Année 2021-Homélie pour le 27ème dimanche du temps ordinaire (JGA).
Notre Dame du Rosaire.
Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie.
L’Eglise lie la fête de Notre Dame du Rosaire avec la mémoire de la bataille de Lépante. Il faut dire que cette victoire chrétienne fut un signe extraordinaire du Ciel ! En effet, les Turcs musulmans se proposaient d’envahir tout l’occident chrétien et leur armada, réputée invincible, allait de victoire en victoire. Le 7 octobre 1571, dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, l’armada chrétienne, réunie sous l’impulsion du Pape saint Pie V, affrontait donc un terrible ennemi. Le Pape avait spécialement demandé aux confréries du Rosaire, qui fleurissaient depuis le bienheureux Alain de la Roche, d’implorer la protection de la sainte Vierge sur les armées chrétiennes. La bataille s’engagea donc ce matin-là, raconte Jean Dumont et elle s’engagea mal pour les chrétiens suite à une habile manœuvre de l’amiral turc. Mais, en un instant, on vit un nuage passer dans le ciel et le vent se mit à tourner, avantageant incroyablement la flotte chrétienne. Le succès fut écrasant : pour une douzaine de vaisseaux perdus, la flotte chrétienne avait détruit près de 300 navires adverses. Fait miraculeux supplémentaire, le Pape eut la révélation de la victoire le jour même ! Le Pape Pie V avait placé cette croisade sous le patronage de Notre Dame du Rosaire, et c’est à Elle que fut aussitôt imputée cette victoire inattendue: «Ce n’est pas notre puissance et nos armes, mais Notre Dame du Rosaire qui nous a valu la victoire». D’où son nom de Notre Dame de la Victoire. Deux ans plus tard, le 7 octobre 1573, Grégoire XIII instituait la fête liturgique de Notre Dame du Rosaire, afin de stimuler dans toute l’Eglise le culte du Rosaire.
Les saints, les Pontifes, les grands auteurs spirituels depuis plus de 500 ans ont eux aussi parlé avec enthousiasme des fruits spirituels et des grâces temporelles qui sont dus à la prière du Rosaire. Le dimanche 10 octobre 2010, à la suite de très nombreux papes qui l’ont précédé, au moment de la prière de l’Angélus, le Souverain Pontife Benoît XVI déclarait encore : «Je voudrais rappeler que le Rosaire est une prière biblique, toute remplie de la Sainte Ecriture. Elle est une prière du cœur, dans laquelle la répétition de l’ Ave Maria oriente la pensée et l’affection vers le Christ, et se fait ainsi prière confiante à Sa et notre Mère. C’est une prière qui aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la Communion Eucharistique, sur le modèle de Marie qui gardait dans son cœur tout ce que Jésus faisait et disait et même Sa Présence».
Il y aurait une véritable témérité à tenir pour négligeable l’insistance avec laquelle la Très Sainte Vierge rappelle l’importance de la prière du Rosaire, pour obtenir aussi bien de nombreuses grâces personnelles que des grâces de paix pour le monde tout entier, des grâces de victoire pour la chrétienté sur les forces du mal qui l’assaillent, des grâces de fécondité spirituelle pour l’Eglise et des grâces de salut pour les âmes.
Selon la célèbre phrase du saint homme Job : « La vie de l’homme sur la terre est un combat » (Job VII,1).
Qui dit combat, dit aussi armes. L’expérience de l’Eglise place le Saint Rosaire parmi les armes spirituelles les plus efficaces, parce que c’est une arme particulièrement redoutée des ennemis de la Foi, une arme qui, en raison du recours constant à Marie, « forte comme une armée rangée en bataille », est terrible contre les démons et fait trembler l’enfer tout entier. « Un seul ‘Je vous salue, Marie’ bien dit fait trembler l’enfer tout entier », disait le Saint Curé d’Ars.
Le Rosaire, par sa nature répétitive et litanique, est d’abord une prière de pauvreté, la prière des pauvres. Point n’est besoin d’être très avancé sur les chemins de la mystique, de la théologie ou de charismes particuliers pour la pratiquer. Des mots simples et faciles, inlassablement répétés car reçus de la Parole de Dieu elle-même; voilà son secret de pauvreté : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs.
Le Rosaire, par la succession des mystères, joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, est aussi, une prière contemplative, une prière qui nous plonge dans la vie de Jésus; une prière qui nous transforme peu à peu à l’image de Jésus.
Le Rosaire est enfin une prière maternelle, une prière qui s’en remet tout entière à l’intercession de la Mère de Jésus, devenue mère de l’Eglise et de tous les hommes : “Totus tuus ego sum “: “Je suis tout à toi Marie !”.
Nous aimons quand la sainte Vierge manifeste ainsi sa protection sur les chrétiens, mais souvenons-nous du prix que la sainte Vierge nous réclame : le chapelet ! « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie. Aimez-donc le rosaire et récitez-le avec piété tous les jours ! » (Saint Pie X).
Faisons une promesse à la sainte Vierge : être fidèle au chapelet ce mois d’octobre.
Publié le 03 octobre 2021
Année 2021-Homélie pour le 27ème dimanche du temps ordinaire (JGA).
