Année 2021- Homélie pour le 5ème dimanche de Pâques (JA).
« Je suis la vraie vigne »
C’est par la grâce que sommes unis au Christ. Par le baptême nous avons reçu gratuitement la grâce. Et c’est en recevant les autres sacrements et par la pratique de la charité que nous demeurons toujours vivants unis à la vraie vigne, Jésus.
« Jésus parle ici comme étant le chef de l’Eglise, dont nous sommes les membres, comme le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme et Dieu »(1 Tm 5). En effet, les branches de la vigne sont de même nature que la tige. Mais lorsque Notre-Seigneur dit : « Je suis la vraie vigne » il a ajouté le mot « vraie » par opposition à une autre vigne qu’il prend ici pour terme de comparaison.
Jésus se distingue ici, bien sûr, de la « vigne » pris dans un sens littéral (l’arbre qui produit des raisins). Mais en disant : « Je suis la vraie vigne », il a voulu surtout se séparer de cette vigne, à laquelle Dieu dit dans l’Ancien Testament par son Prophète Jérémie : « Comment vous êtes-vous changée en amertume, ô vigne étrangère ? » (Jr 2, 21). Cette vigne dénoncée par le prophète était le peuple choisi mais pervertis par la pratique d’une fausse religion, une religion hypocrite, purement extérieure. Cette vigne n’avait produit que des fruits amers, ou comme dit le prophète Isaïe « n’a produit que des épines » (Is 5).
Jésus est la vraie vigne cultivée par le Père. C’est en lui qu’habite la plénitude de la Divinité, c’est lui qui a reçu l’onction de l’Esprit Saint, c’est pour cela qu’il s’appelle « Christ », « Oint ». C’est pour cette raison qu’il peut affirmer en toute vérité : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ».
Considérons d’abord la vie de cette vigne. La vie c’est la même et pour la vigne (le tronc, la tige) et pour les sarments. Cette vie, celle de la vraie vigne, c’est la vie de la grâce. C’est par la grâce que sommes unis au Christ. Par le baptême nous avons reçu gratuitement la grâce, c’est par lui que nous avons été unis au Christ. Et c’est en recevant les autres sacrements (confession et communion particulièrement) et par la pratique de la charité que nous demeurons toujours vivants unis à la vraie vigne, Jésus.
Etre uni à la vraie vigne cela signifie être animé, vivifié, par son même Esprit. Dans ce sens-là saint Jean dit dans sa première lettre : « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit » (1 Jn 3). Et saint Luc dans les Actes des Apôtres : « L’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait » (Actes 9, 31).
Saint Paul dira aussi (Rom 8) : « ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel » ; « la chair tend vers la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix. Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas capable. Ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous [les baptisés, les disciples du Christ], vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas ».
Et ailleurs (Gal 5) le même saint Paul explicite : « On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. [Parce qu’ils ne sont pas unis à la vraie vigne].
Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi . Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit ».
Saint Augustin nous dit dans son commentaire à cette allégorie de la vigne : « Il n’y a pour la branche [c’est-à-dire pour nous] d’autre alternative que d’être unie à la vigne ou d’être jetée dans le feu. Si elle ne reste point attachée à la vigne, elle sera jetée au feu ; qu’elle demeure donc unie à la vigne pour éviter le feu », et cela par la grâce de Dieu.
Enfin considérons ce que Jésus nous dit sur la purification. « Tout sarment qui porte du fruit, [le Père] le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage ». Il est fait ici référence aux épreuves de la vie chrétienne. Bien que douloureuses elles sont nécessaires et peuvent même recevoir un sens positif : elles sont la condition d’une plus grande fécondité. Tous les saints sont passés par de multiples épreuves.
Ainsi s’exprime encore saint Augustin : « Mais qui peut se glorifier d’être si pur dans cette vie, qu’il n’ait point besoin d’être purifié encore davantage, puisque si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes ? (1 Jn 1, 1). Dieu purifie donc ceux qui sont déjà purs, afin que cette pureté plus grande, soit aussi la cause d’une plus grande fécondité ».
Recevons donc ces purifications avec gratitude (et non pas seulement avec résignation), car c’est le moyen de participer au mystère pascal de Jésus, le moyen de nous sanctifier et de porter du fruit pour la vie éternelle.
Demandons par l’intercession de la Vierge Marie, spécialement en ce mois de mai, mois de Marie, la grâce de rester toujours unis à la vraie vigne en portant toujours plus de fruit.
Publié le 02 mai 2021
Année 2021- Homélie pour le 5ème dimanche de Pâques (JA).
