Année 2025-Homélie pour le 6ème dimanche du temps ordinaire, de la Septuagésime (JA).

sermon sur les béatitudes 4

Le Temps de la Septuagésime. 

La meilleure manière de nous préparer à célébrer les glorieux événements du Temps Pascal est de nous unir au Christ dans les événements douloureux qui commencent avec son ministère.

 

___________________________________________

 

Comme vous l’avez noté l’église revêt déjà le violet, le chant du «Gloria» et de l’«Alléluia» disparaissent jusqu’à la nuit Sainte de Pâques.
Le 3ème dimanche avant le Mercredi des Cendres, aujourd’hui, est appelé traditionnellement dans l’Eglise, depuis le 6ème ou 7ème siècle, dimanche de la « Septuagésime » et il inaugure un temps de transition entre les fêtes de Noël et de l’Epiphanie, que nous avons conclues par la fête de la Chandeleur (c’est à ce moment-là que nous avons démonté la crèche), et le temps du Carême, temps fort pénitentiel qui nous prépare et conduit jusqu’à la fête de Pâques.
La liturgie suit pas à pas Jésus dans sa vie terrestre. Si l’Eglise ne suit pas dans le missel l’ordre strictement historique de la vie de Jésus, elle passe pourtant des mystères de son enfance à ceux de sa vie publique et de sa Passion et ensuite à ses mystères glorieux (Résurrection, Ascension, Pentecôte et Parousie). C’est dans cette mentalité générale que nous devons entrer si nous voulons vivre cœur à cœur avec l’Eglise pendant toute l’année.

Ce Temps donc appelé « de la Septuagésime» commence toujours la 9ème semaine avant Pâques et compte trois dimanches appelés: dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime. Ces désignations, empruntées au système de numérotation en usage, marquent la décade dans laquelle tombe chacun de ces dimanches. De là, leurs noms respectifs de dimanche in Septuagesimain Sexagesima et in Quinquagesima.
Cette époque liturgique est un prélude au Temps du Carême et une préparation éloignée à la fête de Pâques. Elle sert de transition à l’âme qui doit passer des joies du cycle de Noël à l’austère pénitence de la sainte Quarantaine. C’est un temps qui nous remet en présence des grandes vérités qui dominent toute l’œuvre de notre salut –le péché et ses conséquences–, pour aviver en nous l’esprit de pénitence et de réparation, ainsi qu’une profonde confiance en Dieu.
Si le jeûne n’est pas encore de rigueur, la couleur des ornements est déjà le violet. Comme pendant l’Avent, le «Gloria» est suspendu (sauf en cas de fête majeure, comme la Saint Joseph ou l’Incarnation) parce que c’est le chant qui, après avoir célébré le Christ naissant dans notre chair mortelle doit le célébrer lorsqu’il naîtra dans sa chair immortelle, c’est-à-dire lorsqu’il sortira du tombeau. « Né d’abord de la Vierge, vous renaissez maintenant au sépulcre » dira alors la Sainte Eglise.
Le martyrologe (le livre qui recueille la fête pour chaque jour de l’année) nous annonce: « Le dimanche de la Septuagésime où l’on dépose le Cantique du Seigneur qui est l’Alléluia ». «Comment pourrions-nous, disait le peuple d’Israël, chanter le cantique du Seigneur sur une terre étrangère? » (Ps. 136). Cette terre étrangère, pour le peuple chrétien, c’est le monde qui est un lieu d’exil (depuis la chute originelle de nos premiers parents), alors que l’Alléluia est le chant que saint Jean entendit au ciel et que la liturgie reprendra au Temps Pascal qui représente la vie future. Aux fêtes de la Résurrection, en effet, nous acclamerons le Christ qui terrassera Satan et qui en nous délivrant de la captivité du péché, nous rouvrira la patrie céleste.
Le « Temps du Carême » qui dure quarante jours (du latin Quadragesima) nous met en relation avec les quarante jours de jeûne de Jésus au désert, ou encore avec les quarante ans que le peuple d’Israël a passés dans le désert avant d’entrer dans la terre promise.
Et le « Temps de la Septuagésime » représente donc bien les soixante-dix années (le mot Septuagésime rappelle ce chiffre) qu’Israël passa en exil sous la dure captivité des Babyloniens. Aussi cesse-t-on le chant de l’Alléluia durant cette époque dont l’esprit et le nom nous rappellent si bien que « nous sommes des exilés, qui pleurent et qui gémissent dans cette vallée de larmes» (comme nous chantons dans le « Salve Regina »).

