Année 2024 : Homélie pour le 4ème dimanche de Pâques (JGA).
Je suis le Bon Pasteur.
Depuis l’époque de la première annonce de l’Evangile jusqu’à nos jours, un nombre immense d’hommes et de femmes ont donné leur réponse personnelle, leur réponse libre et consciente au Christ qui les appelle. Ils ont choisi le sacerdoce, la vie religieuse, la vie missionnaire comme but et comme idéal de leur existence.
Ce dimanche est désigné sous l’appellation populaire de dimanche du Bon Pasteur, parce qu’on y lit à la messe le passage de l’Evangile de saint Jean où notre Seigneur se donne à lui-même ce titre. En ce dimanche du Bon Pasteur, nous prions spécialement pour les vocations sacerdotales.
Chaque prêtre, chaque âme consacrée se souvient avec émotion des circonstances de sa vocation. Une consécration totale qui implique aussi un arrachement à sa famille d’origine. « Le Sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus. C’est le prêtre qui continue l’œuvre de Rédemption sur la terre » (Saint Curé Ars).
Depuis maintenant quelques décennies en France on parle de « crise des vocations »: la chute vertigineuse du nombre de prêtres et de séminaristes transforme en profondeur le paysage paroissial. D’où vient cette crise? Dieu appellerait-il moins qu’avant? Les jeunes sont-ils plus éloignés de lui au point de ne plus l’entendre? C’est une question vitale. Le Saint Curé d’Ars disait : « Allez vous confesser à la Sainte Vierge ou à un ange. Vous absoudront-ils? Vous donneront ils le corps et le sang de notre Seigneur? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l’hostie. Vous auriez deux cents anges là qu’ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tant simple qu’il soit, le peut. Il peut vous dire: Allez en paix, je vous pardonne. Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre: on y adorera les bêtes ».
Que nous pouvons faire pour les vocations ?
Avant tout, de tous prier.
Si le Christ lui-même nous a commandé de prier à cette intention, c’est qu’il s’agit là d’une chose vraiment importante: « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson ».(Mt 9, 38). Que s’élève de toute part dans le monde cet assaut vers le ciel, pour demander au Père ce que le Christ a voulu que nous demandions.
Ensuite: être appelé (spécialement les consacrés).
Le Christ, qui a ordonné de prier pour les ouvriers de la moisson, les a aussi appelés personnellement. Les paroles de son appel sont conservées dans le trésor de l’Evangile: « Venez à ma suite, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes». (Mt 4 19). « Viens et suis-moi »! (Mt 19, 21). « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive». (Jn 12, 26.) Dieu est toujours libre d’appeler qui il veut et quand il veut, selon « l’extraordinaire richesse de sa grâce par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus ». (Ep 2, 7). Mais il appelle ordinairement par l’intermédiaire des personnes et des paroles.
Enfin: répondre (tous ceux qui ont senti l’appel !).
Le trésor de l’Evangile conserve les belles réponses faites au Seigneur par ceux qu’il appelait. Celle de Pierre, et d’André son frère: «Et aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent». (Mt 4, 20). Celle du publicain Lévi: « Laissant tout, il se leva et le suivit ». (Lc 5, 28). Celle des apôtres: « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle ». (Jn 6, 68). Celle de Paul: « Que veux tu que je fasse, Seigneur »? (Ac 22, 10). Depuis l’époque de la première annonce de l’Evangile jusqu’à nos jours, un nombre immense d’hommes et de femmes ont donné leur réponse personnelle, leur réponse libre et consciente au Christ qui les appelle. Ils ont choisi le sacerdoce, la vie religieuse, la vie missionnaire comme but et comme idéal de leur existence. Ils ont servi Dieu et l’Eglise avec foi, avec intelligence, avec courage, avec amour. Voici maintenant votre heure. C’est à vous de répondre. Mais peut-être avez-vous peur? Alors, réfléchissons ensemble, à la lumière de la foi. Notre vie est un don de Dieu. Nous devons en faire quelque chose de bon. Il existe beaucoup de façons de bien employer sa vie, en l’engageant au service d’idéaux humains et chrétiens. Si aujourd’hui l’Eglise vous parle de consécration totale à Dieu dans le sacerdoce, dans la vie religieuse, dans la vie missionnaire, c’est parce que le Christ appelle beaucoup d’entre vous à cette extraordinaire aventure. Il a besoin, il veut avoir besoin de votre personne, de votre intelligence, de vos énergies, de votre foi, de votre amour, de votre sainteté. Si le Christ vous appelle au sacerdoce, c’est qu’il veut exercer son sacerdoce à travers votre consécration et votre mission sacerdotale. Il veut parler aux hommes d’aujourd’hui par votre voix. Il veut consacrer l’Eucharistie et pardonner les péchés par votre intermédiaire, aimer avec votre cœur, aider avec vos mains, sauver grâce à votre labeur. Pensez-y bien. La réponse que beaucoup d’entre vous peuvent donner est adressée personnellement au Christ qui vous appelle à ces grandes choses. La réponse à la vocation sacerdotale, religieuse, missionnaire, ne peut jaillir que d’un profond amour pour le Christ.