Notre Dame du Rosaire.
Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie.
L’Eglise lie la fête de Notre Dame du Rosaire avec la mémoire de la bataille de Lépante. Il faut dire que cette victoire chrétienne fut un signe extraordinaire du Ciel ! En effet, les Turcs musulmans se proposaient d’envahir tout l’occident chrétien et leur armada, réputée invincible, allait de victoire en victoire. Le 7 octobre 1571, dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, l’armada chrétienne, réunie sous l’impulsion du Pape saint Pie V, affrontait donc un terrible ennemi. Le Pape avait spécialement demandé aux confréries du Rosaire, qui fleurissaient depuis le bienheureux Alain de la Roche, d’implorer la protection de la sainte Vierge sur les armées chrétiennes. La bataille s’engagea donc ce matin-là, raconte Jean Dumont et elle s’engagea mal pour les chrétiens suite à une habile manœuvre de l’amiral turc. Mais, en un instant, on vit un nuage passer dans le ciel et le vent se mit à tourner, avantageant incroyablement la flotte chrétienne. Le succès fut écrasant : pour une douzaine de vaisseaux perdus, la flotte chrétienne avait détruit près de 300 navires adverses. Fait miraculeux supplémentaire, le Pape eut la révélation de la victoire le jour même ! Le Pape Pie V avait placé cette croisade sous le patronage de Notre Dame du Rosaire, et c’est à Elle que fut aussitôt imputée cette victoire inattendue: «Ce n’est pas notre puissance et nos armes, mais Notre Dame du Rosaire qui nous a valu la victoire». D’où son nom de Notre Dame de la Victoire. Deux ans plus tard, le 7 octobre 1573, Grégoire XIII instituait la fête liturgique de Notre Dame du Rosaire, afin de stimuler dans toute l’Eglise le culte du Rosaire.
Les saints, les Pontifes, les grands auteurs spirituels depuis plus de 500 ans ont eux aussi parlé avec enthousiasme des fruits spirituels et des grâces temporelles qui sont dus à la prière du Rosaire. Le dimanche 10 octobre 2010, à la suite de très nombreux papes qui l’ont précédé, au moment de la prière de l’Angélus, le Souverain Pontife Benoît XVI déclarait encore : «Je voudrais rappeler que le Rosaire est une prière biblique, toute remplie de la Sainte Ecriture. Elle est une prière du cœur, dans laquelle la répétition de l’ Ave Maria oriente la pensée et l’affection vers le Christ, et se fait ainsi prière confiante à Sa et notre Mère. C’est une prière qui aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la Communion Eucharistique, sur le modèle de Marie qui gardait dans son cœur tout ce que Jésus faisait et disait et même Sa Présence».
Il y aurait une véritable témérité à tenir pour négligeable l’insistance avec laquelle la Très Sainte Vierge rappelle l’importance de la prière du Rosaire, pour obtenir aussi bien de nombreuses grâces personnelles que des grâces de paix pour le monde tout entier, des grâces de victoire pour la chrétienté sur les forces du mal qui l’assaillent, des grâces de fécondité spirituelle pour l’Eglise et des grâces de salut pour les âmes.
Selon la célèbre phrase du saint homme Job : « La vie de l’homme sur la terre est un combat » (Job VII,1).
Qui dit combat, dit aussi armes. L’expérience de l’Eglise place le Saint Rosaire parmi les armes spirituelles les plus efficaces, parce que c’est une arme particulièrement redoutée des ennemis de la Foi, une arme qui, en raison du recours constant à Marie, « forte comme une armée rangée en bataille », est terrible contre les démons et fait trembler l’enfer tout entier. « Un seul ‘Je vous salue, Marie’ bien dit fait trembler l’enfer tout entier », disait le Saint Curé d’Ars.
Le Rosaire, par sa nature répétitive et litanique, est d’abord une prière de pauvreté, la prière des pauvres. Point n’est besoin d’être très avancé sur les chemins de la mystique, de la théologie ou de charismes particuliers pour la pratiquer. Des mots simples et faciles, inlassablement répétés car reçus de la Parole de Dieu elle-même; voilà son secret de pauvreté : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs.
Le Rosaire, par la succession des mystères, joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, est aussi, une prière contemplative, une prière qui nous plonge dans la vie de Jésus; une prière qui nous transforme peu à peu à l’image de Jésus.
Le Rosaire est enfin une prière maternelle, une prière qui s’en remet tout entière à l’intercession de la Mère de Jésus, devenue mère de l’Eglise et de tous les hommes : “Totus tuus ego sum “: “Je suis tout à toi Marie !”.
Nous aimons quand la sainte Vierge manifeste ainsi sa protection sur les chrétiens, mais souvenons-nous du prix que la sainte Vierge nous réclame : le chapelet ! « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie. Aimez-donc le rosaire et récitez-le avec piété tous les jours ! » (Saint Pie X).
Faisons une promesse à la sainte Vierge : être fidèle au chapelet ce mois d’octobre.
Publié le 03 octobre 2021
Année 2021-Homélie pour le 27ème dimanche du temps ordinaire (JGA).