« Je suis la vraie vigne »
C’est par la grâce que sommes unis au Christ. Par le baptême nous avons reçu gratuitement la grâce. Et c’est en recevant les autres sacrements et par la pratique de la charité que nous demeurons toujours vivants unis à la vraie vigne, Jésus.
« Jésus parle ici comme étant le chef de l’Eglise, dont nous sommes les membres, comme le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme et Dieu »(1 Tm 5). En effet, les branches de la vigne sont de même nature que la tige. Mais lorsque Notre-Seigneur dit : « Je suis la vraie vigne » il a ajouté le mot « vraie » par opposition à une autre vigne qu’il prend ici pour terme de comparaison.
Jésus se distingue ici, bien sûr, de la « vigne » pris dans un sens littéral (l’arbre qui produit des raisins). Mais en disant : « Je suis la vraie vigne », il a voulu surtout se séparer de cette vigne, à laquelle Dieu dit dans l’Ancien Testament par son Prophète Jérémie : « Comment vous êtes-vous changée en amertume, ô vigne étrangère ? » (Jr 2, 21). Cette vigne dénoncée par le prophète était le peuple choisi mais pervertis par la pratique d’une fausse religion, une religion hypocrite, purement extérieure. Cette vigne n’avait produit que des fruits amers, ou comme dit le prophète Isaïe « n’a produit que des épines » (Is 5).
Jésus est la vraie vigne cultivée par le Père. C’est en lui qu’habite la plénitude de la Divinité, c’est lui qui a reçu l’onction de l’Esprit Saint, c’est pour cela qu’il s’appelle « Christ », « Oint ». C’est pour cette raison qu’il peut affirmer en toute vérité : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ».
Considérons d’abord la vie de cette vigne. La vie c’est la même et pour la vigne (le tronc, la tige) et pour les sarments. Cette vie, celle de la vraie vigne, c’est la vie de la grâce. C’est par la grâce que sommes unis au Christ. Par le baptême nous avons reçu gratuitement la grâce, c’est par lui que nous avons été unis au Christ. Et c’est en recevant les autres sacrements (confession et communion particulièrement) et par la pratique de la charité que nous demeurons toujours vivants unis à la vraie vigne, Jésus.
Etre uni à la vraie vigne cela signifie être animé, vivifié, par son même Esprit. Dans ce sens-là saint Jean dit dans sa première lettre : « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit » (1 Jn 3). Et saint Luc dans les Actes des Apôtres : « L’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait » (Actes 9, 31).
Saint Paul dira aussi (Rom 8) : « ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel » ; « la chair tend vers la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix. Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas capable. Ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous [les baptisés, les disciples du Christ], vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas ».
Et ailleurs (Gal 5) le même saint Paul explicite : « On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. [Parce qu’ils ne sont pas unis à la vraie vigne].
Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi . Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit ».
Saint Augustin nous dit dans son commentaire à cette allégorie de la vigne : « Il n’y a pour la branche [c’est-à-dire pour nous] d’autre alternative que d’être unie à la vigne ou d’être jetée dans le feu. Si elle ne reste point attachée à la vigne, elle sera jetée au feu ; qu’elle demeure donc unie à la vigne pour éviter le feu », et cela par la grâce de Dieu.
Enfin considérons ce que Jésus nous dit sur la purification. « Tout sarment qui porte du fruit, [le Père] le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage ». Il est fait ici référence aux épreuves de la vie chrétienne. Bien que douloureuses elles sont nécessaires et peuvent même recevoir un sens positif : elles sont la condition d’une plus grande fécondité. Tous les saints sont passés par de multiples épreuves.
Ainsi s’exprime encore saint Augustin : « Mais qui peut se glorifier d’être si pur dans cette vie, qu’il n’ait point besoin d’être purifié encore davantage, puisque si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes ? (1 Jn 1, 1). Dieu purifie donc ceux qui sont déjà purs, afin que cette pureté plus grande, soit aussi la cause d’une plus grande fécondité ».
Recevons donc ces purifications avec gratitude (et non pas seulement avec résignation), car c’est le moyen de participer au mystère pascal de Jésus, le moyen de nous sanctifier et de porter du fruit pour la vie éternelle.
Demandons par l’intercession de la Vierge Marie, spécialement en ce mois de mai, mois de Marie, la grâce de rester toujours unis à la vraie vigne en portant toujours plus de fruit.
Publié le 02 mai 2021
Année 2021- Homélie pour le 5ème dimanche de Pâques (JA).
