Année 2025-Homélie pour le 25ème dimanche du temps ordinaire (JMS).

parabole le gérant malhonnete

 

 

Je suis le sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s’il crie vers moi dans les épreuves, je l’exauce; je suis son Dieu pour toujours .

 

Les fils de lumière savent que l’argent n’est qu’une toute petite affaire, que c’est le Royaume qui est la grande affaire. Ils ne servent pas l’argent comme on sert une divinité, ils le mettent au service du Royaume. Développons nos facultés pour l’œuvre de Dieu et le bien de la cité.

 

_______________________________________________________________

Jurer par la Fierté d’Israël: la formule est grave et solennelle! Qui est la fierté d’Israël? C’est Dieu lui-même qui est ou devrait-être la seule fierté de son peuple!
Amos est prophète sous le règne de Jéroboam II d’Israël, règne faste à tout point de vue… du moins c’est ce que tout le monde pense, sauf Amos.

La prospérité économique du royaume d’Israël fait illusion car il y a un bon niveau! Et cela profite il à toute la population? Amos constate que l’enrichissement des uns naît de l’appauvrissement des autres. Pain et sandales: minimum de base pour l’hébreu sont hors de prix. La chose va si loin que les pauvres n’ont plus d’autre solution que de se vendre comme esclaves: «Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d’argent, le pauvre pour une paire de sandales».
Le jour de repos et le Dieu qui le commande deviennent même des obstacles. C’est la bête noire! Profit à tout prix pourrait être la devise de ces hommes dénués de scrupules.

En ce temps-là, notre pays, je voulais dire, le royaume du Nord se vantait d’avoir extirper l’idolâtrie du pays. Le culte des divinités a bien été évacué; mais alors que reproche Amos ? C’est d’être tombés dans une idolâtrie plus pernicieuse encore, celle de l’argent. Dieu est bien sagement servi par des hommes un peu inoffensifs, relégué au temple, pas d’interférence avec la vie de la cité. Chercherait-on à séparer Dieu de son peuple? D’une action salvifique pour son peuple?
Dieu voit et sauvera son peuple de ces profiteurs sans scrupules. Comment ne pas être réduit à un objet? Comment ne pas laisser une structure de péché et la culture de mort gagner la partie?

Comme agir? Deux points: se servir des facultés de l’homme et s’exercer à la vertu. Couronner d’un troisième: Jésus est mon sauveur parce qu’il m’aime.

Jésus, par une parabole, fait l’éloge de l’ingéniosité de ce gérant à la probité plus que limite! Cet intendant menacé de licenciement a trouvé très vite une solution astucieuse pour assurer son avenir. L’astuce consiste, pour une fois, à utiliser l’argent comme un moyen et non comme un but. Cet homme sut se servir de ses facultés pour tirer son épingle du jeu. Il fut si habile, qu’on ne pouvait que faire son éloge!
Tout homme est doté de ses deux grandes facultés: intelligence et volonté. Toutes deux s’éduquent. Parce qu’il s’agit toujours d’apprendre à en faire bon usage.
Comment y parvenir?
La leçon de cette parabole pourrait s’écrire ainsi: choisissez Dieu, résolument et mettez au service du royaume l’habileté que vous mettriez à faire de l’argent. Les fils de lumière savent que l’argent n’est qu’une toute petite affaire, que c’est le Royaume qui est la grande affaire. Ils ne servent pas l’argent comme on sert une divinité, ils le mettent au service du Royaume. Développons nos facultés pour l’œuvre de Dieu et le bien de la cité.
Me direz-vous, par quoi commencer?
La fidélité dans les petites choses, meilleure préparation aux grandes. L’exercice de la vertu est ceci: un humble chemin de la connaissance de soi et de l’effort régulier, persévérant; en un mot ce qui me permets d’être pleinement moi-même. Elle est une inclination à faire le bien. Elle dispose l’homme à bien agir. Exigeante la vertu? Oui! Mais certaine, fiable. C’est un vrai jalon de posé pour faire un être libre et responsable: un homme, une femme.
Oui, celui qui est digne de confiance dans une toute petite chose est digne de confiance aussi dans une grande. Le choix d’agir pour le bien se fait avec tout ce que je suis, avec toutes mes facultés. Ce labeur doit se faire le plus tôt possible car « si l’enfant, dit Fénelon, se fait une triste idée de la vertu, si la liberté et le dérèglement se présentent à lui sous une figure agréable, tout est perdu ». Courage parents, courage enfants; comme le disait Jeanne d’Arc: « nous nous battrons et Dieu donnera la victoire ».

