Année 2023-Méditation devant la Croix pour le Vendredi Saint (JGA).
Méditation devant la Croix.
Celui qui veut aimer Jésus doit aimer Sa Croix: non par une espèce de masochisme spirituel, non parce qu’on aimerait la souffrance pour elle-même, mais parce que c’est par la Croix qu’a été accomplie la rédemption, parce que c’est de la Croix que vient notre sanctification, c’est par la Croix, et par nulle autre voie, que nous pouvons entrer au Ciel.
Source : Méditation de Frère Maximilien.
Il nous est toujours bon, voire nécessaire, de nous placer en face de la Croix. De nous poser, physiquement, en face d’elle pour la regarder en silence: la regarder avec les yeux du corps; et la regarder avec les yeux de l’âme.
La regarder en silence pendant plusieurs longues minutes.
La regarder sans laisser notre regard errer vers d’autres objets.
La regarder pour qu’elle s’imprime toujours davantage en notre regard, en notre âme, et en notre vie.
La Croix nous rappelle l’essentiel de notre foi, l’essentiel de notre vie chrétienne.
Nous le savons bien : mais lorsqu’elle se présente réellement, avec son bois mal équarri et ses échardes qui pénètrent notre chair, avec son poids écrasant et son réalisme qui nous broie au plus intime de l’âme, nous restons, malgré la sincérité de notre foi, toujours un peu pris au dépourvu, toujours un peu tenté de nous soustraire à elle.
Elle ne cesse finalement pas de nous faire peur.
Elle ne cesse pourtant pas de nous donner l’envie, bien naturelle, et même trop naturelle, de nous soustraire à elle.
La Croix répugne à notre nature.
La Croix dérange tellement nos aspirations au « bien-être », au «confort », au « bonheur » terrestre.
Parce que la vie chrétienne, en définitive, répugne à notre nature.
Parce que la vie chrétienne est un programme qui, en définitive, ne s’accorde pas avec la quête du bonheur terrestre.
La vie chrétienne n’est pas « naturelle ».
La Croix dont elle est le signe, s’oppose aux vues naturelles, aux aspirations naturelles, aux projets naturels.
Il nous faut dépasser la nature.
Il nous faut nous élever au-dessus de la nature.
Le signe du chrétien, c’est le signe de la Croix.
Même si nous croyons fermement à la résurrection ; même si nous savons que la Croix n’est pas un but ni une fin en soi ; même si nous savons qu’au-delà de la Croix, il y a la gloire et le bonheur éternels.
Le signe du chrétien, c’est le signe de la Croix : un signe surnaturel.
Un signe qui n’a de sens qu’en adoptant des vues surnaturelles, qu’en nous laissant imprégner d’aspirations surnaturelles, qu’en donnant à nos vies des projets surnaturels.
La Croix a été tracée sur notre front dès avant notre baptême, pour que nous puissions entrer dans l’église où il allait nous être administré; les onctions qui ont été faites sur nous avec l’huile des catéchumènes et avec le saint chrême ont été faites en forme de Croix; le prêtre a aussi soufflé sur nous en forme de Croix; l’eau baptismale qui nous a régénérés a été bénite par le signe de la Croix; toutes les bénédictions, les sacramentaux et les sacrements que nous avons reçus tout au long de notre vie ont été accomplis avec le signe de la Croix; en particulier, toutes les absolutions qui nous ont lavés de nos péchés, ont été prononcées alors que le signe de la croix était tracé au dessus de nous; et lorsque nous nous apprêterons à mourir, si nous avons la grâce de recevoir les derniers sacrements (et il faut prier instamment pour qu’il en soit ainsi), c’est encore et toujours le signe de la Croix réalisé avec l’huile des infirmes qui nous fortifiera pour le grand passage; enfin, normalement, la Croix sera plantée sur notre tombe et son ombre tutélaire s’étendra sur notre dépouille remise, dans l’attente de la résurrection, à la terre d’où elle a été tirée.
Il y a le signe visible, tracé avec la main.
Il y a le signe visible des crucifix de nos églises et de nos demeures.
Et il y a la Croix « invisible », qui marque intérieurement notre être.
La Croix est le signe du chrétien, encore bien davantage dans l’ordre spirituel.
