Année 2025-Homélie pour le dimanche de la Divine Miséricorde (JA).

La Divine Miséricorde.
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes, les regretter et les confesser, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres: par des actes, des paroles ou la prière.
__________________________________________________________
En ce dimanche, par disposition de Jésus lui-même lors de son apparition à sainte Faustine, nous fêtons la Divine Miséricorde.
« Je désire, disait Jésus à sainte Faustine, que la fête de la miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l’écarlate ».
Profiter de sa miséricorde exige de notre part un acte de foi, puisque sa miséricorde vient jusqu’à nous principalement aux moyens les sacrements. Ainsi l’Evangile d’aujourd’hui nous dit que Jésus ressuscité apparaissant à ses apôtres leur dit:
« Recevez l’Esprit-Saint. A qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus ».
L’institution du sacrement de Pénitence ou Miséricorde, si clairement exprimée dans ces versets, oblige les fidèles à manifester ou à confesser leurs péchés en particulier; sinon, il ne serait pas possible de « pardonner » ou de « retenir » les péchés.
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes, les regretter et les confesser, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres: par des actes, des paroles ou la prière. « Si l’âme ne fait aucun acte de miséricorde quel qu’il soit –dit Jésus à sainte Faustine–, elle n’obtiendra pas ma miséricorde au jour du Jugement. Oh, si les âmes savaient amasser les trésors éternels, elles ne seraient pas jugées : elles devanceraient mon jugement par la miséricorde ».
Le saint Curé d’Ars disait au sujet du sacrement de la miséricorde:
« Le Bon Dieu nous dit par son prophète Michée, que quand nos péchés seraient aussi nombreux que les étoiles du firmament et que les gouttes d’eau dans la mer, que les feuilles des forêts et que les grains de sable qui bordent l’océan, si nous nous convertissons sincèrement, il nous promet de les oublier tous ; et il nous dit que, quand ils auraient rendu notre âme aussi noire que le charbon, aussi rouge que l’écarlate, il nous la rendra aussi blanche que la neige ».
Ce pardon suppose d’indispensables conditions, dont la première est la contrition de péchés: « Mes enfants –enseignait encore le saint Curé d’Ars–, lorsque nous nous approchons du tribunal de la pénitence, demandons bien au Bon Dieu la contrition de nos péchés. Voyez, il faut mettre plus de temps pour demander la contrition que pour faire son examen. On s’examinera bien encore, mais pour cette contrition, on ne la demande guère souvent. Mes enfants, si on ne la demande pas, on ne l’a pas.
Voyez, pour recevoir ce sacrement comme il faut, il faut être converti, avoir la contrition de tous ses péchés, pas seulement de quelques-uns, mais de tous… ».
Uns deuxième condition pour bien recevoir le sacrement de la miséricorde c’est la sincérité dans l’aveu des péchés:
« Pour obtenir la remise des péchés par l’absolution –explique le saint Curé d’Ars–, le pénitent doit en faire loyalement l’aveu. Or, certaines personnes, poussées par la honte, examinent la manière qu’elles pourront les dire pour que le prêtre les comprenne moins. D’autres les cachent. Oh! mes enfants, à qui les cachez-vous ? Vous les cachez au prêtre. Ce n’est pas le prêtre qui vous jugera. Peut-être mourra-t-il trente ans avant vous. Mais le Bon Dieu qui du haut du Ciel voit tous ces péchés cachés et déguisés, qui, au jour du jugement, les montrera à la face du ciel et de la terre, il y aura bien plus de quoi être couvert de confusion.
D’ailleurs, voulez-vous les cacher, accusez les bien comme il faut; alors le Bon Dieu les jette par derrière ses épaules, c’est-à-dire les anéantit, les oublie. Ils ne reparaîtront jamais plus ».
Dans l’Evangile d’aujourd’hui il y a particulièrement trois idées qui attirent notre attention: la paix, la foi (croire), le pardon.
« La paix soit avec vous ! » ; « Cesse d’être incrédule, sois croyant » ; « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis »…
Et nous voyons aussi l’apôtre Thomas professer sa foi en Jésus: « Mon Seigneur et mon Dieu », qui lui fait miséricorde et pardonne ses péchés (particulièrement son incrédulité), et recouvrer ainsi la paix de l’âme.
Saint Thomas a vu et a touché le côté d’où le sang et l’eau ont coulés… Et il a reconnu par la foi la source intarissable de pardon et miséricorde, qui redonne le salut et la paix aux pécheurs.
C’est pour cela encore que saint Jean affirme dans sa première lettre que la foi est notre victoire. « Qui donc est vainqueur du monde? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? ».
Que notre bon Jésus nous accorde une foi solide, qui nous fasse toujours avoir confiance en Lui, qui fait miséricorde, particulièrement au moyen du sacrement de la confession, nous redonnant la paix.