Dès ce dimanche la Liturgie (pas seulement la Sainte Messe) veut associer nos âmes à Jésus dans sa vie de labeurs et d’apostolat, pendant ces neuf semaines préparatoires à Pâques. La meilleure manière de nous préparer à célébrer les glorieux événements du Temps Pascal est, en effet, de nous unir au Christ dans les événements douloureux qui commencent avec son ministère. Car c’est dès ce moment que les ennemis de Jésus commencent à se déclarer et que l’on voit leur haine grandir jusqu’à ce qu’elle obtienne son plein assouvissement par le déicide du Vendredi-Saint.
Ainsi dans l’Evangile de ce dimanche nous méditons les béatitudes, qui résument si bien l’Esprit de notre bon Jésus. Mais notre Sauveur nous fait considérer aussi les « anti-béatitudes », les « malheurs », qui nous révèlent l’esprit contraire et ennemi de notre bon Jésus, l’esprit des pharisiens qui seront les responsables de sa mise à mort le Vendredi Saint.

Je termine par un commentaire de saint Charles de Foucauld à ce sujet : « « Malheur à vous qui êtes des rassasiés ! » (Lc 6, 25) Ne cherchons pas notre rassasiement dans les choses de ce monde, ni dans les biens matériels, ni dans les biens spirituels, en aucune créature enfin, en rien de ce qui n’est pas Dieu. Plus nous serons vides de tout ce qui n’est pas Dieu, plus nous serons capables d’être remplis de Dieu et rassasiés par Lui [notre Bonheur]… N’usons des choses de ce monde que dans la mesure où c’est nécessaire pour remplir nos devoirs envers Dieu, que dans la mesure où Il nous l’ordonne, qu’en vue de Lui seul, en restant absolument vides de toute attache à aucun d’eux… Loin de nous en rassasier, vidons-nous-en matériellement, et vidons-en notre cœur complètement, radicalement; que notre cœur soit radicalement vide, afin que Dieu le remplisse tout entier ».

Que Notre Dame de la Sainte Espérance nous soutienne en ce chemin de conversion.

Publié le 16 février 2025

Année 2025-Homélie pour le 6ème dimanche du temps ordinaire, de la Septuagésime (JA).

Le Temps de la Septuagésime. 

La meilleure manière de nous préparer à célébrer les glorieux événements du Temps Pascal est de nous unir au Christ dans les événements douloureux qui commencent avec son ministère.

 

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Comme vous l’avez noté l’église revêt déjà le violet, le chant du «Gloria» et de l’«Alléluia» disparaissent jusqu’à la nuit Sainte de Pâques.
Le 3ème dimanche avant le Mercredi des Cendres, aujourd’hui, est appelé traditionnellement dans l’Eglise, depuis le 6ème ou 7ème siècle, dimanche de la « Septuagésime » et il inaugure un temps de transition entre les fêtes de Noël et de l’Epiphanie, que nous avons conclues par la fête de la Chandeleur (c’est à ce moment-là que nous avons démonté la crèche), et le temps du Carême, temps fort pénitentiel qui nous prépare et conduit jusqu’à la fête de Pâques.
La liturgie suit pas à pas Jésus dans sa vie terrestre. Si l’Eglise ne suit pas dans le missel l’ordre strictement historique de la vie de Jésus, elle passe pourtant des mystères de son enfance à ceux de sa vie publique et de sa Passion et ensuite à ses mystères glorieux (Résurrection, Ascension, Pentecôte et Parousie). C’est dans cette mentalité générale que nous devons entrer si nous voulons vivre cœur à cœur avec l’Eglise pendant toute l’année.

