. Il leur dit ; « Faites ceci. Et chaque fois que vous le ferez, faites-le en mémoire de Moi ». C’est l’ordination; voici les premiers prêtres, les premiers évêques et le premier pape. Ecoutons saint Augustin: «Vous êtes venus en grand nombre pour prendre part au banquet de ce jour, pour assister à l’immolation de l’Agneau et faire la Pâque avec les disciples de Jésus-Christ; or, je vous en conjure, apportez aux divins mystères des cœurs sincères et remplis de charité; qu’il n’y ait dans vos âmes aucune duplicité, que le nuage de l’envie ne projette point son ombre sur votre homme intérieur; puissiez-vous apporter à la manducation de l’Agneau une innocence d’agneau!».

C’est presque l’heure de partir… pour la deuxième Messe, pour le sacrifice sanglant et douloureux. Commençons la procession de nuit, dans la vallée du Cédron, avec le grand chant de louange et de remerciement. Là-bas, à Gethsémani, nous dirons les prières au bas de l’autel. Devant les tribunaux, ce sera l’épitre et l’évangile, la proclamation de la vérité. En chemin, je prierai les psaumes; le graduel et le trait. Dans la cour de la caserne, sous les fouets et la couronne d’épine, ce sera l’offertoire. Puis le Canon, le calvaire. Enfin l’Ite missa est, l’envoi, au tombeau. Tout sera accompli, consommé.

Mes petits enfants, n’ayez pas peur. Demeurez en moi, et moi en vous. Sans moi, vous ne pouvez rien faire. Je ne vous laisse pas orphelins. Je vous enverrai un autre pour vous défendre et vous consoler, le Saint Esprit. Je vous laisse ma paix, ma joie. Personne ne peut vous donner cela comme je le donne. Personne ne peut vous l’enlever. Rien, personne. Rien ne peut nous séparer. Je vais porter, enlever maintenant le péché du monde, et de votre cœur – par le baptême et la confession, par la contrition. Voyez, tout est bien. Adorez, priez, veillez. Aimez Dieu, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Soyez unis les uns aux autres.

Ce soir, le Christ recommence tout cela. Il continue tout cela. Dans son Eglise catholique, dans nos cœurs. Il lave les pieds de ses apôtres, il va consacrer et changer le pain et le vin en son Corps et son Sang, offrir son sacrifice – et se donner à nous si nous sommes prêts pour le recevoir. Puis Il va veiller sur nous, avec nous, et nous aussi avec lui, si nous le pouvons, près du reposoir.

Priez pour vos prêtres. Priez pour ceux que le Seigneur a appelés ses amis. Hier, aujourd’hui, demain. Les vivantes images de Jésus, le Fils unique. Remerciez pour les trésors donnés par Jésus, confiés à l’Eglise, distribués par les prêtres. Pour la messe, pour la communion, pour la transmission de la foi. Pour la connaissance de Dieu, de sa vérité, de sa bonté. Pour la Vierge Marie reçue au pied de la croix. Allons au cénacle, allons à Gethsémani. Suivons Jésus.

 

Publié le 17 avril 2025

Année 2025-Homélie pour le Jeudi Saint.

 


Jeudi Saint.

Priez pour vos prêtres. Priez pour ceux que le Seigneur a appelés ses amis. Hier, aujourd’hui, demain. Les vivantes images de Jésus, le Fils unique. Remerciez pour les trésors donnés par Jésus, confiés à l’Eglise, distribués par les prêtres. Pour la messe, pour la communion, pour la transmission de la foi.

 

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Il y a quelques jours, Jésus a été acclamé lors de son entrée triomphale à Jérusalem; Hosanna au Fils de David! Roi de douceur, Jésus est entré dans sa ville sainte, monté sur l’âne, symbole de douceur. Autour de lui, les palmes bénies brandies en signe de triomphe, de victoire. Dans l’air, les chants, les cris de louange, de bénédiction. Au sol, les vêtements étendus en signe d’hommage; tout est à Lui, tout lui appartient, comme au Roi des rois. Il est le Messie, le Sauveur promis.