« Je suis la vraie vigne »
C’est par la grâce que sommes unis au Christ. Par le baptême nous avons reçu gratuitement la grâce. Et c’est en recevant les autres sacrements et par la pratique de la charité que nous demeurons toujours vivants unis à la vraie vigne, Jésus.
« Jésus parle ici comme étant le chef de l’Eglise, dont nous sommes les membres, comme le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme et Dieu »(1 Tm 5). En effet, les branches de la vigne sont de même nature que la tige. Mais lorsque Notre-Seigneur dit : « Je suis la vraie vigne » il a ajouté le mot « vraie » par opposition à une autre vigne qu’il prend ici pour terme de comparaison.
Jésus se distingue ici, bien sûr, de la « vigne » pris dans un sens littéral (l’arbre qui produit des raisins). Mais en disant : « Je suis la vraie vigne », il a voulu surtout se séparer de cette vigne, à laquelle Dieu dit dans l’Ancien Testament par son Prophète Jérémie : « Comment vous êtes-vous changée en amertume, ô vigne étrangère ? » (Jr 2, 21). Cette vigne dénoncée par le prophète était le peuple choisi mais pervertis par la pratique d’une fausse religion, une religion hypocrite, purement extérieure. Cette vigne n’avait produit que des fruits amers, ou comme dit le prophète Isaïe « n’a produit que des épines » (Is 5).
Jésus est la vraie vigne cultivée par le Père. C’est en lui qu’habite la plénitude de la Divinité, c’est lui qui a reçu l’onction de l’Esprit Saint, c’est pour cela qu’il s’appelle « Christ », « Oint ». C’est pour cette raison qu’il peut affirmer en toute vérité : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ».
Considérons d’abord la vie de cette vigne. La vie c’est la même et pour la vigne (le tronc, la tige) et pour les sarments. Cette vie, celle de la vraie vigne, c’est la vie de la grâce. C’est par la grâce que sommes unis au Christ. Par le baptême nous avons reçu gratuitement la grâce, c’est par lui que nous avons été unis au Christ. Et c’est en recevant les autres sacrements (confession et communion particulièrement) et par la pratique de la charité que nous demeurons toujours vivants unis à la vraie vigne, Jésus.
Etre uni à la vraie vigne cela signifie être animé, vivifié, par son même Esprit. Dans ce sens-là saint Jean dit dans sa première lettre : « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit » (1 Jn 3). Et saint Luc dans les Actes des Apôtres : « L’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait » (Actes 9, 31).
Saint Paul dira aussi (Rom 8) : « ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel » ; « la chair tend vers la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix. Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas capable. Ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu. Or, vous [les baptisés, les disciples du Christ], vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas ».
Et ailleurs (Gal 5) le même saint Paul explicite : « On sait bien à quelles actions mène la chair : inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, sorcellerie, haines, rivalité, jalousie, emportements, intrigues, divisions, sectarisme, envie, beuveries, orgies et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait : ceux qui commettent de telles actions ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu. [Parce qu’ils ne sont pas unis à la vraie vigne].
Mais voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi . Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit ».
Saint Augustin nous dit dans son commentaire à cette allégorie de la vigne : « Il n’y a pour la branche [c’est-à-dire pour nous] d’autre alternative que d’être unie à la vigne ou d’être jetée dans le feu. Si elle ne reste point attachée à la vigne, elle sera jetée au feu ; qu’elle demeure donc unie à la vigne pour éviter le feu », et cela par la grâce de Dieu.
Enfin considérons ce que Jésus nous dit sur la purification. « Tout sarment qui porte du fruit, [le Père] le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage ». Il est fait ici référence aux épreuves de la vie chrétienne. Bien que douloureuses elles sont nécessaires et peuvent même recevoir un sens positif : elles sont la condition d’une plus grande fécondité. Tous les saints sont passés par de multiples épreuves.
Ainsi s’exprime encore saint Augustin : « Mais qui peut se glorifier d’être si pur dans cette vie, qu’il n’ait point besoin d’être purifié encore davantage, puisque si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes ? (1 Jn 1, 1). Dieu purifie donc ceux qui sont déjà purs, afin que cette pureté plus grande, soit aussi la cause d’une plus grande fécondité ».
Recevons donc ces purifications avec gratitude (et non pas seulement avec résignation), car c’est le moyen de participer au mystère pascal de Jésus, le moyen de nous sanctifier et de porter du fruit pour la vie éternelle.
Demandons par l’intercession de la Vierge Marie, spécialement en ce mois de mai, mois de Marie, la grâce de rester toujours unis à la vraie vigne en portant toujours plus de fruit.
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Publié le 02 mai 2021