Publié le 28 avril 2025
Année 2025-Homélie pour le dimanche de la Divine Miséricorde (JA).
La Divine Miséricorde.
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes, les regretter et les confesser, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres: par des actes, des paroles ou la prière.
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En ce dimanche, par disposition de Jésus lui-même lors de son apparition à sainte Faustine, nous fêtons la Divine Miséricorde.
« Je désire, disait Jésus à sainte Faustine, que la fête de la miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l’écarlate ».
Profiter de sa miséricorde exige de notre part un acte de foi, puisque sa miséricorde vient jusqu’à nous principalement aux moyens les sacrements. Ainsi l’Evangile d’aujourd’hui nous dit que Jésus ressuscité apparaissant à ses apôtres leur dit:
« Recevez l’Esprit-Saint. A qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus ».
L’institution du sacrement de Pénitence ou Miséricorde, si clairement exprimée dans ces versets, oblige les fidèles à manifester ou à confesser leurs péchés en particulier; sinon, il ne serait pas possible de « pardonner » ou de « retenir » les péchés.
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes, les regretter et les confesser, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres: par des actes, des paroles ou la prière. « Si l’âme ne fait aucun acte de miséricorde quel qu’il soit –dit Jésus à sainte Faustine–, elle n’obtiendra pas ma miséricorde au jour du Jugement. Oh, si les âmes savaient amasser les trésors éternels, elles ne seraient pas jugées : elles devanceraient mon jugement par la miséricorde ».
Le saint Curé d’Ars disait au sujet du sacrement de la miséricorde:
« Le Bon Dieu nous dit par son prophète Michée, que quand nos péchés seraient aussi nombreux que les étoiles du firmament et que les gouttes d’eau dans la mer, que les feuilles des forêts et que les grains de sable qui bordent l’océan, si nous nous convertissons sincèrement, il nous promet de les oublier tous ; et il nous dit que, quand ils auraient rendu notre âme aussi noire que le charbon, aussi rouge que l’écarlate, il nous la rendra aussi blanche que la neige ».
Ce pardon suppose d’indispensables conditions, dont la première est la contrition de péchés: « Mes enfants –enseignait encore le saint Curé d’Ars–, lorsque nous nous approchons du tribunal de la pénitence, demandons bien au Bon Dieu la contrition de nos péchés. Voyez, il faut mettre plus de temps pour demander la contrition que pour faire son examen. On s’examinera bien encore, mais pour cette contrition, on ne la demande guère souvent. Mes enfants, si on ne la demande pas, on ne l’a pas.
Voyez, pour recevoir ce sacrement comme il faut, il faut être converti, avoir la contrition de tous ses péchés, pas seulement de quelques-uns, mais de tous… ».
Uns deuxième condition pour bien recevoir le sacrement de la miséricorde c’est la sincérité dans l’aveu des péchés:
« Pour obtenir la remise des péchés par l’absolution –explique le saint Curé d’Ars–, le pénitent doit en faire loyalement l’aveu. Or, certaines personnes, poussées par la honte, examinent la manière qu’elles pourront les dire pour que le prêtre les comprenne moins. D’autres les cachent. Oh! mes enfants, à qui les cachez-vous ? Vous les cachez au prêtre. Ce n’est pas le prêtre qui vous jugera. Peut-être mourra-t-il trente ans avant vous. Mais le Bon Dieu qui du haut du Ciel voit tous ces péchés cachés et déguisés, qui, au jour du jugement, les montrera à la face du ciel et de la terre, il y aura bien plus de quoi être couvert de confusion.
D’ailleurs, voulez-vous les cacher, accusez les bien comme il faut; alors le Bon Dieu les jette par derrière ses épaules, c’est-à-dire les anéantit, les oublie. Ils ne reparaîtront jamais plus ».
Dans l’Evangile d’aujourd’hui il y a particulièrement trois idées qui attirent notre attention: la paix, la foi (croire), le pardon.
« La paix soit avec vous ! » ; « Cesse d’être incrédule, sois croyant » ; « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis »…
Et nous voyons aussi l’apôtre Thomas professer sa foi en Jésus: « Mon Seigneur et mon Dieu », qui lui fait miséricorde et pardonne ses péchés (particulièrement son incrédulité), et recouvrer ainsi la paix de l’âme.
Saint Thomas a vu et a touché le côté d’où le sang et l’eau ont coulés… Et il a reconnu par la foi la source intarissable de pardon et miséricorde, qui redonne le salut et la paix aux pécheurs.
C’est pour cela encore que saint Jean affirme dans sa première lettre que la foi est notre victoire. « Qui donc est vainqueur du monde? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? ».
Que notre bon Jésus nous accorde une foi solide, qui nous fasse toujours avoir confiance en Lui, qui fait miséricorde, particulièrement au moyen du sacrement de la confession, nous redonnant la paix.