Le combat est déjà rude ! Notre société continue de faire des choix inquiétants ou s’apprêtent à faire des choix inquiétants pour la structuration même des personnes, de la famille, de la France.
Bon usage de ses facultés et exercice de la vertu sont la première réponse, le socle pour développer une structure heureuse, une culture de vie. Elle est couronnée par l’intervention de Dieu parmi nous. « Dieu, notre sauveur, dit saint Paul, veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité ».
Il veut. Volonté de salut qui concerne tous les hommes. Il veut qu’ils arrivent à la vérité, c’est-à-dire vivre, se laisser aimer et combler. Etre aimer de Dieu et l’aimer en retour est la plus belle rencontre et expérience que je peux faire dans ma vie. Cette relation est nourrie par la prière personnelle et communautaire.
Comme Amos, ne nous accommodons pas de l’injustice! Ne nous lassons pas d’être chrétien dans notre cité. Nous y avons notre place; Dieu aussi et notamment par notre ambassade. Œuvrer pour Dieu, œuvrer pour le bien de la cité: l’ensemble ne fait qu’un.

Comment faire? Mettre à pleine contribution nos facultés d’intelligence et de volonté, nous exercer résolument à la vertu et puiser dans la relation avec le Sauveur.

Publié le 23 septembre 2025

Année 2025-Homélie pour le 25ème dimanche du temps ordinaire (JMS).

 

 

Je suis le sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s’il crie vers moi dans les épreuves, je l’exauce; je suis son Dieu pour toujours .

 

Les fils de lumière savent que l’argent n’est qu’une toute petite affaire, que c’est le Royaume qui est la grande affaire. Ils ne servent pas l’argent comme on sert une divinité, ils le mettent au service du Royaume. Développons nos facultés pour l’œuvre de Dieu et le bien de la cité.

 

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Jurer par la Fierté d’Israël: la formule est grave et solennelle! Qui est la fierté d’Israël? C’est Dieu lui-même qui est ou devrait-être la seule fierté de son peuple!
Amos est prophète sous le règne de Jéroboam II d’Israël, règne faste à tout point de vue… du moins c’est ce que tout le monde pense, sauf Amos.

La prospérité économique du royaume d’Israël fait illusion car il y a un bon niveau! Et cela profite il à toute la population? Amos constate que l’enrichissement des uns naît de l’appauvrissement des autres. Pain et sandales: minimum de base pour l’hébreu sont hors de prix. La chose va si loin que les pauvres n’ont plus d’autre solution que de se vendre comme esclaves: «Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d’argent, le pauvre pour une paire de sandales».
Le jour de repos et le Dieu qui le commande deviennent même des obstacles. C’est la bête noire! Profit à tout prix pourrait être la devise de ces hommes dénués de scrupules.

En ce temps-là, notre pays, je voulais dire, le royaume du Nord se vantait d’avoir extirper l’idolâtrie du pays. Le culte des divinités a bien été évacué; mais alors que reproche Amos ? C’est d’être tombés dans une idolâtrie plus pernicieuse encore, celle de l’argent. Dieu est bien sagement servi par des hommes un peu inoffensifs, relégué au temple, pas d’interférence avec la vie de la cité. Chercherait-on à séparer Dieu de son peuple? D’une action salvifique pour son peuple?
Dieu voit et sauvera son peuple de ces profiteurs sans scrupules. Comment ne pas être réduit à un objet? Comment ne pas laisser une structure de péché et la culture de mort gagner la partie?

Comme agir? Deux points: se servir des facultés de l’homme et s’exercer à la vertu. Couronner d’un troisième: Jésus est mon sauveur parce qu’il m’aime.