Ce Temps donc appelé « de la Septuagésime» commence toujours la 9ème semaine avant Pâques et compte trois dimanches appelés: dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime. Ces désignations, empruntées au système de numérotation en usage, marquent la décade dans laquelle tombe chacun de ces dimanches. De là, leurs noms respectifs de dimanche in Septuagesimain Sexagesima et in Quinquagesima.
Cette époque liturgique est un prélude au Temps du Carême et une préparation éloignée à la fête de Pâques. Elle sert de transition à l’âme qui doit passer des joies du cycle de Noël à l’austère pénitence de la sainte Quarantaine. C’est un temps qui nous remet en présence des grandes vérités qui dominent toute l’œuvre de notre salut –le péché et ses conséquences–, pour aviver en nous l’esprit de pénitence et de réparation, ainsi qu’une profonde confiance en Dieu.
Si le jeûne n’est pas encore de rigueur, la couleur des ornements est déjà le violet. Comme pendant l’Avent, le «Gloria» est suspendu (sauf en cas de fête majeure, comme la Saint Joseph ou l’Incarnation) parce que c’est le chant qui, après avoir célébré le Christ naissant dans notre chair mortelle doit le célébrer lorsqu’il naîtra dans sa chair immortelle, c’est-à-dire lorsqu’il sortira du tombeau. « Né d’abord de la Vierge, vous renaissez maintenant au sépulcre » dira alors la Sainte Eglise.
Le martyrologe (le livre qui recueille la fête pour chaque jour de l’année) nous annonce: « Le dimanche de la Septuagésime où l’on dépose le Cantique du Seigneur qui est l’Alléluia ». «Comment pourrions-nous, disait le peuple d’Israël, chanter le cantique du Seigneur sur une terre étrangère? » (Ps. 136). Cette terre étrangère, pour le peuple chrétien, c’est le monde qui est un lieu d’exil (depuis la chute originelle de nos premiers parents), alors que l’Alléluia est le chant que saint Jean entendit au ciel et que la liturgie reprendra au Temps Pascal qui représente la vie future. Aux fêtes de la Résurrection, en effet, nous acclamerons le Christ qui terrassera Satan et qui en nous délivrant de la captivité du péché, nous rouvrira la patrie céleste.
Le « Temps du Carême » qui dure quarante jours (du latin Quadragesima) nous met en relation avec les quarante jours de jeûne de Jésus au désert, ou encore avec les quarante ans que le peuple d’Israël a passés dans le désert avant d’entrer dans la terre promise.
Et le « Temps de la Septuagésime » représente donc bien les soixante-dix années (le mot Septuagésime rappelle ce chiffre) qu’Israël passa en exil sous la dure captivité des Babyloniens. Aussi cesse-t-on le chant de l’Alléluia durant cette époque dont l’esprit et le nom nous rappellent si bien que « nous sommes des exilés, qui pleurent et qui gémissent dans cette vallée de larmes» (comme nous chantons dans le « Salve Regina »).

Dès ce dimanche la Liturgie (pas seulement la Sainte Messe) veut associer nos âmes à Jésus dans sa vie de labeurs et d’apostolat, pendant ces neuf semaines préparatoires à Pâques. La meilleure manière de nous préparer à célébrer les glorieux événements du Temps Pascal est, en effet, de nous unir au Christ dans les événements douloureux qui commencent avec son ministère. Car c’est dès ce moment que les ennemis de Jésus commencent à se déclarer et que l’on voit leur haine grandir jusqu’à ce qu’elle obtienne son plein assouvissement par le déicide du Vendredi-Saint.
Ainsi dans l’Evangile de ce dimanche nous méditons les béatitudes, qui résument si bien l’Esprit de notre bon Jésus. Mais notre Sauveur nous fait considérer aussi les « anti-béatitudes », les « malheurs », qui nous révèlent l’esprit contraire et ennemi de notre bon Jésus, l’esprit des pharisiens qui seront les responsables de sa mise à mort le Vendredi Saint.

