Le Christ, Roi de l’univers.

Jésus souvenez-vous de moi quand vous viendrez inaugurer votre Règne! Amen, je te le déclare: aujourd’hui, avec moi, tu seras en paradis .

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Une sagesse dit que l’adversité révèle l’homme.
Permettez moi de vous parler d’un homme à la destinée surprenante. C’est l’histoire d’une personne qui arrive à son terme. Ayant grave profité. Il s’est fait trop du bien. Il s’est éclaté. Il a juste tout déchiré.
Cette personne, cette obscure personne à la vie dilapidée a reçu sa sentence méritée: la mort. Il a comblé de bruit le silence de sa vie. Excès, abus, outrepassement des limites: le couperet tombe: j’ai pour nom Dismas.
Une sagesse dit qu’il faut parfois une rencontre pour changer une vie. Homme doux et humble de cœur. Il vit ce qu’il enseigne. Il répand le bien aux nécessiteux. Il va même faire des choses troublantes: il guérit des incurables, relève des morts et scandale, il pardonne comme s’il était Dieu! Il s’est affublé d’une bande hétéroclite à l’image de la société juive d’alors, des femmes en nombre le suivent et pourtant on dit qu’il serait de sang royal, mais non il vient de Galilée, le coin des bouzeux dans la Terre de la Promesse!

En fait, rien, absolument rien ne permettrait de rassembler celui qui s’est éclaté et celui qui est unifié. Rien sinon cette horreur de l’invention humaine  la croix. Je m’appelle Dismas et je suis condamné à mort parce que je me suis égaré loin de tout, loin de moi, loin de Dieu.
Il s’appelle Jésus et il a été reconnu roi il y a peu. Un homme immensément beau, qui apparait défiguré, lacéré, gluant de crachat et d’une poussière gravillonante dans chaque recoin de ses incalculables plaies. En fait tout est abject en lui maintenant, tout sauf son regard. Moi, je l’ai vu et je suis saisi. Pourquoi moi et pourquoi maintenant? Tous ces autres, et même ce compère d’expiation l’insultent.

Et si tu es le Messie et si tu es l’Elu et si tu es le roi.
Stupeur! Sursaut! Un roi sur un trône comme jamais il n’y en a eu. Un juste plus abaissé qu’Abel, plus abaissé que Job, plus abaissé que Joseph, plus abaissé que tous les prophètes. Or LE juste grandira comme un palmier. Ce juste a fait toutes les œuvres messianiques: nous l’avons tous vu. Ce serait Lui, l’oint du Seigneur?
Alors pour une fois, une juste colère monte et je cloue le bec à ce diable de compère! « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu! » « Lui, n’a rien fait de mal ». C’est donc lui le roi que j’ai si mal servi. Pourrai-je soutenir ce regard intense qui dit Amour? Quand il pose son regard sur quelqu’un, c’est comme s’il regardait sa mère ou une fiancée, un fils adulé ou un ami plus intime à lui que lui-même. Ce regard…
Si je suis passé à côté de la Vie, je la rencontre dans ce regard profond de miséricorde qui embrasse et embrase l’univers. Puisque ces yeux sont vitrine de l’âme: je veux y plonger puisque c’est là son royaume, je veux y servir. Il me reste plus qu’à dire: « Jésus souvenez-vous de moi quand vous viendrez inaugurer votre Règne »!« Amen, je te le déclare: aujourd’hui, avec moi, tu seras en paradis ».
Il m’a fallu périr pour me convertir. Je me suis enfin trouvé dans le bien-aimé. La fin de l’année est arrivée; tu peux vraiment agir, pour cela le Christ te faut-il choisir.