Il n’existe pas, il ne peut exister de vie chrétienne véritable qui ne soit marquée par la Croix.
Il ne peut exister de vie chrétienne sans que la Croix n’y soit plantée : bien souvent au point le plus vif et le plus sensible.
Au cœur de notre cœur.
« Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il Me suive.»
Jésus est inséparable de Sa Croix.
Celui qui veut trouver Jésus doit se diriger vers Sa Croix: là, il Le trouvera immanquablement, puisqu’Il ne fait qu’un avec elle!
Celui qui veut aimer Jésus doit aimer Sa Croix: non par une espèce de masochisme spirituel, non parce qu’on aimerait la souffrance pour elle-même, mais parce que c’est par la Croix qu’a été accomplie la rédemption, parce que c’est de la Croix que vient notre sanctification, c’est par la Croix, et par nulle autre voie, que nous pouvons entrer au Ciel.
Comme le disait le Saint Curé d’Ars : «La Croix est l’échelle du Ciel!»
Celui qui fuit la Croix, fuit Dieu !
Celui qui n’aime pas la Croix, n’aime pas Dieu !
Ces paroles scandalisent bon nombre d’hommes aujourd’hui, elles choquent même des personnes qui se prétendent chrétiennes…
Mais peut-on se dire chrétien et ne pas adhérer aux paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
« Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il Me suive.»
Publié le 07 avril 2023
Année 2023-Méditation devant la Croix pour le Vendredi Saint (JGA).
Méditation devant la Croix.
Celui qui veut aimer Jésus doit aimer Sa Croix: non par une espèce de masochisme spirituel, non parce qu’on aimerait la souffrance pour elle-même, mais parce que c’est par la Croix qu’a été accomplie la rédemption, parce que c’est de la Croix que vient notre sanctification, c’est par la Croix, et par nulle autre voie, que nous pouvons entrer au Ciel.
Source : Méditation de Frère Maximilien.
Il nous est toujours bon, voire nécessaire, de nous placer en face de la Croix. De nous poser, physiquement, en face d’elle pour la regarder en silence: la regarder avec les yeux du corps; et la regarder avec les yeux de l’âme.
La regarder en silence pendant plusieurs longues minutes.
La regarder sans laisser notre regard errer vers d’autres objets.
La regarder pour qu’elle s’imprime toujours davantage en notre regard, en notre âme, et en notre vie.
La Croix nous rappelle l’essentiel de notre foi, l’essentiel de notre vie chrétienne.
Nous le savons bien : mais lorsqu’elle se présente réellement, avec son bois mal équarri et ses échardes qui pénètrent notre chair, avec son poids écrasant et son réalisme qui nous broie au plus intime de l’âme, nous restons, malgré la sincérité de notre foi, toujours un peu pris au dépourvu, toujours un peu tenté de nous soustraire à elle.
Elle ne cesse finalement pas de nous faire peur.
Elle ne cesse pourtant pas de nous donner l’envie, bien naturelle, et même trop naturelle, de nous soustraire à elle.
La Croix répugne à notre nature.
La Croix dérange tellement nos aspirations au « bien-être », au «confort », au « bonheur » terrestre.
Parce que la vie chrétienne, en définitive, répugne à notre nature.
Parce que la vie chrétienne est un programme qui, en définitive, ne s’accorde pas avec la quête du bonheur terrestre.
La vie chrétienne n’est pas « naturelle ».
La Croix dont elle est le signe, s’oppose aux vues naturelles, aux aspirations naturelles, aux projets naturels.
Il nous faut dépasser la nature.
Il nous faut nous élever au-dessus de la nature.
Le signe du chrétien, c’est le signe de la Croix.
Même si nous croyons fermement à la résurrection ; même si nous savons que la Croix n’est pas un but ni une fin en soi ; même si nous savons qu’au-delà de la Croix, il y a la gloire et le bonheur éternels.
Le signe du chrétien, c’est le signe de la Croix : un signe surnaturel.
Un signe qui n’a de sens qu’en adoptant des vues surnaturelles, qu’en nous laissant imprégner d’aspirations surnaturelles, qu’en donnant à nos vies des projets surnaturels.