Jésus, par une parabole, fait l’éloge de l’ingéniosité de ce gérant à la probité plus que limite! Cet intendant menacé de licenciement a trouvé très vite une solution astucieuse pour assurer son avenir. L’astuce consiste, pour une fois, à utiliser l’argent comme un moyen et non comme un but. Cet homme sut se servir de ses facultés pour tirer son épingle du jeu. Il fut si habile, qu’on ne pouvait que faire son éloge!
Tout homme est doté de ses deux grandes facultés: intelligence et volonté. Toutes deux s’éduquent. Parce qu’il s’agit toujours d’apprendre à en faire bon usage.
Comment y parvenir?
La leçon de cette parabole pourrait s’écrire ainsi: choisissez Dieu, résolument et mettez au service du royaume l’habileté que vous mettriez à faire de l’argent. Les fils de lumière savent que l’argent n’est qu’une toute petite affaire, que c’est le Royaume qui est la grande affaire. Ils ne servent pas l’argent comme on sert une divinité, ils le mettent au service du Royaume. Développons nos facultés pour l’œuvre de Dieu et le bien de la cité.
Me direz-vous, par quoi commencer?
La fidélité dans les petites choses, meilleure préparation aux grandes. L’exercice de la vertu est ceci: un humble chemin de la connaissance de soi et de l’effort régulier, persévérant; en un mot ce qui me permets d’être pleinement moi-même. Elle est une inclination à faire le bien. Elle dispose l’homme à bien agir. Exigeante la vertu? Oui! Mais certaine, fiable. C’est un vrai jalon de posé pour faire un être libre et responsable: un homme, une femme.
Oui, celui qui est digne de confiance dans une toute petite chose est digne de confiance aussi dans une grande. Le choix d’agir pour le bien se fait avec tout ce que je suis, avec toutes mes facultés. Ce labeur doit se faire le plus tôt possible car « si l’enfant, dit Fénelon, se fait une triste idée de la vertu, si la liberté et le dérèglement se présentent à lui sous une figure agréable, tout est perdu ». Courage parents, courage enfants; comme le disait Jeanne d’Arc: « nous nous battrons et Dieu donnera la victoire ».

Le combat est déjà rude ! Notre société continue de faire des choix inquiétants ou s’apprêtent à faire des choix inquiétants pour la structuration même des personnes, de la famille, de la France.
Bon usage de ses facultés et exercice de la vertu sont la première réponse, le socle pour développer une structure heureuse, une culture de vie. Elle est couronnée par l’intervention de Dieu parmi nous. « Dieu, notre sauveur, dit saint Paul, veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité ».
Il veut. Volonté de salut qui concerne tous les hommes. Il veut qu’ils arrivent à la vérité, c’est-à-dire vivre, se laisser aimer et combler. Etre aimer de Dieu et l’aimer en retour est la plus belle rencontre et expérience que je peux faire dans ma vie. Cette relation est nourrie par la prière personnelle et communautaire.
Comme Amos, ne nous accommodons pas de l’injustice! Ne nous lassons pas d’être chrétien dans notre cité. Nous y avons notre place; Dieu aussi et notamment par notre ambassade. Œuvrer pour Dieu, œuvrer pour le bien de la cité: l’ensemble ne fait qu’un.

Comment faire? Mettre à pleine contribution nos facultés d’intelligence et de volonté, nous exercer résolument à la vertu et puiser dans la relation avec le Sauveur.

Publié le 23 septembre 2025

Année 2025-Homélie pour le 25ème dimanche du temps ordinaire (JMS).

parabole le gérant malhonnete

 

 

Je suis le sauveur de mon peuple, dit le Seigneur, s’il crie vers moi dans les épreuves, je l’exauce; je suis son Dieu pour toujours .

 

Les fils de lumière savent que l’argent n’est qu’une toute petite affaire, que c’est le Royaume qui est la grande affaire. Ils ne servent pas l’argent comme on sert une divinité, ils le mettent au service du Royaume. Développons nos facultés pour l’œuvre de Dieu et le bien de la cité.

 

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Jurer par la Fierté d’Israël: la formule est grave et solennelle! Qui est la fierté d’Israël? C’est Dieu lui-même qui est ou devrait-être la seule fierté de son peuple!
Amos est prophète sous le règne de Jéroboam II d’Israël, règne faste à tout point de vue… du moins c’est ce que tout le monde pense, sauf Amos.

La prospérité économique du royaume d’Israël fait illusion car il y a un bon niveau! Et cela profite il à toute la population? Amos constate que l’enrichissement des uns naît de l’appauvrissement des autres. Pain et sandales: minimum de base pour l’hébreu sont hors de prix. La chose va si loin que les pauvres n’ont plus d’autre solution que de se vendre comme esclaves: «Nous pourrons acheter le malheureux pour un peu d’argent, le pauvre pour une paire de sandales».
Le jour de repos et le Dieu qui le commande deviennent même des obstacles. C’est la bête noire! Profit à tout prix pourrait être la devise de ces hommes dénués de scrupules.