Je termine par un commentaire de saint Charles de Foucauld à ce sujet : « « Malheur à vous qui êtes des rassasiés ! » (Lc 6, 25) Ne cherchons pas notre rassasiement dans les choses de ce monde, ni dans les biens matériels, ni dans les biens spirituels, en aucune créature enfin, en rien de ce qui n’est pas Dieu. Plus nous serons vides de tout ce qui n’est pas Dieu, plus nous serons capables d’être remplis de Dieu et rassasiés par Lui [notre Bonheur]… N’usons des choses de ce monde que dans la mesure où c’est nécessaire pour remplir nos devoirs envers Dieu, que dans la mesure où Il nous l’ordonne, qu’en vue de Lui seul, en restant absolument vides de toute attache à aucun d’eux… Loin de nous en rassasier, vidons-nous-en matériellement, et vidons-en notre cœur complètement, radicalement; que notre cœur soit radicalement vide, afin que Dieu le remplisse tout entier ».

Que Notre Dame de la Sainte Espérance nous soutienne en ce chemin de conversion.

Publié le 16 février 2025

Année 2025-Homélie pour le 6ème dimanche du temps ordinaire, de la Septuagésime (JA).

sermon sur les béatitudes 4

Le Temps de la Septuagésime. 

La meilleure manière de nous préparer à célébrer les glorieux événements du Temps Pascal est de nous unir au Christ dans les événements douloureux qui commencent avec son ministère.

 

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Comme vous l’avez noté l’église revêt déjà le violet, le chant du «Gloria» et de l’«Alléluia» disparaissent jusqu’à la nuit Sainte de Pâques.
Le 3ème dimanche avant le Mercredi des Cendres, aujourd’hui, est appelé traditionnellement dans l’Eglise, depuis le 6ème ou 7ème siècle, dimanche de la « Septuagésime » et il inaugure un temps de transition entre les fêtes de Noël et de l’Epiphanie, que nous avons conclues par la fête de la Chandeleur (c’est à ce moment-là que nous avons démonté la crèche), et le temps du Carême, temps fort pénitentiel qui nous prépare et conduit jusqu’à la fête de Pâques.
La liturgie suit pas à pas Jésus dans sa vie terrestre. Si l’Eglise ne suit pas dans le missel l’ordre strictement historique de la vie de Jésus, elle passe pourtant des mystères de son enfance à ceux de sa vie publique et de sa Passion et ensuite à ses mystères glorieux (Résurrection, Ascension, Pentecôte et Parousie). C’est dans cette mentalité générale que nous devons entrer si nous voulons vivre cœur à cœur avec l’Eglise pendant toute l’année.