Cependant, les chefs du peuple, les scribes et les pharisiens, sont jaloux, incrédules malgré les miracles, les prophéties, les aides, leur cœur de pierre refuse de croire. Ils ont décidé sa mort. Ils attendent le moment pour l’arrêter.
Jésus dans la confiance attend « son heure ». Il profite des derniers instants, des adieux avec ses disciples, ses amis. Ce soir de Nisan (mois d’avril) de l’an 33, Il entre à Jérusalem. Voici le Cénacle; la première église. Voici la salle du festin, la table de communion. Tous les apôtres sont là, saint Jean à côté de lui et saint Pierre aussi. Le repas de l’agneau pascal, la pâque juive, est terminé; il rappelle la délivrance de l’esclavage d’Egypte. Jésus va nous délivrer d’un autre esclavage, celui du péché, vaincre le pharaon terrible, le démon. Il parle avec ses apôtres. Il leur dit au-revoir: «Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps… je m’en vais… ». Jésus va accomplir sa Passion, les souffrances et la mort de la Croix. Il va ressusciter ensuite, et monter vers le Père à l’Ascension. « L’un de vous a décidé de me trahir… Tous vous allez m’abandonner… Et toi, Pierre, tu jures de mourir avec moi – mais dans quelques heures, tu dormiras au lieu de veiller et prier avec moi – ensuite, tu voudras me défendre à coup d’épée… Puis tu me suivras de loin… Puis devant les hommes, devant la concierge et les soldats de Caïphe, tu vas jurer que tu ne me connais pas… Et le coq va chanter… Et nous nous regarderons… ». Jésus parle doucement, mais que c’est dur à entendre. Pourtant c’est vrai. Jésus nous aime, alors Il nous dit la vérité.

Maintenant, Jésus se lève, enlève son manteau de Maître, enfile un tablier. Voici un bassin, une cruche et un linge. Il lave les pieds des apôtres. C’est une marque d’accueil, d’hospitalité; un acte de charité. C’est le rôle du serviteur, pas du Maître. Un acte d’humilité. « Je vous laisse un exemple, pour que vous fassiez comme j’ai fait. Ô vous mes disciples, mes chrétiens – vous mes ministres, mes prêtres… Vous qui allez recevoir mon pouvoir, partager ma grandeur… recevez aussi mon exemple, partagez mon humilité, répandez ma bonté, ma charité ».

Le repas est fini. La Messe commence. La première Messe. Le sacrifice, acte d’amour infini, qu’on offre à Dieu seul. Jésus prend du pain, le bénit et le brise. Il prononce la consécration :« Ceci est mon Corps ». Il change le pain et le vin en son Corps et son Sang. Il le donne aux apôtres. Il se donne. C’est la première communion des apôtres. Il leur dit ; « Faites ceci. Et chaque fois que vous le ferez, faites-le en mémoire de Moi ». C’est l’ordination; voici les premiers prêtres, les premiers évêques et le premier pape. Ecoutons saint Augustin: «Vous êtes venus en grand nombre pour prendre part au banquet de ce jour, pour assister à l’immolation de l’Agneau et faire la Pâque avec les disciples de Jésus-Christ; or, je vous en conjure, apportez aux divins mystères des cœurs sincères et remplis de charité; qu’il n’y ait dans vos âmes aucune duplicité, que le nuage de l’envie ne projette point son ombre sur votre homme intérieur; puissiez-vous apporter à la manducation de l’Agneau une innocence d’agneau!».

C’est presque l’heure de partir… pour la deuxième Messe, pour le sacrifice sanglant et douloureux. Commençons la procession de nuit, dans la vallée du Cédron, avec le grand chant de louange et de remerciement. Là-bas, à Gethsémani, nous dirons les prières au bas de l’autel. Devant les tribunaux, ce sera l’épitre et l’évangile, la proclamation de la vérité. En chemin, je prierai les psaumes; le graduel et le trait. Dans la cour de la caserne, sous les fouets et la couronne d’épine, ce sera l’offertoire. Puis le Canon, le calvaire. Enfin l’Ite missa est, l’envoi, au tombeau. Tout sera accompli, consommé.

