Année 2025-Homélie pour la Résurrection du Seigneur (JGA).

resurrection du christ de pina 3

La résurrection du Seigneur est notre espérance. 

 

L’Eglise le proclame avec joie: elle annonce l’espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous et partout, spécialement là où les chrétiens souffrent la persécution à cause de leur foi et de leur engagement pour la justice et pour la paix.

 

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Saint Augustin très synthétiquement nous dit quelle signification a Pâques pour nous: «Resurrectio Domini, spes nostra – La résurrection du Seigneur est notre espérance» (Sermon 261, 1). Par cette affirmation, le grand évêque expliquait à ses fidèles que Jésus est ressuscité afin que nous-mêmes, pourtant destinés à mourir, nous ne désespérions pas en pensant qu’avec la mort la vie est totalement finie; le Christ est ressuscité pour nous donner l’espérance.

En effet, une des questions qui cause le plus d’angoisse dans l’existence de l’homme est précisément celle-ci: qu’y-a-t-il après la mort ? A cette énigme, la solennité de ce jour nous permet de répondre que la mort n’a pas le dernier mot, parce que, à la fin, c’est la vie qui triomphe. Et cette certitude qui est nôtre ne s’appuie pas sur de simples raisonnements humains, mais bien sur un fait historique de foi: Jésus Christ, crucifié et enseveli, est ressuscité avec son corps glorieux. Jésus est ressuscité pour que nous aussi, en croyant en Lui, nous puissions avoir la vie éternelle. Cette annonce est au cœur du message évangélique. Saint Paul le déclare avec force: « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre message est sans objet, et votre foi est sans objet ». Et il ajoute: « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Co 15, 14.19). Depuis l’aube de Pâques, un nouveau printemps d’espérance envahit le monde ; depuis ce jour, notre résurrection est déjà commencée, parce que Pâques n’indique pas simplement un moment de l’histoire, mais le début d’une condition nouvelle: Jésus est ressuscité non pas pour que sa mémoire reste vivante dans le cœur de ses disciples, mais bien pour que Lui-même vive en nous et qu’en Lui nous puissions déjà goûter la joie de la vie éternelle.

La résurrection n’est donc pas une théorie, mais une réalité historique révélée par l’Homme-Dieu Jésus Christ à travers sa « pâque », son « passage » qui a ouvert une «voie nouvelle » entre la terre et le Ciel (cf. He 10, 20). Ce n’est ni un mythe, ni un rêve, ce n’est ni une vision, ni une utopie, ce n’est pas une fable, mais un événement unique et définitif: Jésus de Nazareth, fils de Marie, qui au soir du Vendredi saint a été descendu de la Croix et mis au tombeau, est sorti victorieux de la tombe. En effet, à l’aube du premier jour après le sabbat, Pierre et Jean ont trouvé le tombeau vide. Madeleine et les autres femmes ont rencontré Jésus ressuscité; il a été reconnu aussi par les deux disciples d’Emmaüs à la fraction du pain ; le Ressuscité est apparu aux Apôtres le soir venu dans le Cénacle et ensuite à beaucoup d’autres disciples en Galilée.

L’annonce de la résurrection du Seigneur illumine les zones d’ombre du monde dans lequel nous vivons. Si nous retirons le Christ et sa résurrection, il n’y a pas d’issue pour l’homme et toute espérance demeure une illusion. Mais précisément aujourd’hui, éclate avec force l’annonce de la résurrection du Seigneur: « La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux : / le Prince de la vie mourut ; / vivant, il règne » (Séquence pascale). Voilà la nouveauté que nous apporte la résurrection de Jésus! C’est une nouveauté qui change l’existence de celui qui l’accueille, comme on le voit chez les saints. C’est ce qui est arrivé, par exemple, à saint Paul.

Saul de Tarse, le persécuteur acharné des chrétiens, a rencontré le Christ ressuscité sur le chemin de Damas et il a été « conquis » par Lui. Le reste nous est bien connu. Il s’est produit chez Paul ce qu’il écrira plus tard aux chrétiens de Corinthe: « Si quelqu’un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né » (2 Co 5, 17). Et encore: «Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20). La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi: si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde.

S’il est vrai que la mort n’a plus aucun pouvoir sur l’homme et sur le monde, il subsiste cependant encore beaucoup, trop de signe de son antique domination. Si par la Pâques, le Christ a extirpé la racine du mal, il a toutefois besoin d’hommes et de femmes qui dans tous les temps et lieux l’aident à affirmer sa victoire avec les mêmes armes que lui: les armes de la justice et de la vérité, de la miséricorde, du pardon et de l’amour.