Ce Temps donc appelé « de la Septuagésime» commence toujours la 9ème semaine avant Pâques et compte trois dimanches appelés: dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime. Ces désignations, empruntées au système de numérotation en usage, marquent la décade dans laquelle tombe chacun de ces dimanches. De là, leurs noms respectifs de dimanche in Septuagesimain Sexagesima et in Quinquagesima.
Cette époque liturgique est un prélude au Temps du Carême et une préparation éloignée à la fête de Pâques. Elle sert de transition à l’âme qui doit passer des joies du cycle de Noël à l’austère pénitence de la sainte Quarantaine. C’est un temps qui nous remet en présence des grandes vérités qui dominent toute l’œuvre de notre salut –le péché et ses conséquences–, pour aviver en nous l’esprit de pénitence et de réparation, ainsi qu’une profonde confiance en Dieu.
Si le jeûne n’est pas encore de rigueur, la couleur des ornements est déjà le violet. Comme pendant l’Avent, le «Gloria» est suspendu (sauf en cas de fête majeure, comme la Saint Joseph ou l’Incarnation) parce que c’est le chant qui, après avoir célébré le Christ naissant dans notre chair mortelle doit le célébrer lorsqu’il naîtra dans sa chair immortelle, c’est-à-dire lorsqu’il sortira du tombeau. « Né d’abord de la Vierge, vous renaissez maintenant au sépulcre » dira alors la Sainte Eglise.
Le martyrologe (le livre qui recueille la fête pour chaque jour de l’année) nous annonce: « Le dimanche de la Septuagésime où l’on dépose le Cantique du Seigneur qui est l’Alléluia ». «Comment pourrions-nous, disait le peuple d’Israël, chanter le cantique du Seigneur sur une terre étrangère? » (Ps. 136). Cette terre étrangère, pour le peuple chrétien, c’est le monde qui est un lieu d’exil (depuis la chute originelle de nos premiers parents), alors que l’Alléluia est le chant que saint Jean entendit au ciel et que la liturgie reprendra au Temps Pascal qui représente la vie future. Aux fêtes de la Résurrection, en effet, nous acclamerons le Christ qui terrassera Satan et qui en nous délivrant de la captivité du péché, nous rouvrira la patrie céleste.
Le « Temps du Carême » qui dure quarante jours (du latin Quadragesima) nous met en relation avec les quarante jours de jeûne de Jésus au désert, ou encore avec les quarante ans que le peuple d’Israël a passés dans le désert avant d’entrer dans la terre promise.
Et le « Temps de la Septuagésime » représente donc bien les soixante-dix années (le mot Septuagésime rappelle ce chiffre) qu’Israël passa en exil sous la dure captivité des Babyloniens. Aussi cesse-t-on le chant de l’Alléluia durant cette époque dont l’esprit et le nom nous rappellent si bien que « nous sommes des exilés, qui pleurent et qui gémissent dans cette vallée de larmes» (comme nous chantons dans le « Salve Regina »).

Dès ce dimanche la Liturgie (pas seulement la Sainte Messe) veut associer nos âmes à Jésus dans sa vie de labeurs et d’apostolat, pendant ces neuf semaines préparatoires à Pâques. La meilleure manière de nous préparer à célébrer les glorieux événements du Temps Pascal est, en effet, de nous unir au Christ dans les événements douloureux qui commencent avec son ministère. Car c’est dès ce moment que les ennemis de Jésus commencent à se déclarer et que l’on voit leur haine grandir jusqu’à ce qu’elle obtienne son plein assouvissement par le déicide du Vendredi-Saint.
Ainsi dans l’Evangile de ce dimanche nous méditons les béatitudes, qui résument si bien l’Esprit de notre bon Jésus. Mais notre Sauveur nous fait considérer aussi les « anti-béatitudes », les « malheurs », qui nous révèlent l’esprit contraire et ennemi de notre bon Jésus, l’esprit des pharisiens qui seront les responsables de sa mise à mort le Vendredi Saint.

Je termine par un commentaire de saint Charles de Foucauld à ce sujet : « « Malheur à vous qui êtes des rassasiés ! » (Lc 6, 25) Ne cherchons pas notre rassasiement dans les choses de ce monde, ni dans les biens matériels, ni dans les biens spirituels, en aucune créature enfin, en rien de ce qui n’est pas Dieu. Plus nous serons vides de tout ce qui n’est pas Dieu, plus nous serons capables d’être remplis de Dieu et rassasiés par Lui [notre Bonheur]… N’usons des choses de ce monde que dans la mesure où c’est nécessaire pour remplir nos devoirs envers Dieu, que dans la mesure où Il nous l’ordonne, qu’en vue de Lui seul, en restant absolument vides de toute attache à aucun d’eux… Loin de nous en rassasier, vidons-nous-en matériellement, et vidons-en notre cœur complètement, radicalement; que notre cœur soit radicalement vide, afin que Dieu le remplisse tout entier ».

Que Notre Dame de la Sainte Espérance nous soutienne en ce chemin de conversion.

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Publié le 16 février 2025