Mes petits enfants, n’ayez pas peur. Demeurez en moi, et moi en vous. Sans moi, vous ne pouvez rien faire. Je ne vous laisse pas orphelins. Je vous enverrai un autre pour vous défendre et vous consoler, le Saint Esprit. Je vous laisse ma paix, ma joie. Personne ne peut vous donner cela comme je le donne. Personne ne peut vous l’enlever. Rien, personne. Rien ne peut nous séparer. Je vais porter, enlever maintenant le péché du monde, et de votre cœur – par le baptême et la confession, par la contrition. Voyez, tout est bien. Adorez, priez, veillez. Aimez Dieu, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Soyez unis les uns aux autres.

Ce soir, le Christ recommence tout cela. Il continue tout cela. Dans son Eglise catholique, dans nos cœurs. Il lave les pieds de ses apôtres, il va consacrer et changer le pain et le vin en son Corps et son Sang, offrir son sacrifice – et se donner à nous si nous sommes prêts pour le recevoir. Puis Il va veiller sur nous, avec nous, et nous aussi avec lui, si nous le pouvons, près du reposoir.

Priez pour vos prêtres. Priez pour ceux que le Seigneur a appelés ses amis. Hier, aujourd’hui, demain. Les vivantes images de Jésus, le Fils unique. Remerciez pour les trésors donnés par Jésus, confiés à l’Eglise, distribués par les prêtres. Pour la messe, pour la communion, pour la transmission de la foi. Pour la connaissance de Dieu, de sa vérité, de sa bonté. Pour la Vierge Marie reçue au pied de la croix. Allons au cénacle, allons à Gethsémani. Suivons Jésus.

 

Publié le 17 avril 2025

Année 2025-Homélie pour le Jeudi Saint.

cêne vinci 2

 


Jeudi Saint.

Priez pour vos prêtres. Priez pour ceux que le Seigneur a appelés ses amis. Hier, aujourd’hui, demain. Les vivantes images de Jésus, le Fils unique. Remerciez pour les trésors donnés par Jésus, confiés à l’Eglise, distribués par les prêtres. Pour la messe, pour la communion, pour la transmission de la foi.

 

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Il y a quelques jours, Jésus a été acclamé lors de son entrée triomphale à Jérusalem; Hosanna au Fils de David! Roi de douceur, Jésus est entré dans sa ville sainte, monté sur l’âne, symbole de douceur. Autour de lui, les palmes bénies brandies en signe de triomphe, de victoire. Dans l’air, les chants, les cris de louange, de bénédiction. Au sol, les vêtements étendus en signe d’hommage; tout est à Lui, tout lui appartient, comme au Roi des rois. Il est le Messie, le Sauveur promis.

Cependant, les chefs du peuple, les scribes et les pharisiens, sont jaloux, incrédules malgré les miracles, les prophéties, les aides, leur cœur de pierre refuse de croire. Ils ont décidé sa mort. Ils attendent le moment pour l’arrêter.
Jésus dans la confiance attend « son heure ». Il profite des derniers instants, des adieux avec ses disciples, ses amis. Ce soir de Nisan (mois d’avril) de l’an 33, Il entre à Jérusalem. Voici le Cénacle; la première église. Voici la salle du festin, la table de communion. Tous les apôtres sont là, saint Jean à côté de lui et saint Pierre aussi. Le repas de l’agneau pascal, la pâque juive, est terminé; il rappelle la délivrance de l’esclavage d’Egypte. Jésus va nous délivrer d’un autre esclavage, celui du péché, vaincre le pharaon terrible, le démon. Il parle avec ses apôtres. Il leur dit au-revoir: «Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps… je m’en vais… ». Jésus va accomplir sa Passion, les souffrances et la mort de la Croix. Il va ressusciter ensuite, et monter vers le Père à l’Ascension. « L’un de vous a décidé de me trahir… Tous vous allez m’abandonner… Et toi, Pierre, tu jures de mourir avec moi – mais dans quelques heures, tu dormiras au lieu de veiller et prier avec moi – ensuite, tu voudras me défendre à coup d’épée… Puis tu me suivras de loin… Puis devant les hommes, devant la concierge et les soldats de Caïphe, tu vas jurer que tu ne me connais pas… Et le coq va chanter… Et nous nous regarderons… ». Jésus parle doucement, mais que c’est dur à entendre. Pourtant c’est vrai. Jésus nous aime, alors Il nous dit la vérité.

