Année 2024-Homélie pour le 22ème dimanche du temps ordinaire (JA).

jésus et les pharisiens

Les Pharisiens.

L’impureté la plus importante est ce qui sort de l’homme. Autrement dit, ce n’est pas la tentation qui vient de l’extérieur mais l’acceptation volontaire de la tentation qui rend l’homme impur…
La véritable impureté, c’est donc l’impureté du cœur, ce sont nos péchés.


L’Evangile de ce dimanche (Marc 7,1-8.14-15.21-23) nous présente un grand reproche que Jésus fait aux  pharisiens, ou plutôt au pharisaïsme, pris comme synonyme d’hypocrisie : «vous laissez de côté –affirme Jésus– le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes». Ceux qui avaient pour mission de pratiquer et de transmettre le commandement de Dieu, le laissent de côté  et s’accommodent du monde en s’attachant à des traditions des hommes.

Les pharisiens et les scribes critiquent les disciples de Jésus pour leur manière d’agir et Jésus répond alors avec fermeté; il répond en bon exégète et interprète de la Parole de Dieu: « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit: ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains’ ».
Comme ils accusaient injustement ses disciples de transgresser, non les préceptes de la loi, mais la tradition des anciens, il les confond en les traitant d’hypocrites, eux qui professent un respect exagéré pour des choses qui ne le méritent pas (Saint Jean Chrysostome -homélie 52 sur saint Matthieu).
Une pratique comme celle des pharisiens peut laisser croire que ce serait là que résiderait le plus important dans la vie. Jésus fait noter que les scribes et les pharisiens laissent de côté le commandement de Dieu pour observer les traditions humaines. Dans un autre passage de l’Evangile il déclare que les pharisiens brisent la justice, la miséricorde et la fidélité alors que celles-ci sont bien plus importantes que les règles externes (cf. Mt 23,23).

Examinant notre vie, souvent nous comptons nos heures de prière, nos offrandes, nos gestes de charité et lorsque nous nous y tenons, nous sommes contents de nous et estimons être quittes envers Dieu. Nous offrons à Dieu des créneaux bien identifiés et balisés, mais lui interdisons tout autre dépassement et empiétement sur nos vies. Est-ce cela, l’amour de Dieu qui est le premier Commandement (cf. Mt 22,38) … de toutes nos forces, de tout notre cœur…?
Très souvent, nous tenons davantage à des conventions et à des valeurs humaines (honneur, réussite, éducation, politesse) qu’aux vraies valeurs chrétiennes (foi, charité, vie de grâce) et nous posons souvent nos choix en fonction des premières. Ainsi, un jour ou l’autre, nous sommes tous pharisiens.
Jésus nous apprend que c’est la loi de Dieu qui doit être respectée en tout temps et par tous, et la loi humaine en tant qu’elle s’accorde à la loi divine et lui rend service.

Jésus donne alors un enseignement qui stupéfie ses interlocuteurs: « Ecoutez-moi tous et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ».
Les traditions pharisaïques considéraient que les nourritures impures rendaient l’homme impur. Il fallait donc être très attentif à toutes les règles de pureté rituelle. Pour Jésus, il n’en va pas ainsi. L’impureté la plus importante n’est pas celle-là mais « ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ». Autrement dit, ce n’est pas la tentation qui vient de l’extérieur mais l’acceptation volontaire de la tentation qui rend l’homme impur.
« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses: meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur ». La véritable impureté, c’est donc l’impureté du cœur, ce sont nos péchés.

Notre bon Jésus, connaissant la faiblesse de notre cœur, nous donne non seulement un commandement mais aussi les moyens de l’accomplir. Il nous demande la pureté et il nous donne les sacrements qui purifient notre cœur. Tout d’abord le sacrement du baptême, qui efface le péché originel et tout autre péché; et ensuite le sacrement de la confession qui efface les péchés commis après le baptême et que l’on confesse avec un sincère repentir. Il nous apprend aussi la prière et la pénitence qui nous purifient en nous rendant forts en même temps contre les tentations.
Jésus exige donc de nous une religion du cœur, une religion qui se centre sur la pureté du cœur. Et comme le cœur qui bat 24h sur 24h, de la même manière notre vie doit être imprégner de charité (amour envers Dieu et envers nos proches) 24h sur 24h. La religion ainsi considérée n’est pas un ajout à notre vie quotidienne mais elle devient le fondement de notre vie. Nous devrions pouvoir dire : « je fais ou je pense ou je dis ou je laisse de faire cela parce que je crois en Dieu et que je l’aime ». Jésus est notre modèle.
Jésus nous offre son propre cœur, un cœur sans partage. Il a voulu qu’il soit transpercé sur la croix afin de pouvoir nous communiquer tous les trésors qu’il contient. Il a ainsi voulu mettre en nous un cœur nouveau comme Dieu l’avait promis par la bouche du prophète Ezékiel: « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ».