«Jésus, ayant posé son regard sur lui, l’aima».
«Pierre, m’aimes-tu? Seigneur, vous savez tout, vous savez bien que je vous aime. Pais mes brebis, pais mes agneaux».
Mes frères, prions pour les vocations sacerdotales. C’est un échange de bien. Comme disait le cardinal Mercier à ses fidèles: vous sanctifiez les prêtres par vos prières, ils vous sanctifient par leur ministère. Demandez au Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.
Publié le 21 avril 2024
Année 2024 : Homélie pour le 4ème dimanche de Pâques (JGA).
Je suis le Bon Pasteur.
Depuis l’époque de la première annonce de l’Evangile jusqu’à nos jours, un nombre immense d’hommes et de femmes ont donné leur réponse personnelle, leur réponse libre et consciente au Christ qui les appelle. Ils ont choisi le sacerdoce, la vie religieuse, la vie missionnaire comme but et comme idéal de leur existence.
Ce dimanche est désigné sous l’appellation populaire de dimanche du Bon Pasteur, parce qu’on y lit à la messe le passage de l’Evangile de saint Jean où notre Seigneur se donne à lui-même ce titre. En ce dimanche du Bon Pasteur, nous prions spécialement pour les vocations sacerdotales.
Chaque prêtre, chaque âme consacrée se souvient avec émotion des circonstances de sa vocation. Une consécration totale qui implique aussi un arrachement à sa famille d’origine. « Le Sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus. C’est le prêtre qui continue l’œuvre de Rédemption sur la terre » (Saint Curé Ars).
Depuis maintenant quelques décennies en France on parle de « crise des vocations »: la chute vertigineuse du nombre de prêtres et de séminaristes transforme en profondeur le paysage paroissial. D’où vient cette crise? Dieu appellerait-il moins qu’avant? Les jeunes sont-ils plus éloignés de lui au point de ne plus l’entendre? C’est une question vitale. Le Saint Curé d’Ars disait : « Allez vous confesser à la Sainte Vierge ou à un ange. Vous absoudront-ils? Vous donneront ils le corps et le sang de notre Seigneur? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l’hostie. Vous auriez deux cents anges là qu’ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tant simple qu’il soit, le peut. Il peut vous dire: Allez en paix, je vous pardonne. Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre: on y adorera les bêtes ».
Que nous pouvons faire pour les vocations ?
Avant tout, de tous prier.
Si le Christ lui-même nous a commandé de prier à cette intention, c’est qu’il s’agit là d’une chose vraiment importante: « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson ».(Mt 9, 38). Que s’élève de toute part dans le monde cet assaut vers le ciel, pour demander au Père ce que le Christ a voulu que nous demandions.
Ensuite: être appelé (spécialement les consacrés).
Le Christ, qui a ordonné de prier pour les ouvriers de la moisson, les a aussi appelés personnellement. Les paroles de son appel sont conservées dans le trésor de l’Evangile: « Venez à ma suite, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes». (Mt 4 19). « Viens et suis-moi »! (Mt 19, 21). « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive». (Jn 12, 26.) Dieu est toujours libre d’appeler qui il veut et quand il veut, selon « l’extraordinaire richesse de sa grâce par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus ». (Ep 2, 7). Mais il appelle ordinairement par l’intermédiaire des personnes et des paroles.