Maintenant, Jésus se lève, enlève son manteau de Maître, enfile un tablier. Voici un bassin, une cruche et un linge. Il lave les pieds des apôtres. C’est une marque d’accueil, d’hospitalité; un acte de charité. C’est le rôle du serviteur, pas du Maître. Un acte d’humilité. « Je vous laisse un exemple, pour que vous fassiez comme j’ai fait. Ô vous mes disciples, mes chrétiens – vous mes ministres, mes prêtres… Vous qui allez recevoir mon pouvoir, partager ma grandeur… recevez aussi mon exemple, partagez mon humilité, répandez ma bonté, ma charité ».

Le repas est fini. La Messe commence. La première Messe. Le sacrifice, acte d’amour infini, qu’on offre à Dieu seul. Jésus prend du pain, le bénit et le brise. Il prononce la consécration :« Ceci est mon Corps ». Il change le pain et le vin en son Corps et son Sang. Il le donne aux apôtres. Il se donne. C’est la première communion des apôtres. Il leur dit ; « Faites ceci. Et chaque fois que vous le ferez, faites-le en mémoire de Moi ». C’est l’ordination; voici les premiers prêtres, les premiers évêques et le premier pape. Ecoutons saint Augustin: «Vous êtes venus en grand nombre pour prendre part au banquet de ce jour, pour assister à l’immolation de l’Agneau et faire la Pâque avec les disciples de Jésus-Christ; or, je vous en conjure, apportez aux divins mystères des cœurs sincères et remplis de charité; qu’il n’y ait dans vos âmes aucune duplicité, que le nuage de l’envie ne projette point son ombre sur votre homme intérieur; puissiez-vous apporter à la manducation de l’Agneau une innocence d’agneau!».

C’est presque l’heure de partir… pour la deuxième Messe, pour le sacrifice sanglant et douloureux. Commençons la procession de nuit, dans la vallée du Cédron, avec le grand chant de louange et de remerciement. Là-bas, à Gethsémani, nous dirons les prières au bas de l’autel. Devant les tribunaux, ce sera l’épitre et l’évangile, la proclamation de la vérité. En chemin, je prierai les psaumes; le graduel et le trait. Dans la cour de la caserne, sous les fouets et la couronne d’épine, ce sera l’offertoire. Puis le Canon, le calvaire. Enfin l’Ite missa est, l’envoi, au tombeau. Tout sera accompli, consommé.

Mes petits enfants, n’ayez pas peur. Demeurez en moi, et moi en vous. Sans moi, vous ne pouvez rien faire. Je ne vous laisse pas orphelins. Je vous enverrai un autre pour vous défendre et vous consoler, le Saint Esprit. Je vous laisse ma paix, ma joie. Personne ne peut vous donner cela comme je le donne. Personne ne peut vous l’enlever. Rien, personne. Rien ne peut nous séparer. Je vais porter, enlever maintenant le péché du monde, et de votre cœur – par le baptême et la confession, par la contrition. Voyez, tout est bien. Adorez, priez, veillez. Aimez Dieu, aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Soyez unis les uns aux autres.

Ce soir, le Christ recommence tout cela. Il continue tout cela. Dans son Eglise catholique, dans nos cœurs. Il lave les pieds de ses apôtres, il va consacrer et changer le pain et le vin en son Corps et son Sang, offrir son sacrifice – et se donner à nous si nous sommes prêts pour le recevoir. Puis Il va veiller sur nous, avec nous, et nous aussi avec lui, si nous le pouvons, près du reposoir.

Priez pour vos prêtres. Priez pour ceux que le Seigneur a appelés ses amis. Hier, aujourd’hui, demain. Les vivantes images de Jésus, le Fils unique. Remerciez pour les trésors donnés par Jésus, confiés à l’Eglise, distribués par les prêtres. Pour la messe, pour la communion, pour la transmission de la foi. Pour la connaissance de Dieu, de sa vérité, de sa bonté. Pour la Vierge Marie reçue au pied de la croix. Allons au cénacle, allons à Gethsémani. Suivons Jésus.

 

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Publié le 17 avril 2025