Nous ne devons pas vivre dans une religion superficielle et faite d’observances externes et temporelles mais dans une religion véritablement profonde rayonnante de charité. Même notre participation à la sainte messe, si elle se limite à une observance externe, n’a pas de valeur devant Dieu. La sainte messe est l’acte de charité par excellence, parce qu’elle renouvelle l’immolation de Jésus sur la croix (« il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie… »). Cette ardente charité de Jésus devrait imprégner notre cœur, ici et pendant toute la semaine, en nous rendant capables de vivre selon la loi de Dieu, de vivre en enfant de Dieu par tout et en tout temps.

Que le Cœur immaculé de Marie intercède pour nous.
Amen.

Publié le 03 septembre 2024

Année 2024-Homélie pour le 22ème dimanche du temps ordinaire (JA).

Les Pharisiens.

L’impureté la plus importante est ce qui sort de l’homme. Autrement dit, ce n’est pas la tentation qui vient de l’extérieur mais l’acceptation volontaire de la tentation qui rend l’homme impur…
La véritable impureté, c’est donc l’impureté du cœur, ce sont nos péchés.


L’Evangile de ce dimanche (Marc 7,1-8.14-15.21-23) nous présente un grand reproche que Jésus fait aux  pharisiens, ou plutôt au pharisaïsme, pris comme synonyme d’hypocrisie : «vous laissez de côté –affirme Jésus– le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes». Ceux qui avaient pour mission de pratiquer et de transmettre le commandement de Dieu, le laissent de côté  et s’accommodent du monde en s’attachant à des traditions des hommes.

Les pharisiens et les scribes critiquent les disciples de Jésus pour leur manière d’agir et Jésus répond alors avec fermeté; il répond en bon exégète et interprète de la Parole de Dieu: « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit: ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains’ ».
Comme ils accusaient injustement ses disciples de transgresser, non les préceptes de la loi, mais la tradition des anciens, il les confond en les traitant d’hypocrites, eux qui professent un respect exagéré pour des choses qui ne le méritent pas (Saint Jean Chrysostome -homélie 52 sur saint Matthieu).
Une pratique comme celle des pharisiens peut laisser croire que ce serait là que résiderait le plus important dans la vie. Jésus fait noter que les scribes et les pharisiens laissent de côté le commandement de Dieu pour observer les traditions humaines. Dans un autre passage de l’Evangile il déclare que les pharisiens brisent la justice, la miséricorde et la fidélité alors que celles-ci sont bien plus importantes que les règles externes (cf. Mt 23,23).

Examinant notre vie, souvent nous comptons nos heures de prière, nos offrandes, nos gestes de charité et lorsque nous nous y tenons, nous sommes contents de nous et estimons être quittes envers Dieu. Nous offrons à Dieu des créneaux bien identifiés et balisés, mais lui interdisons tout autre dépassement et empiétement sur nos vies. Est-ce cela, l’amour de Dieu qui est le premier Commandement (cf. Mt 22,38) … de toutes nos forces, de tout notre cœur…?
Très souvent, nous tenons davantage à des conventions et à des valeurs humaines (honneur, réussite, éducation, politesse) qu’aux vraies valeurs chrétiennes (foi, charité, vie de grâce) et nous posons souvent nos choix en fonction des premières. Ainsi, un jour ou l’autre, nous sommes tous pharisiens.
Jésus nous apprend que c’est la loi de Dieu qui doit être respectée en tout temps et par tous, et la loi humaine en tant qu’elle s’accorde à la loi divine et lui rend service.