Publié le 28 avril 2025
Année 2025-Homélie pour le dimanche de la Divine Miséricorde (JA).

La Divine Miséricorde.
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes, les regretter et les confesser, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres: par des actes, des paroles ou la prière.
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En ce dimanche, par disposition de Jésus lui-même lors de son apparition à sainte Faustine, nous fêtons la Divine Miséricorde.
« Je désire, disait Jésus à sainte Faustine, que la fête de la miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme de l’écarlate ».
Profiter de sa miséricorde exige de notre part un acte de foi, puisque sa miséricorde vient jusqu’à nous principalement aux moyens les sacrements. Ainsi l’Evangile d’aujourd’hui nous dit que Jésus ressuscité apparaissant à ses apôtres leur dit:
« Recevez l’Esprit-Saint. A qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus ».
L’institution du sacrement de Pénitence ou Miséricorde, si clairement exprimée dans ces versets, oblige les fidèles à manifester ou à confesser leurs péchés en particulier; sinon, il ne serait pas possible de « pardonner » ou de « retenir » les péchés.
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes, les regretter et les confesser, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres: par des actes, des paroles ou la prière. « Si l’âme ne fait aucun acte de miséricorde quel qu’il soit –dit Jésus à sainte Faustine–, elle n’obtiendra pas ma miséricorde au jour du Jugement. Oh, si les âmes savaient amasser les trésors éternels, elles ne seraient pas jugées : elles devanceraient mon jugement par la miséricorde ».
Le saint Curé d’Ars disait au sujet du sacrement de la miséricorde:
« Le Bon Dieu nous dit par son prophète Michée, que quand nos péchés seraient aussi nombreux que les étoiles du firmament et que les gouttes d’eau dans la mer, que les feuilles des forêts et que les grains de sable qui bordent l’océan, si nous nous convertissons sincèrement, il nous promet de les oublier tous ; et il nous dit que, quand ils auraient rendu notre âme aussi noire que le charbon, aussi rouge que l’écarlate, il nous la rendra aussi blanche que la neige ».
Ce pardon suppose d’indispensables conditions, dont la première est la contrition de péchés: « Mes enfants –enseignait encore le saint Curé d’Ars–, lorsque nous nous approchons du tribunal de la pénitence, demandons bien au Bon Dieu la contrition de nos péchés. Voyez, il faut mettre plus de temps pour demander la contrition que pour faire son examen. On s’examinera bien encore, mais pour cette contrition, on ne la demande guère souvent. Mes enfants, si on ne la demande pas, on ne l’a pas.
Voyez, pour recevoir ce sacrement comme il faut, il faut être converti, avoir la contrition de tous ses péchés, pas seulement de quelques-uns, mais de tous… ».
Uns deuxième condition pour bien recevoir le sacrement de la miséricorde c’est la sincérité dans l’aveu des péchés:
« Pour obtenir la remise des péchés par l’absolution –explique le saint Curé d’Ars–, le pénitent doit en faire loyalement l’aveu. Or, certaines personnes, poussées par la honte, examinent la manière qu’elles pourront les dire pour que le prêtre les comprenne moins. D’autres les cachent. Oh! mes enfants, à qui les cachez-vous ? Vous les cachez au prêtre. Ce n’est pas le prêtre qui vous jugera. Peut-être mourra-t-il trente ans avant vous. Mais le Bon Dieu qui du haut du Ciel voit tous ces péchés cachés et déguisés, qui, au jour du jugement, les montrera à la face du ciel et de la terre, il y aura bien plus de quoi être couvert de confusion.
D’ailleurs, voulez-vous les cacher, accusez les bien comme il faut; alors le Bon Dieu les jette par derrière ses épaules, c’est-à-dire les anéantit, les oublie. Ils ne reparaîtront jamais plus ».
Dans l’Evangile d’aujourd’hui il y a particulièrement trois idées qui attirent notre attention: la paix, la foi (croire), le pardon.
« La paix soit avec vous ! » ; « Cesse d’être incrédule, sois croyant » ; « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis »…
Et nous voyons aussi l’apôtre Thomas professer sa foi en Jésus: « Mon Seigneur et mon Dieu », qui lui fait miséricorde et pardonne ses péchés (particulièrement son incrédulité), et recouvrer ainsi la paix de l’âme.
Saint Thomas a vu et a touché le côté d’où le sang et l’eau ont coulés… Et il a reconnu par la foi la source intarissable de pardon et miséricorde, qui redonne le salut et la paix aux pécheurs.
C’est pour cela encore que saint Jean affirme dans sa première lettre que la foi est notre victoire. « Qui donc est vainqueur du monde? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? ».
Que notre bon Jésus nous accorde une foi solide, qui nous fasse toujours avoir confiance en Lui, qui fait miséricorde, particulièrement au moyen du sacrement de la confession, nous redonnant la paix.
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Publié le 28 avril 2025