Jésus nous enseigne qui est secouru.

Garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.

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Histoire ou parabole de Jésus, l’Evangile du pauvre Lazare comprend deux actes: le premier sur terre, le deuxième au ciel.

Un homme riche qui vit tout avec splendeur. Il ne maltraite pas les pauvres et les nécessiteux, même pas ceux qui sont repoussants; sa faute, c’est l’omission.
Lazare, pauvre, couvert de plaies qui ne cicatrisent plus, est couché à la porte. Les miettes lui auraient suffis; mais on l’oubliait.
Il était moins chez lui que les chiens, qui étaient les seuls à s’intéresser à lui, léchant ses plaies.
Le pauvre meurt, on ne parle même pas de sépulture. Le riche meurt aussi, enseveli avec soin.
Le premier acte s’achève impitoyable.

Acte 2: à partir de là, tout change: Lazare est porté par les anges au séjour des justes, l’autre plongé dans l’abîme profond de souffrances.
Les âmes, aussitôt après la mort, ont la situation et l’état qui correspondent au mérite de leur vie. Le sein d’Abraham, c’est le paradis. La géhenne du feu est l’enfer.
Aucun service pour le damné, c’est fini, malheur! Le riche comprend que le bienheureux peut pour ceux qui sont sur terre.
A ce malheureux qui symbolise à ce moment les juifs incrédules, les déloyaux dans l’interprétation des Ecritures, dans leurs discussions avec Jésus: ils ont Moïse et les prophètes, qu’ils les écoutent!
Le témoignage de Lazare, dont le nom signifie « qui est secouru », n’ajouterait rien à l’autorité des Ecritures, qui invite à la pénitence et à la charité envers le prochain.

Le riche n’est pas de cet avis. Il a entendu autrefois lire la Parole de Dieu sans s’être converti. Si ses frères ne sont remués par un miracle, ils ne feront pas pénitence, pense-t-il! Ils n’ouvriront pas les yeux à ce qui se passent parfois au pied de la porte!
Que quelqu’un revienne des morts, demande le riche. Hélas cela ne pourra les persuader. Le mauvais riche croit que les signes efficaces vont les toucher certainement. Non. Il oublie que sans le commencement de bonne volonté, les plus grands miracles ne peuvent changer les cœurs.
A quoi servirait l’enseignement de quelqu’un revenant de la mort pour des âmes qui repoussent la vérité? Les miracles sont-ils encore des signes pour les yeux aveuglés par les plaisirs du monde?
Ce n’est pas la richesse, le problème, c’est de s’y complaire.

La pauvreté intime la voie de la sainteté, c’est sa grâce.
Saint Ambroise dit: « toute pauvreté n’a pas le privilège de la sainteté, comme aussi toute richesse n’est pas nécessairement criminelle, mais de même que c’est la vie molle et sensuelle qui déshonore les richesses, c’est la sainteté qui rend la pauvreté recommandable ».

Revient à l’apôtre Paul de nous enseigner ce que nous devons faire.
« Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur. Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins. Voici ce que je t’ordonne: garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ ».

Un point de conversion sur l’amour de Dieu: prière tous les jours: matin-soir, l’angélus, le chapelet, la confession régulière chaque mois.

Un point de conversion sur l’amour du prochain: prendre un service là où le Seigneur a permis que je sois, enfant: une BA quotidienne.

Que cette participation à l’Eucharistie nous fortifie pour que nous soyons obéissants, fidèles et purs, c’est-à-dire garder le commandement en restant sans tâches jusqu’au retour de Jésus.