Jésus donne alors un enseignement qui stupéfie ses interlocuteurs: « Ecoutez-moi tous et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ».
Les traditions pharisaïques considéraient que les nourritures impures rendaient l’homme impur. Il fallait donc être très attentif à toutes les règles de pureté rituelle. Pour Jésus, il n’en va pas ainsi. L’impureté la plus importante n’est pas celle-là mais « ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ». Autrement dit, ce n’est pas la tentation qui vient de l’extérieur mais l’acceptation volontaire de la tentation qui rend l’homme impur.
« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses: meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur ». La véritable impureté, c’est donc l’impureté du cœur, ce sont nos péchés.

Notre bon Jésus, connaissant la faiblesse de notre cœur, nous donne non seulement un commandement mais aussi les moyens de l’accomplir. Il nous demande la pureté et il nous donne les sacrements qui purifient notre cœur. Tout d’abord le sacrement du baptême, qui efface le péché originel et tout autre péché; et ensuite le sacrement de la confession qui efface les péchés commis après le baptême et que l’on confesse avec un sincère repentir. Il nous apprend aussi la prière et la pénitence qui nous purifient en nous rendant forts en même temps contre les tentations.
Jésus exige donc de nous une religion du cœur, une religion qui se centre sur la pureté du cœur. Et comme le cœur qui bat 24h sur 24h, de la même manière notre vie doit être imprégner de charité (amour envers Dieu et envers nos proches) 24h sur 24h. La religion ainsi considérée n’est pas un ajout à notre vie quotidienne mais elle devient le fondement de notre vie. Nous devrions pouvoir dire : « je fais ou je pense ou je dis ou je laisse de faire cela parce que je crois en Dieu et que je l’aime ». Jésus est notre modèle.
Jésus nous offre son propre cœur, un cœur sans partage. Il a voulu qu’il soit transpercé sur la croix afin de pouvoir nous communiquer tous les trésors qu’il contient. Il a ainsi voulu mettre en nous un cœur nouveau comme Dieu l’avait promis par la bouche du prophète Ezékiel: « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ».

Nous ne devons pas vivre dans une religion superficielle et faite d’observances externes et temporelles mais dans une religion véritablement profonde rayonnante de charité. Même notre participation à la sainte messe, si elle se limite à une observance externe, n’a pas de valeur devant Dieu. La sainte messe est l’acte de charité par excellence, parce qu’elle renouvelle l’immolation de Jésus sur la croix (« il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie… »). Cette ardente charité de Jésus devrait imprégner notre cœur, ici et pendant toute la semaine, en nous rendant capables de vivre selon la loi de Dieu, de vivre en enfant de Dieu par tout et en tout temps.

Que le Cœur immaculé de Marie intercède pour nous.
Amen.

Publié le 03 septembre 2024

Année 2024-Homélie pour le 22ème dimanche du temps ordinaire (JA).

jésus et les pharisiens

Les Pharisiens.

L’impureté la plus importante est ce qui sort de l’homme. Autrement dit, ce n’est pas la tentation qui vient de l’extérieur mais l’acceptation volontaire de la tentation qui rend l’homme impur…
La véritable impureté, c’est donc l’impureté du cœur, ce sont nos péchés.


L’Evangile de ce dimanche (Marc 7,1-8.14-15.21-23) nous présente un grand reproche que Jésus fait aux  pharisiens, ou plutôt au pharisaïsme, pris comme synonyme d’hypocrisie : «vous laissez de côté –affirme Jésus– le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes». Ceux qui avaient pour mission de pratiquer et de transmettre le commandement de Dieu, le laissent de côté  et s’accommodent du monde en s’attachant à des traditions des hommes.

Les pharisiens et les scribes critiquent les disciples de Jésus pour leur manière d’agir et Jésus répond alors avec fermeté; il répond en bon exégète et interprète de la Parole de Dieu: « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit: ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains’ ».
Comme ils accusaient injustement ses disciples de transgresser, non les préceptes de la loi, mais la tradition des anciens, il les confond en les traitant d’hypocrites, eux qui professent un respect exagéré pour des choses qui ne le méritent pas (Saint Jean Chrysostome -homélie 52 sur saint Matthieu).
Une pratique comme celle des pharisiens peut laisser croire que ce serait là que résiderait le plus important dans la vie. Jésus fait noter que les scribes et les pharisiens laissent de côté le commandement de Dieu pour observer les traditions humaines. Dans un autre passage de l’Evangile il déclare que les pharisiens brisent la justice, la miséricorde et la fidélité alors que celles-ci sont bien plus importantes que les règles externes (cf. Mt 23,23).