Enfin: répondre (tous ceux qui ont senti l’appel !).
Le trésor de l’Evangile conserve les belles réponses faites au Seigneur par ceux qu’il appelait. Celle de Pierre, et d’André son frère: «Et aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent». (Mt 4, 20). Celle du publicain Lévi: « Laissant tout, il se leva et le suivit ». (Lc 5, 28). Celle des apôtres: « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle ». (Jn 6, 68). Celle de Paul: « Que veux tu que je fasse, Seigneur »? (Ac 22, 10). Depuis l’époque de la première annonce de l’Evangile jusqu’à nos jours, un nombre immense d’hommes et de femmes ont donné leur réponse personnelle, leur réponse libre et consciente au Christ qui les appelle. Ils ont choisi le sacerdoce, la vie religieuse, la vie missionnaire comme but et comme idéal de leur existence. Ils ont servi Dieu et l’Eglise avec foi, avec intelligence, avec courage, avec amour. Voici maintenant votre heure. C’est à vous de répondre. Mais peut-être avez-vous peur? Alors, réfléchissons ensemble, à la lumière de la foi. Notre vie est un don de Dieu. Nous devons en faire quelque chose de bon. Il existe beaucoup de façons de bien employer sa vie, en l’engageant au service d’idéaux humains et chrétiens. Si aujourd’hui l’Eglise vous parle de consécration totale à Dieu dans le sacerdoce, dans la vie religieuse, dans la vie missionnaire, c’est parce que le Christ appelle beaucoup d’entre vous à cette extraordinaire aventure. Il a besoin, il veut avoir besoin de votre personne, de votre intelligence, de vos énergies, de votre foi, de votre amour, de votre sainteté. Si le Christ vous appelle au sacerdoce, c’est qu’il veut exercer son sacerdoce à travers votre consécration et votre mission sacerdotale. Il veut parler aux hommes d’aujourd’hui par votre voix. Il veut consacrer l’Eucharistie et pardonner les péchés par votre intermédiaire, aimer avec votre cœur, aider avec vos mains, sauver grâce à votre labeur. Pensez-y bien. La réponse que beaucoup d’entre vous peuvent donner est adressée personnellement au Christ qui vous appelle à ces grandes choses. La réponse à la vocation sacerdotale, religieuse, missionnaire, ne peut jaillir que d’un profond amour pour le Christ.
«Jésus, ayant posé son regard sur lui, l’aima».
«Pierre, m’aimes-tu? Seigneur, vous savez tout, vous savez bien que je vous aime. Pais mes brebis, pais mes agneaux».
Mes frères, prions pour les vocations sacerdotales. C’est un échange de bien. Comme disait le cardinal Mercier à ses fidèles: vous sanctifiez les prêtres par vos prières, ils vous sanctifient par leur ministère. Demandez au Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.
Publié le 21 avril 2024
Année 2024 : Homélie pour le 4ème dimanche de Pâques (JGA).
Je suis le Bon Pasteur.
Depuis l’époque de la première annonce de l’Evangile jusqu’à nos jours, un nombre immense d’hommes et de femmes ont donné leur réponse personnelle, leur réponse libre et consciente au Christ qui les appelle. Ils ont choisi le sacerdoce, la vie religieuse, la vie missionnaire comme but et comme idéal de leur existence.
Ce dimanche est désigné sous l’appellation populaire de dimanche du Bon Pasteur, parce qu’on y lit à la messe le passage de l’Evangile de saint Jean où notre Seigneur se donne à lui-même ce titre. En ce dimanche du Bon Pasteur, nous prions spécialement pour les vocations sacerdotales.
Chaque prêtre, chaque âme consacrée se souvient avec émotion des circonstances de sa vocation. Une consécration totale qui implique aussi un arrachement à sa famille d’origine. « Le Sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus. C’est le prêtre qui continue l’œuvre de Rédemption sur la terre » (Saint Curé Ars).