La Croix a été tracée sur notre front dès avant notre baptême, pour que nous puissions entrer dans l’église où il allait nous être administré; les onctions qui ont été faites sur nous avec l’huile des catéchumènes et avec le saint chrême ont été faites en forme de Croix; le prêtre a aussi soufflé sur nous en forme de Croix; l’eau baptismale qui nous a régénérés a été bénite par le signe de la Croix; toutes les bénédictions, les sacramentaux et les sacrements que nous avons reçus tout au long de notre vie ont été accomplis avec le signe de la Croix; en particulier, toutes les absolutions qui nous ont lavés de nos péchés, ont été prononcées alors que le signe de la croix était tracé au dessus de nous; et lorsque nous nous apprêterons à mourir, si nous avons la grâce de recevoir les derniers sacrements (et il faut prier instamment pour qu’il en soit ainsi), c’est encore et toujours le signe de la Croix réalisé avec l’huile des infirmes qui nous fortifiera pour le grand passage; enfin, normalement, la Croix sera plantée sur notre tombe et son ombre tutélaire s’étendra sur notre dépouille remise, dans l’attente de la résurrection, à la terre d’où elle a été tirée.
Il y a le signe visible, tracé avec la main.
Il y a le signe visible des crucifix de nos églises et de nos demeures.
Et il y a la Croix « invisible », qui marque intérieurement notre être.
La Croix est le signe du chrétien, encore bien davantage dans l’ordre spirituel.
Il n’existe pas, il ne peut exister de vie chrétienne véritable qui ne soit marquée par la Croix.
Il ne peut exister de vie chrétienne sans que la Croix n’y soit plantée : bien souvent au point le plus vif et le plus sensible.
Au cœur de notre cœur.
« Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il Me suive.»
Jésus est inséparable de Sa Croix.
Celui qui veut trouver Jésus doit se diriger vers Sa Croix: là, il Le trouvera immanquablement, puisqu’Il ne fait qu’un avec elle!
Celui qui veut aimer Jésus doit aimer Sa Croix: non par une espèce de masochisme spirituel, non parce qu’on aimerait la souffrance pour elle-même, mais parce que c’est par la Croix qu’a été accomplie la rédemption, parce que c’est de la Croix que vient notre sanctification, c’est par la Croix, et par nulle autre voie, que nous pouvons entrer au Ciel.
Comme le disait le Saint Curé d’Ars : «La Croix est l’échelle du Ciel!»
Celui qui fuit la Croix, fuit Dieu !
Celui qui n’aime pas la Croix, n’aime pas Dieu !
Ces paroles scandalisent bon nombre d’hommes aujourd’hui, elles choquent même des personnes qui se prétendent chrétiennes…
Mais peut-on se dire chrétien et ne pas adhérer aux paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
« Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il Me suive.»
Publié le 07 avril 2023
Année 2023-Méditation devant la Croix pour le Vendredi Saint (JGA).
Méditation devant la Croix.
Celui qui veut aimer Jésus doit aimer Sa Croix: non par une espèce de masochisme spirituel, non parce qu’on aimerait la souffrance pour elle-même, mais parce que c’est par la Croix qu’a été accomplie la rédemption, parce que c’est de la Croix que vient notre sanctification, c’est par la Croix, et par nulle autre voie, que nous pouvons entrer au Ciel.
Source : Méditation de Frère Maximilien.
Il nous est toujours bon, voire nécessaire, de nous placer en face de la Croix. De nous poser, physiquement, en face d’elle pour la regarder en silence: la regarder avec les yeux du corps; et la regarder avec les yeux de l’âme.
La regarder en silence pendant plusieurs longues minutes.
La regarder sans laisser notre regard errer vers d’autres objets.
La regarder pour qu’elle s’imprime toujours davantage en notre regard, en notre âme, et en notre vie.
La Croix nous rappelle l’essentiel de notre foi, l’essentiel de notre vie chrétienne.
Nous le savons bien : mais lorsqu’elle se présente réellement, avec son bois mal équarri et ses échardes qui pénètrent notre chair, avec son poids écrasant et son réalisme qui nous broie au plus intime de l’âme, nous restons, malgré la sincérité de notre foi, toujours un peu pris au dépourvu, toujours un peu tenté de nous soustraire à elle.