Resurrection Domini, spes nostra! La résurrection du Christ est notre espérance ! Cela, l’Eglise le proclame avec joie: elle annonce l’espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous, et partout, spécialement là où les chrétiens souffrent la persécution à cause de leur foi et de leur engagement pour la justice et pour la paix; elle invoque l’espérance capable de susciter le courage pour le bien aussi et surtout quand il est coûteux. Aujourd’hui, l’Eglise chante « le jour que le Seigneur a fait » et elle invite à la joie. Aujourd’hui l’Eglise prie, invoque Marie, étoile de l’espérance, pour qu’elle guide l’humanité vers le port sûr du salut qui est le Cœur du Christ, la Victime pascale, l’Agneau qui « a racheté le monde », l’Innocent qui «nous a réconcilié, nous pécheurs, avec le Père ».

Laissez-vous transformer intérieurement par Jésus ressuscité. A lui, le Roi vainqueur, à Lui le Crucifié et le Ressuscité, nous crions avec joie notre Alléluia!

Publié le 21 avril 2025

Année 2025-Homélie pour la Résurrection du Seigneur (JGA).

La résurrection du Seigneur est notre espérance. 

 

L’Eglise le proclame avec joie: elle annonce l’espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous et partout, spécialement là où les chrétiens souffrent la persécution à cause de leur foi et de leur engagement pour la justice et pour la paix.

 

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Saint Augustin très synthétiquement nous dit quelle signification a Pâques pour nous: «Resurrectio Domini, spes nostra – La résurrection du Seigneur est notre espérance» (Sermon 261, 1). Par cette affirmation, le grand évêque expliquait à ses fidèles que Jésus est ressuscité afin que nous-mêmes, pourtant destinés à mourir, nous ne désespérions pas en pensant qu’avec la mort la vie est totalement finie; le Christ est ressuscité pour nous donner l’espérance.

En effet, une des questions qui cause le plus d’angoisse dans l’existence de l’homme est précisément celle-ci: qu’y-a-t-il après la mort ? A cette énigme, la solennité de ce jour nous permet de répondre que la mort n’a pas le dernier mot, parce que, à la fin, c’est la vie qui triomphe. Et cette certitude qui est nôtre ne s’appuie pas sur de simples raisonnements humains, mais bien sur un fait historique de foi: Jésus Christ, crucifié et enseveli, est ressuscité avec son corps glorieux. Jésus est ressuscité pour que nous aussi, en croyant en Lui, nous puissions avoir la vie éternelle. Cette annonce est au cœur du message évangélique. Saint Paul le déclare avec force: « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre message est sans objet, et votre foi est sans objet ». Et il ajoute: « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Co 15, 14.19). Depuis l’aube de Pâques, un nouveau printemps d’espérance envahit le monde ; depuis ce jour, notre résurrection est déjà commencée, parce que Pâques n’indique pas simplement un moment de l’histoire, mais le début d’une condition nouvelle: Jésus est ressuscité non pas pour que sa mémoire reste vivante dans le cœur de ses disciples, mais bien pour que Lui-même vive en nous et qu’en Lui nous puissions déjà goûter la joie de la vie éternelle.

La résurrection n’est donc pas une théorie, mais une réalité historique révélée par l’Homme-Dieu Jésus Christ à travers sa « pâque », son « passage » qui a ouvert une «voie nouvelle » entre la terre et le Ciel (cf. He 10, 20). Ce n’est ni un mythe, ni un rêve, ce n’est ni une vision, ni une utopie, ce n’est pas une fable, mais un événement unique et définitif: Jésus de Nazareth, fils de Marie, qui au soir du Vendredi saint a été descendu de la Croix et mis au tombeau, est sorti victorieux de la tombe. En effet, à l’aube du premier jour après le sabbat, Pierre et Jean ont trouvé le tombeau vide. Madeleine et les autres femmes ont rencontré Jésus ressuscité; il a été reconnu aussi par les deux disciples d’Emmaüs à la fraction du pain ; le Ressuscité est apparu aux Apôtres le soir venu dans le Cénacle et ensuite à beaucoup d’autres disciples en Galilée.