Notre Dame du Rosaire.
Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie.
L’Eglise lie la fête de Notre Dame du Rosaire avec la mémoire de la bataille de Lépante. Il faut dire que cette victoire chrétienne fut un signe extraordinaire du Ciel ! En effet, les Turcs musulmans se proposaient d’envahir tout l’occident chrétien et leur armada, réputée invincible, allait de victoire en victoire. Le 7 octobre 1571, dans le golfe de Patras, sur la côte occidentale de la Grèce, l’armada chrétienne, réunie sous l’impulsion du Pape saint Pie V, affrontait donc un terrible ennemi. Le Pape avait spécialement demandé aux confréries du Rosaire, qui fleurissaient depuis le bienheureux Alain de la Roche, d’implorer la protection de la sainte Vierge sur les armées chrétiennes. La bataille s’engagea donc ce matin-là, raconte Jean Dumont et elle s’engagea mal pour les chrétiens suite à une habile manœuvre de l’amiral turc. Mais, en un instant, on vit un nuage passer dans le ciel et le vent se mit à tourner, avantageant incroyablement la flotte chrétienne. Le succès fut écrasant : pour une douzaine de vaisseaux perdus, la flotte chrétienne avait détruit près de 300 navires adverses. Fait miraculeux supplémentaire, le Pape eut la révélation de la victoire le jour même ! Le Pape Pie V avait placé cette croisade sous le patronage de Notre Dame du Rosaire, et c’est à Elle que fut aussitôt imputée cette victoire inattendue: «Ce n’est pas notre puissance et nos armes, mais Notre Dame du Rosaire qui nous a valu la victoire». D’où son nom de Notre Dame de la Victoire. Deux ans plus tard, le 7 octobre 1573, Grégoire XIII instituait la fête liturgique de Notre Dame du Rosaire, afin de stimuler dans toute l’Eglise le culte du Rosaire.
Les saints, les Pontifes, les grands auteurs spirituels depuis plus de 500 ans ont eux aussi parlé avec enthousiasme des fruits spirituels et des grâces temporelles qui sont dus à la prière du Rosaire. Le dimanche 10 octobre 2010, à la suite de très nombreux papes qui l’ont précédé, au moment de la prière de l’Angélus, le Souverain Pontife Benoît XVI déclarait encore : «Je voudrais rappeler que le Rosaire est une prière biblique, toute remplie de la Sainte Ecriture. Elle est une prière du cœur, dans laquelle la répétition de l’ Ave Maria oriente la pensée et l’affection vers le Christ, et se fait ainsi prière confiante à Sa et notre Mère. C’est une prière qui aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la Communion Eucharistique, sur le modèle de Marie qui gardait dans son cœur tout ce que Jésus faisait et disait et même Sa Présence».
Il y aurait une véritable témérité à tenir pour négligeable l’insistance avec laquelle la Très Sainte Vierge rappelle l’importance de la prière du Rosaire, pour obtenir aussi bien de nombreuses grâces personnelles que des grâces de paix pour le monde tout entier, des grâces de victoire pour la chrétienté sur les forces du mal qui l’assaillent, des grâces de fécondité spirituelle pour l’Eglise et des grâces de salut pour les âmes.
Selon la célèbre phrase du saint homme Job : « La vie de l’homme sur la terre est un combat » (Job VII,1).
Qui dit combat, dit aussi armes. L’expérience de l’Eglise place le Saint Rosaire parmi les armes spirituelles les plus efficaces, parce que c’est une arme particulièrement redoutée des ennemis de la Foi, une arme qui, en raison du recours constant à Marie, « forte comme une armée rangée en bataille », est terrible contre les démons et fait trembler l’enfer tout entier. « Un seul ‘Je vous salue, Marie’ bien dit fait trembler l’enfer tout entier », disait le Saint Curé d’Ars.
Le Rosaire, par sa nature répétitive et litanique, est d’abord une prière de pauvreté, la prière des pauvres. Point n’est besoin d’être très avancé sur les chemins de la mystique, de la théologie ou de charismes particuliers pour la pratiquer. Des mots simples et faciles, inlassablement répétés car reçus de la Parole de Dieu elle-même; voilà son secret de pauvreté : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs.
Le Rosaire, par la succession des mystères, joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, est aussi, une prière contemplative, une prière qui nous plonge dans la vie de Jésus; une prière qui nous transforme peu à peu à l’image de Jésus.
Le Rosaire est enfin une prière maternelle, une prière qui s’en remet tout entière à l’intercession de la Mère de Jésus, devenue mère de l’Eglise et de tous les hommes : “Totus tuus ego sum “: “Je suis tout à toi Marie !”.
Nous aimons quand la sainte Vierge manifeste ainsi sa protection sur les chrétiens, mais souvenons-nous du prix que la sainte Vierge nous réclame : le chapelet ! « Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plaît le plus à la très sainte Vierge Marie. Aimez-donc le rosaire et récitez-le avec piété tous les jours ! » (Saint Pie X).
Faisons une promesse à la sainte Vierge : être fidèle au chapelet ce mois d’octobre.
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Publié le 03 octobre 2021