En ce temps-là, notre pays, je voulais dire, le royaume du Nord se vantait d’avoir extirper l’idolâtrie du pays. Le culte des divinités a bien été évacué; mais alors que reproche Amos ? C’est d’être tombés dans une idolâtrie plus pernicieuse encore, celle de l’argent. Dieu est bien sagement servi par des hommes un peu inoffensifs, relégué au temple, pas d’interférence avec la vie de la cité. Chercherait-on à séparer Dieu de son peuple? D’une action salvifique pour son peuple?
Dieu voit et sauvera son peuple de ces profiteurs sans scrupules. Comment ne pas être réduit à un objet? Comment ne pas laisser une structure de péché et la culture de mort gagner la partie?

Comme agir? Deux points: se servir des facultés de l’homme et s’exercer à la vertu. Couronner d’un troisième: Jésus est mon sauveur parce qu’il m’aime.

Jésus, par une parabole, fait l’éloge de l’ingéniosité de ce gérant à la probité plus que limite! Cet intendant menacé de licenciement a trouvé très vite une solution astucieuse pour assurer son avenir. L’astuce consiste, pour une fois, à utiliser l’argent comme un moyen et non comme un but. Cet homme sut se servir de ses facultés pour tirer son épingle du jeu. Il fut si habile, qu’on ne pouvait que faire son éloge!
Tout homme est doté de ses deux grandes facultés: intelligence et volonté. Toutes deux s’éduquent. Parce qu’il s’agit toujours d’apprendre à en faire bon usage.
Comment y parvenir?
La leçon de cette parabole pourrait s’écrire ainsi: choisissez Dieu, résolument et mettez au service du royaume l’habileté que vous mettriez à faire de l’argent. Les fils de lumière savent que l’argent n’est qu’une toute petite affaire, que c’est le Royaume qui est la grande affaire. Ils ne servent pas l’argent comme on sert une divinité, ils le mettent au service du Royaume. Développons nos facultés pour l’œuvre de Dieu et le bien de la cité.
Me direz-vous, par quoi commencer?
La fidélité dans les petites choses, meilleure préparation aux grandes. L’exercice de la vertu est ceci: un humble chemin de la connaissance de soi et de l’effort régulier, persévérant; en un mot ce qui me permets d’être pleinement moi-même. Elle est une inclination à faire le bien. Elle dispose l’homme à bien agir. Exigeante la vertu? Oui! Mais certaine, fiable. C’est un vrai jalon de posé pour faire un être libre et responsable: un homme, une femme.
Oui, celui qui est digne de confiance dans une toute petite chose est digne de confiance aussi dans une grande. Le choix d’agir pour le bien se fait avec tout ce que je suis, avec toutes mes facultés. Ce labeur doit se faire le plus tôt possible car « si l’enfant, dit Fénelon, se fait une triste idée de la vertu, si la liberté et le dérèglement se présentent à lui sous une figure agréable, tout est perdu ». Courage parents, courage enfants; comme le disait Jeanne d’Arc: « nous nous battrons et Dieu donnera la victoire ».

Le combat est déjà rude ! Notre société continue de faire des choix inquiétants ou s’apprêtent à faire des choix inquiétants pour la structuration même des personnes, de la famille, de la France.
Bon usage de ses facultés et exercice de la vertu sont la première réponse, le socle pour développer une structure heureuse, une culture de vie. Elle est couronnée par l’intervention de Dieu parmi nous. « Dieu, notre sauveur, dit saint Paul, veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité ».
Il veut. Volonté de salut qui concerne tous les hommes. Il veut qu’ils arrivent à la vérité, c’est-à-dire vivre, se laisser aimer et combler. Etre aimer de Dieu et l’aimer en retour est la plus belle rencontre et expérience que je peux faire dans ma vie. Cette relation est nourrie par la prière personnelle et communautaire.
Comme Amos, ne nous accommodons pas de l’injustice! Ne nous lassons pas d’être chrétien dans notre cité. Nous y avons notre place; Dieu aussi et notamment par notre ambassade. Œuvrer pour Dieu, œuvrer pour le bien de la cité: l’ensemble ne fait qu’un.

Comment faire? Mettre à pleine contribution nos facultés d’intelligence et de volonté, nous exercer résolument à la vertu et puiser dans la relation avec le Sauveur.

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Publié le 23 septembre 2025