Examinant notre vie, souvent nous comptons nos heures de prière, nos offrandes, nos gestes de charité et lorsque nous nous y tenons, nous sommes contents de nous et estimons être quittes envers Dieu. Nous offrons à Dieu des créneaux bien identifiés et balisés, mais lui interdisons tout autre dépassement et empiétement sur nos vies. Est-ce cela, l’amour de Dieu qui est le premier Commandement (cf. Mt 22,38) … de toutes nos forces, de tout notre cœur…?
Très souvent, nous tenons davantage à des conventions et à des valeurs humaines (honneur, réussite, éducation, politesse) qu’aux vraies valeurs chrétiennes (foi, charité, vie de grâce) et nous posons souvent nos choix en fonction des premières. Ainsi, un jour ou l’autre, nous sommes tous pharisiens.
Jésus nous apprend que c’est la loi de Dieu qui doit être respectée en tout temps et par tous, et la loi humaine en tant qu’elle s’accorde à la loi divine et lui rend service.

Jésus donne alors un enseignement qui stupéfie ses interlocuteurs: « Ecoutez-moi tous et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ».
Les traditions pharisaïques considéraient que les nourritures impures rendaient l’homme impur. Il fallait donc être très attentif à toutes les règles de pureté rituelle. Pour Jésus, il n’en va pas ainsi. L’impureté la plus importante n’est pas celle-là mais « ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur ». Autrement dit, ce n’est pas la tentation qui vient de l’extérieur mais l’acceptation volontaire de la tentation qui rend l’homme impur.
« C’est du dedans, du cœur de l’homme, que sortent les pensées perverses: meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. Tout ce mal vient du dedans, et rend l’homme impur ». La véritable impureté, c’est donc l’impureté du cœur, ce sont nos péchés.

Notre bon Jésus, connaissant la faiblesse de notre cœur, nous donne non seulement un commandement mais aussi les moyens de l’accomplir. Il nous demande la pureté et il nous donne les sacrements qui purifient notre cœur. Tout d’abord le sacrement du baptême, qui efface le péché originel et tout autre péché; et ensuite le sacrement de la confession qui efface les péchés commis après le baptême et que l’on confesse avec un sincère repentir. Il nous apprend aussi la prière et la pénitence qui nous purifient en nous rendant forts en même temps contre les tentations.
Jésus exige donc de nous une religion du cœur, une religion qui se centre sur la pureté du cœur. Et comme le cœur qui bat 24h sur 24h, de la même manière notre vie doit être imprégner de charité (amour envers Dieu et envers nos proches) 24h sur 24h. La religion ainsi considérée n’est pas un ajout à notre vie quotidienne mais elle devient le fondement de notre vie. Nous devrions pouvoir dire : « je fais ou je pense ou je dis ou je laisse de faire cela parce que je crois en Dieu et que je l’aime ». Jésus est notre modèle.
Jésus nous offre son propre cœur, un cœur sans partage. Il a voulu qu’il soit transpercé sur la croix afin de pouvoir nous communiquer tous les trésors qu’il contient. Il a ainsi voulu mettre en nous un cœur nouveau comme Dieu l’avait promis par la bouche du prophète Ezékiel: « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ».

Nous ne devons pas vivre dans une religion superficielle et faite d’observances externes et temporelles mais dans une religion véritablement profonde rayonnante de charité. Même notre participation à la sainte messe, si elle se limite à une observance externe, n’a pas de valeur devant Dieu. La sainte messe est l’acte de charité par excellence, parce qu’elle renouvelle l’immolation de Jésus sur la croix (« il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie… »). Cette ardente charité de Jésus devrait imprégner notre cœur, ici et pendant toute la semaine, en nous rendant capables de vivre selon la loi de Dieu, de vivre en enfant de Dieu par tout et en tout temps.

Que le Cœur immaculé de Marie intercède pour nous.
Amen.

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Publié le 03 septembre 2024