Elle ne cesse finalement pas de nous faire peur.
Elle ne cesse pourtant pas de nous donner l’envie, bien naturelle, et même trop naturelle, de nous soustraire à elle.
La Croix répugne à notre nature.
La Croix dérange tellement nos aspirations au « bien-être », au «confort », au « bonheur » terrestre.
Parce que la vie chrétienne, en définitive, répugne à notre nature.
Parce que la vie chrétienne est un programme qui, en définitive, ne s’accorde pas avec la quête du bonheur terrestre.
La vie chrétienne n’est pas « naturelle ».
La Croix dont elle est le signe, s’oppose aux vues naturelles, aux aspirations naturelles, aux projets naturels.
Il nous faut dépasser la nature.
Il nous faut nous élever au-dessus de la nature.
Le signe du chrétien, c’est le signe de la Croix.
Même si nous croyons fermement à la résurrection ; même si nous savons que la Croix n’est pas un but ni une fin en soi ; même si nous savons qu’au-delà de la Croix, il y a la gloire et le bonheur éternels.
Le signe du chrétien, c’est le signe de la Croix : un signe surnaturel.
Un signe qui n’a de sens qu’en adoptant des vues surnaturelles, qu’en nous laissant imprégner d’aspirations surnaturelles, qu’en donnant à nos vies des projets surnaturels.
La Croix a été tracée sur notre front dès avant notre baptême, pour que nous puissions entrer dans l’église où il allait nous être administré; les onctions qui ont été faites sur nous avec l’huile des catéchumènes et avec le saint chrême ont été faites en forme de Croix; le prêtre a aussi soufflé sur nous en forme de Croix; l’eau baptismale qui nous a régénérés a été bénite par le signe de la Croix; toutes les bénédictions, les sacramentaux et les sacrements que nous avons reçus tout au long de notre vie ont été accomplis avec le signe de la Croix; en particulier, toutes les absolutions qui nous ont lavés de nos péchés, ont été prononcées alors que le signe de la croix était tracé au dessus de nous; et lorsque nous nous apprêterons à mourir, si nous avons la grâce de recevoir les derniers sacrements (et il faut prier instamment pour qu’il en soit ainsi), c’est encore et toujours le signe de la Croix réalisé avec l’huile des infirmes qui nous fortifiera pour le grand passage; enfin, normalement, la Croix sera plantée sur notre tombe et son ombre tutélaire s’étendra sur notre dépouille remise, dans l’attente de la résurrection, à la terre d’où elle a été tirée.
Il y a le signe visible, tracé avec la main.
Il y a le signe visible des crucifix de nos églises et de nos demeures.
Et il y a la Croix « invisible », qui marque intérieurement notre être.
La Croix est le signe du chrétien, encore bien davantage dans l’ordre spirituel.
Il n’existe pas, il ne peut exister de vie chrétienne véritable qui ne soit marquée par la Croix.
Il ne peut exister de vie chrétienne sans que la Croix n’y soit plantée : bien souvent au point le plus vif et le plus sensible.
Au cœur de notre cœur.
« Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il Me suive.»
Jésus est inséparable de Sa Croix.
Celui qui veut trouver Jésus doit se diriger vers Sa Croix: là, il Le trouvera immanquablement, puisqu’Il ne fait qu’un avec elle!
Celui qui veut aimer Jésus doit aimer Sa Croix: non par une espèce de masochisme spirituel, non parce qu’on aimerait la souffrance pour elle-même, mais parce que c’est par la Croix qu’a été accomplie la rédemption, parce que c’est de la Croix que vient notre sanctification, c’est par la Croix, et par nulle autre voie, que nous pouvons entrer au Ciel.
Comme le disait le Saint Curé d’Ars : «La Croix est l’échelle du Ciel!»
Celui qui fuit la Croix, fuit Dieu !
Celui qui n’aime pas la Croix, n’aime pas Dieu !
Ces paroles scandalisent bon nombre d’hommes aujourd’hui, elles choquent même des personnes qui se prétendent chrétiennes…
Mais peut-on se dire chrétien et ne pas adhérer aux paroles de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
« Si quelqu’un veut être Mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il Me suive.»
Dans ce dossier
Publié le 07 avril 2023