Année 2025-Homélie, pour le 29ème dimanche du temps ordinaire

La persévérance dans la prière.
Entre Moïse et la pauvre, il y a ceci de commun: la connaissance de ce que nous sommes: des mendiants qui devons tout demander à Dieu, c’est à dire avec humilité. Cette dernière devient force pour construire le Bien, que ce soit pour gagner au champ de bataille ou pour obtenir la justice. La persévérance de l’orant est une attitude qui plaît à Dieu!
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Il y a des lieux qui rappelle comme une gifle, l’éprouvante humiliation qui m’a été infligé ou qu’en fait j’ai endossé à cause de mon inconstance, de ma légèreté, de ma médiocrité à demeurer vertueux, à cause de mes péchés.
Rephidim est un de ces lieu au goût doux-amer de l’épreuve. Amer car pour Israël, c’est le lieu surnommé de Massa et Mériba (contestation et querelle) où ils succombèrent à la tentation: ils y avaient renié Dieu, contestant sa volonté et lui cherchant querelle; c’est que, au sens littéral, ils allaient mourir de soif !
Souvenir doux: doux car ce fut une épiphanie de Dieu. Il a manifesté sa puissance, par le frappé du bâton, en faisant jaillir l’eau du rocher… Et désormais, lorsque l’on sera tenté de douter de la protection de Dieu, on se souviendra de Massa et Mériba: ce lieu est devenu l’expérience de l’humilité sur lequel va s’appuyer la prière persévérante.
L’ennemi juré, l’Amalécite, vient provoquer le peuple élu, là même où il fut éprouvé au creuset de la foi. Il n’est alors pas question de céder. Aussi vrai que l’épreuve vécu en Dieu, nous rend plus fort, Rephidim sera désormais épi- andrie manifestation de l’homme, ancré en Dieu. Le lieu de ma faiblesse est devenu, par grâce, lieu de ma force.
Moïse le sait: il envoie les armées d’Israël combattre dans la plaine. Lui gravit la colline, bâton de Dieu en main: c’est-à-dire il est monté vers Dieu. Il va poser un acte proprement sacerdotal: il élève les mains. Seul le prêtre élève les mains. Cela ne tient pas à sa vertu ou à sa sainteté, cela fait partie de sa mission.
Lorsqu’il défaille, l’intercession du médiateur entre Dieu et les hommes n’apporte plus l’efficacité voulue par Dieu. Lorsqu’il persévère, avec l’ingéniosité d’Aaron et Ur: Dieu ne manque d’intervenir. Aussi tranchant que l’épée: telle est l’intercession du médiateur, du prêtre.
Le psaume des montées que nous avons chanté exprime toute la ferveur de notre montée vers le lieu de la rencontre où il se donne substantiellement.
Paul demande à Timothée de puiser dans l’Ecriture, de la proclamer et de la proclamer dans la fidélité à l’Eglise. Tout cela pour édifier le Corps du Christ.
L’Evangile fait l’éloge d’une pauvre tenace dans la poursuite du bien. Surprenante attitude d’un homme de loi qui ne remplit pas sa tâche; éloquente, la force de cette pauvre dont la persévérance paye. Quelle vertu reconnaissons nous dans cette pauvre? L’humilité d’abord! Si elle importune le juge, c’est parce qu’elle est dans le besoin. Elle sait ce qu’elle est: démunie et impuissante face à l’iniquité. Reconnaissant sa situation, elle ose demander avec insistance. Elle cherche à recevoir le bien. Et pour cela, elle développe le courage, la ténacité pour arriver au but. Persévérance dans la prière ensuite.
Entre Moïse et la pauvre, il y a ceci de commun: la connaissance de ce que nous sommes: des mendiants qui devons tout demander à Dieu, c’est à dire avec humilité. Cette dernière devient force pour construire le Bien, que ce soit pour gagner au champ de bataille ou pour obtenir la justice. La persévérance de l’orant est une attitude qui plaît à Dieu!
Nous ne devons pas craindre de prendre le même chemin pour monter vers Dieu. Il nous est bon de reconnaître ce que nous sommes: des pauvres qui devons tout demander à Dieu. Chacun a notre place dans la communauté, comme prêtre, comme fidèles, la prière doit monter vers Dieu pour demander avec foi.
Vient à manquer le prêtre pour élever les mains: malheur pour la communauté… C’est une invitation à prier pour la fidélité de vos prêtres, pour les vocations!
Vient à manquer la prière du chrétien, il pourrait bien avoir eu un Massa et Mériba, l’Amalécite éternel attaquerait; qu’adviendra-t-il de toi?
Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Publié le 20 octobre 2025
Année 2025-Homélie, pour le 29ème dimanche du temps ordinaire
La persévérance dans la prière.
Entre Moïse et la pauvre, il y a ceci de commun: la connaissance de ce que nous sommes: des mendiants qui devons tout demander à Dieu, c’est à dire avec humilité. Cette dernière devient force pour construire le Bien, que ce soit pour gagner au champ de bataille ou pour obtenir la justice. La persévérance de l’orant est une attitude qui plaît à Dieu!
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Il y a des lieux qui rappelle comme une gifle, l’éprouvante humiliation qui m’a été infligé ou qu’en fait j’ai endossé à cause de mon inconstance, de ma légèreté, de ma médiocrité à demeurer vertueux, à cause de mes péchés.
Rephidim est un de ces lieu au goût doux-amer de l’épreuve. Amer car pour Israël, c’est le lieu surnommé de Massa et Mériba (contestation et querelle) où ils succombèrent à la tentation: ils y avaient renié Dieu, contestant sa volonté et lui cherchant querelle; c’est que, au sens littéral, ils allaient mourir de soif !
Souvenir doux: doux car ce fut une épiphanie de Dieu. Il a manifesté sa puissance, par le frappé du bâton, en faisant jaillir l’eau du rocher… Et désormais, lorsque l’on sera tenté de douter de la protection de Dieu, on se souviendra de Massa et Mériba: ce lieu est devenu l’expérience de l’humilité sur lequel va s’appuyer la prière persévérante.
L’ennemi juré, l’Amalécite, vient provoquer le peuple élu, là même où il fut éprouvé au creuset de la foi. Il n’est alors pas question de céder. Aussi vrai que l’épreuve vécu en Dieu, nous rend plus fort, Rephidim sera désormais épi- andrie manifestation de l’homme, ancré en Dieu. Le lieu de ma faiblesse est devenu, par grâce, lieu de ma force.
Moïse le sait: il envoie les armées d’Israël combattre dans la plaine. Lui gravit la colline, bâton de Dieu en main: c’est-à-dire il est monté vers Dieu. Il va poser un acte proprement sacerdotal: il élève les mains. Seul le prêtre élève les mains. Cela ne tient pas à sa vertu ou à sa sainteté, cela fait partie de sa mission.
Lorsqu’il défaille, l’intercession du médiateur entre Dieu et les hommes n’apporte plus l’efficacité voulue par Dieu. Lorsqu’il persévère, avec l’ingéniosité d’Aaron et Ur: Dieu ne manque d’intervenir. Aussi tranchant que l’épée: telle est l’intercession du médiateur, du prêtre.
Le psaume des montées que nous avons chanté exprime toute la ferveur de notre montée vers le lieu de la rencontre où il se donne substantiellement.
Paul demande à Timothée de puiser dans l’Ecriture, de la proclamer et de la proclamer dans la fidélité à l’Eglise. Tout cela pour édifier le Corps du Christ.
L’Evangile fait l’éloge d’une pauvre tenace dans la poursuite du bien. Surprenante attitude d’un homme de loi qui ne remplit pas sa tâche; éloquente, la force de cette pauvre dont la persévérance paye. Quelle vertu reconnaissons nous dans cette pauvre? L’humilité d’abord! Si elle importune le juge, c’est parce qu’elle est dans le besoin. Elle sait ce qu’elle est: démunie et impuissante face à l’iniquité. Reconnaissant sa situation, elle ose demander avec insistance. Elle cherche à recevoir le bien. Et pour cela, elle développe le courage, la ténacité pour arriver au but. Persévérance dans la prière ensuite.
Entre Moïse et la pauvre, il y a ceci de commun: la connaissance de ce que nous sommes: des mendiants qui devons tout demander à Dieu, c’est à dire avec humilité. Cette dernière devient force pour construire le Bien, que ce soit pour gagner au champ de bataille ou pour obtenir la justice. La persévérance de l’orant est une attitude qui plaît à Dieu!
Nous ne devons pas craindre de prendre le même chemin pour monter vers Dieu. Il nous est bon de reconnaître ce que nous sommes: des pauvres qui devons tout demander à Dieu. Chacun a notre place dans la communauté, comme prêtre, comme fidèles, la prière doit monter vers Dieu pour demander avec foi.
Vient à manquer le prêtre pour élever les mains: malheur pour la communauté… C’est une invitation à prier pour la fidélité de vos prêtres, pour les vocations!
Vient à manquer la prière du chrétien, il pourrait bien avoir eu un Massa et Mériba, l’Amalécite éternel attaquerait; qu’adviendra-t-il de toi?
Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Publié le 20 octobre 2025
Année 2025-Homélie, pour le 29ème dimanche du temps ordinaire

La persévérance dans la prière.
Entre Moïse et la pauvre, il y a ceci de commun: la connaissance de ce que nous sommes: des mendiants qui devons tout demander à Dieu, c’est à dire avec humilité. Cette dernière devient force pour construire le Bien, que ce soit pour gagner au champ de bataille ou pour obtenir la justice. La persévérance de l’orant est une attitude qui plaît à Dieu!
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Il y a des lieux qui rappelle comme une gifle, l’éprouvante humiliation qui m’a été infligé ou qu’en fait j’ai endossé à cause de mon inconstance, de ma légèreté, de ma médiocrité à demeurer vertueux, à cause de mes péchés.
Rephidim est un de ces lieu au goût doux-amer de l’épreuve. Amer car pour Israël, c’est le lieu surnommé de Massa et Mériba (contestation et querelle) où ils succombèrent à la tentation: ils y avaient renié Dieu, contestant sa volonté et lui cherchant querelle; c’est que, au sens littéral, ils allaient mourir de soif !
Souvenir doux: doux car ce fut une épiphanie de Dieu. Il a manifesté sa puissance, par le frappé du bâton, en faisant jaillir l’eau du rocher… Et désormais, lorsque l’on sera tenté de douter de la protection de Dieu, on se souviendra de Massa et Mériba: ce lieu est devenu l’expérience de l’humilité sur lequel va s’appuyer la prière persévérante.
L’ennemi juré, l’Amalécite, vient provoquer le peuple élu, là même où il fut éprouvé au creuset de la foi. Il n’est alors pas question de céder. Aussi vrai que l’épreuve vécu en Dieu, nous rend plus fort, Rephidim sera désormais épi- andrie manifestation de l’homme, ancré en Dieu. Le lieu de ma faiblesse est devenu, par grâce, lieu de ma force.
Moïse le sait: il envoie les armées d’Israël combattre dans la plaine. Lui gravit la colline, bâton de Dieu en main: c’est-à-dire il est monté vers Dieu. Il va poser un acte proprement sacerdotal: il élève les mains. Seul le prêtre élève les mains. Cela ne tient pas à sa vertu ou à sa sainteté, cela fait partie de sa mission.
Lorsqu’il défaille, l’intercession du médiateur entre Dieu et les hommes n’apporte plus l’efficacité voulue par Dieu. Lorsqu’il persévère, avec l’ingéniosité d’Aaron et Ur: Dieu ne manque d’intervenir. Aussi tranchant que l’épée: telle est l’intercession du médiateur, du prêtre.
Le psaume des montées que nous avons chanté exprime toute la ferveur de notre montée vers le lieu de la rencontre où il se donne substantiellement.
Paul demande à Timothée de puiser dans l’Ecriture, de la proclamer et de la proclamer dans la fidélité à l’Eglise. Tout cela pour édifier le Corps du Christ.
L’Evangile fait l’éloge d’une pauvre tenace dans la poursuite du bien. Surprenante attitude d’un homme de loi qui ne remplit pas sa tâche; éloquente, la force de cette pauvre dont la persévérance paye. Quelle vertu reconnaissons nous dans cette pauvre? L’humilité d’abord! Si elle importune le juge, c’est parce qu’elle est dans le besoin. Elle sait ce qu’elle est: démunie et impuissante face à l’iniquité. Reconnaissant sa situation, elle ose demander avec insistance. Elle cherche à recevoir le bien. Et pour cela, elle développe le courage, la ténacité pour arriver au but. Persévérance dans la prière ensuite.
Entre Moïse et la pauvre, il y a ceci de commun: la connaissance de ce que nous sommes: des mendiants qui devons tout demander à Dieu, c’est à dire avec humilité. Cette dernière devient force pour construire le Bien, que ce soit pour gagner au champ de bataille ou pour obtenir la justice. La persévérance de l’orant est une attitude qui plaît à Dieu!
Nous ne devons pas craindre de prendre le même chemin pour monter vers Dieu. Il nous est bon de reconnaître ce que nous sommes: des pauvres qui devons tout demander à Dieu. Chacun a notre place dans la communauté, comme prêtre, comme fidèles, la prière doit monter vers Dieu pour demander avec foi.
Vient à manquer le prêtre pour élever les mains: malheur pour la communauté… C’est une invitation à prier pour la fidélité de vos prêtres, pour les vocations!
Vient à manquer la prière du chrétien, il pourrait bien avoir eu un Massa et Mériba, l’Amalécite éternel attaquerait; qu’adviendra-t-il de toi?
Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
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Publié le 20 octobre 2025