L’annonce de la résurrection du Seigneur illumine les zones d’ombre du monde dans lequel nous vivons. Si nous retirons le Christ et sa résurrection, il n’y a pas d’issue pour l’homme et toute espérance demeure une illusion. Mais précisément aujourd’hui, éclate avec force l’annonce de la résurrection du Seigneur: « La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux : / le Prince de la vie mourut ; / vivant, il règne » (Séquence pascale). Voilà la nouveauté que nous apporte la résurrection de Jésus! C’est une nouveauté qui change l’existence de celui qui l’accueille, comme on le voit chez les saints. C’est ce qui est arrivé, par exemple, à saint Paul.

Saul de Tarse, le persécuteur acharné des chrétiens, a rencontré le Christ ressuscité sur le chemin de Damas et il a été « conquis » par Lui. Le reste nous est bien connu. Il s’est produit chez Paul ce qu’il écrira plus tard aux chrétiens de Corinthe: « Si quelqu’un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né » (2 Co 5, 17). Et encore: «Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20). La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi: si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde.

S’il est vrai que la mort n’a plus aucun pouvoir sur l’homme et sur le monde, il subsiste cependant encore beaucoup, trop de signe de son antique domination. Si par la Pâques, le Christ a extirpé la racine du mal, il a toutefois besoin d’hommes et de femmes qui dans tous les temps et lieux l’aident à affirmer sa victoire avec les mêmes armes que lui: les armes de la justice et de la vérité, de la miséricorde, du pardon et de l’amour.

Resurrection Domini, spes nostra! La résurrection du Christ est notre espérance ! Cela, l’Eglise le proclame avec joie: elle annonce l’espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous, et partout, spécialement là où les chrétiens souffrent la persécution à cause de leur foi et de leur engagement pour la justice et pour la paix; elle invoque l’espérance capable de susciter le courage pour le bien aussi et surtout quand il est coûteux. Aujourd’hui, l’Eglise chante « le jour que le Seigneur a fait » et elle invite à la joie. Aujourd’hui l’Eglise prie, invoque Marie, étoile de l’espérance, pour qu’elle guide l’humanité vers le port sûr du salut qui est le Cœur du Christ, la Victime pascale, l’Agneau qui « a racheté le monde », l’Innocent qui «nous a réconcilié, nous pécheurs, avec le Père ».

Laissez-vous transformer intérieurement par Jésus ressuscité. A lui, le Roi vainqueur, à Lui le Crucifié et le Ressuscité, nous crions avec joie notre Alléluia!

Publié le 21 avril 2025

Année 2025-Homélie pour la Résurrection du Seigneur (JGA).

resurrection du christ de pina 3

La résurrection du Seigneur est notre espérance. 

 

L’Eglise le proclame avec joie: elle annonce l’espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous et partout, spécialement là où les chrétiens souffrent la persécution à cause de leur foi et de leur engagement pour la justice et pour la paix.

 

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Saint Augustin très synthétiquement nous dit quelle signification a Pâques pour nous: «Resurrectio Domini, spes nostra – La résurrection du Seigneur est notre espérance» (Sermon 261, 1). Par cette affirmation, le grand évêque expliquait à ses fidèles que Jésus est ressuscité afin que nous-mêmes, pourtant destinés à mourir, nous ne désespérions pas en pensant qu’avec la mort la vie est totalement finie; le Christ est ressuscité pour nous donner l’espérance.

En effet, une des questions qui cause le plus d’angoisse dans l’existence de l’homme est précisément celle-ci: qu’y-a-t-il après la mort ? A cette énigme, la solennité de ce jour nous permet de répondre que la mort n’a pas le dernier mot, parce que, à la fin, c’est la vie qui triomphe. Et cette certitude qui est nôtre ne s’appuie pas sur de simples raisonnements humains, mais bien sur un fait historique de foi: Jésus Christ, crucifié et enseveli, est ressuscité avec son corps glorieux. Jésus est ressuscité pour que nous aussi, en croyant en Lui, nous puissions avoir la vie éternelle. Cette annonce est au cœur du message évangélique. Saint Paul le déclare avec force: « Si le Christ n’est pas ressuscité, notre message est sans objet, et votre foi est sans objet ». Et il ajoute: « Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1 Co 15, 14.19). Depuis l’aube de Pâques, un nouveau printemps d’espérance envahit le monde ; depuis ce jour, notre résurrection est déjà commencée, parce que Pâques n’indique pas simplement un moment de l’histoire, mais le début d’une condition nouvelle: Jésus est ressuscité non pas pour que sa mémoire reste vivante dans le cœur de ses disciples, mais bien pour que Lui-même vive en nous et qu’en Lui nous puissions déjà goûter la joie de la vie éternelle.