Depuis maintenant quelques décennies en France on parle de « crise des vocations »: la chute vertigineuse du nombre de prêtres et de séminaristes transforme en profondeur le paysage paroissial. D’où vient cette crise? Dieu appellerait-il moins qu’avant? Les jeunes sont-ils plus éloignés de lui au point de ne plus l’entendre? C’est une question vitale. Le Saint Curé d’Ars disait : « Allez vous confesser à la Sainte Vierge ou à un ange. Vous absoudront-ils? Vous donneront ils le corps et le sang de notre Seigneur? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l’hostie. Vous auriez deux cents anges là qu’ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tant simple qu’il soit, le peut. Il peut vous dire: Allez en paix, je vous pardonne. Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre: on y adorera les bêtes ».
Que nous pouvons faire pour les vocations ?
Avant tout, de tous prier.
Si le Christ lui-même nous a commandé de prier à cette intention, c’est qu’il s’agit là d’une chose vraiment importante: « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson ».(Mt 9, 38). Que s’élève de toute part dans le monde cet assaut vers le ciel, pour demander au Père ce que le Christ a voulu que nous demandions.
Ensuite: être appelé (spécialement les consacrés).
Le Christ, qui a ordonné de prier pour les ouvriers de la moisson, les a aussi appelés personnellement. Les paroles de son appel sont conservées dans le trésor de l’Evangile: « Venez à ma suite, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes». (Mt 4 19). « Viens et suis-moi »! (Mt 19, 21). « Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive». (Jn 12, 26.) Dieu est toujours libre d’appeler qui il veut et quand il veut, selon « l’extraordinaire richesse de sa grâce par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus ». (Ep 2, 7). Mais il appelle ordinairement par l’intermédiaire des personnes et des paroles.
Enfin: répondre (tous ceux qui ont senti l’appel !).
Le trésor de l’Evangile conserve les belles réponses faites au Seigneur par ceux qu’il appelait. Celle de Pierre, et d’André son frère: «Et aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent». (Mt 4, 20). Celle du publicain Lévi: « Laissant tout, il se leva et le suivit ». (Lc 5, 28). Celle des apôtres: « Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle ». (Jn 6, 68). Celle de Paul: « Que veux tu que je fasse, Seigneur »? (Ac 22, 10). Depuis l’époque de la première annonce de l’Evangile jusqu’à nos jours, un nombre immense d’hommes et de femmes ont donné leur réponse personnelle, leur réponse libre et consciente au Christ qui les appelle. Ils ont choisi le sacerdoce, la vie religieuse, la vie missionnaire comme but et comme idéal de leur existence. Ils ont servi Dieu et l’Eglise avec foi, avec intelligence, avec courage, avec amour. Voici maintenant votre heure. C’est à vous de répondre. Mais peut-être avez-vous peur? Alors, réfléchissons ensemble, à la lumière de la foi. Notre vie est un don de Dieu. Nous devons en faire quelque chose de bon. Il existe beaucoup de façons de bien employer sa vie, en l’engageant au service d’idéaux humains et chrétiens. Si aujourd’hui l’Eglise vous parle de consécration totale à Dieu dans le sacerdoce, dans la vie religieuse, dans la vie missionnaire, c’est parce que le Christ appelle beaucoup d’entre vous à cette extraordinaire aventure. Il a besoin, il veut avoir besoin de votre personne, de votre intelligence, de vos énergies, de votre foi, de votre amour, de votre sainteté. Si le Christ vous appelle au sacerdoce, c’est qu’il veut exercer son sacerdoce à travers votre consécration et votre mission sacerdotale. Il veut parler aux hommes d’aujourd’hui par votre voix. Il veut consacrer l’Eucharistie et pardonner les péchés par votre intermédiaire, aimer avec votre cœur, aider avec vos mains, sauver grâce à votre labeur. Pensez-y bien. La réponse que beaucoup d’entre vous peuvent donner est adressée personnellement au Christ qui vous appelle à ces grandes choses. La réponse à la vocation sacerdotale, religieuse, missionnaire, ne peut jaillir que d’un profond amour pour le Christ.
«Jésus, ayant posé son regard sur lui, l’aima».
«Pierre, m’aimes-tu? Seigneur, vous savez tout, vous savez bien que je vous aime. Pais mes brebis, pais mes agneaux».
Mes frères, prions pour les vocations sacerdotales. C’est un échange de bien. Comme disait le cardinal Mercier à ses fidèles: vous sanctifiez les prêtres par vos prières, ils vous sanctifient par leur ministère. Demandez au Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus.
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Publié le 21 avril 2024