La résurrection n’est donc pas une théorie, mais une réalité historique révélée par l’Homme-Dieu Jésus Christ à travers sa « pâque », son « passage » qui a ouvert une «voie nouvelle » entre la terre et le Ciel (cf. He 10, 20). Ce n’est ni un mythe, ni un rêve, ce n’est ni une vision, ni une utopie, ce n’est pas une fable, mais un événement unique et définitif: Jésus de Nazareth, fils de Marie, qui au soir du Vendredi saint a été descendu de la Croix et mis au tombeau, est sorti victorieux de la tombe. En effet, à l’aube du premier jour après le sabbat, Pierre et Jean ont trouvé le tombeau vide. Madeleine et les autres femmes ont rencontré Jésus ressuscité; il a été reconnu aussi par les deux disciples d’Emmaüs à la fraction du pain ; le Ressuscité est apparu aux Apôtres le soir venu dans le Cénacle et ensuite à beaucoup d’autres disciples en Galilée.

L’annonce de la résurrection du Seigneur illumine les zones d’ombre du monde dans lequel nous vivons. Si nous retirons le Christ et sa résurrection, il n’y a pas d’issue pour l’homme et toute espérance demeure une illusion. Mais précisément aujourd’hui, éclate avec force l’annonce de la résurrection du Seigneur: « La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux : / le Prince de la vie mourut ; / vivant, il règne » (Séquence pascale). Voilà la nouveauté que nous apporte la résurrection de Jésus! C’est une nouveauté qui change l’existence de celui qui l’accueille, comme on le voit chez les saints. C’est ce qui est arrivé, par exemple, à saint Paul.

Saul de Tarse, le persécuteur acharné des chrétiens, a rencontré le Christ ressuscité sur le chemin de Damas et il a été « conquis » par Lui. Le reste nous est bien connu. Il s’est produit chez Paul ce qu’il écrira plus tard aux chrétiens de Corinthe: « Si quelqu’un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né » (2 Co 5, 17). Et encore: «Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20). La résurrection n’est pas passée, la résurrection nous a rejoints et saisis. Nous nous accrochons à elle, c’est-à-dire au Christ ressuscité, et nous savons que Lui nous tient solidement, même quand nos mains faiblissent. C’est moi, mais ce n’est plus moi: voilà la formule de l’existence chrétienne à l’intérieur du temps. C’est moi, mais ce n’est plus moi: si nous vivons de cette manière, nous transformons le monde.

S’il est vrai que la mort n’a plus aucun pouvoir sur l’homme et sur le monde, il subsiste cependant encore beaucoup, trop de signe de son antique domination. Si par la Pâques, le Christ a extirpé la racine du mal, il a toutefois besoin d’hommes et de femmes qui dans tous les temps et lieux l’aident à affirmer sa victoire avec les mêmes armes que lui: les armes de la justice et de la vérité, de la miséricorde, du pardon et de l’amour.

Resurrection Domini, spes nostra! La résurrection du Christ est notre espérance ! Cela, l’Eglise le proclame avec joie: elle annonce l’espérance, que Dieu a rendu ferme et invincible en ressuscitant Jésus Christ d’entre les morts; elle communique l’espérance, qu’elle porte dans le cœur et veut partager avec tous, et partout, spécialement là où les chrétiens souffrent la persécution à cause de leur foi et de leur engagement pour la justice et pour la paix; elle invoque l’espérance capable de susciter le courage pour le bien aussi et surtout quand il est coûteux. Aujourd’hui, l’Eglise chante « le jour que le Seigneur a fait » et elle invite à la joie. Aujourd’hui l’Eglise prie, invoque Marie, étoile de l’espérance, pour qu’elle guide l’humanité vers le port sûr du salut qui est le Cœur du Christ, la Victime pascale, l’Agneau qui « a racheté le monde », l’Innocent qui «nous a réconcilié, nous pécheurs, avec le Père ».

Laissez-vous transformer intérieurement par Jésus ressuscité. A lui, le Roi vainqueur, à Lui le Crucifié et le Ressuscité, nous crions avec joie notre Alléluia!

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Publié le 21 avril 2025