Année 2021-Homélie pour le 18ème dimanche du temps ordinaire (JGA).
Du pain matériel au pain de vie.
Jésus est le Pain qui donne la Vie Eternelle, Il nous donne sa Vie divine, Lui seul rassasie complètement nos plus profonds désirs humains. En nous donnant sa propre Vie il devient notre Vie.
Ce dimanche, Jésus nous adresse une invitation. Alors que notre vie se déroule entre préoccupations et satisfactions superficielles, comme la foule qui, sur les bords du lac de Tibériade, oscillait jadis entre pauvreté et joie ordinaires, le Seigneur vient à notre rencontre. Certes, dans sa Providence il prend en compte nos besoins matériels mais c’est en signe d’une sollicitude plus grande. Il nous interpelle : « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6,27). Passer du pain quotidien au pain de Vie : c’est tout l’enjeu du grand dialogue que Jésus veut établir avec nous dans cet extraordinaire chapitre 6 de saint Jean.
Notons que Jésus vient d’accomplir le miracle de la multiplication des pains : Il ne méprise donc pas nos nourritures terrestres, Il s’apitoie au contraire sur les immenses foules des miséreux qui doivent lutter au jour le jour pour survivre. Hier comme aujourd’hui, Il envoie d’ailleurs son Eglise pour les secourir. Mais Il s’apitoie surtout sur les miséreux spirituels que nous sommes, Il veut nous faire sortir de cette pauvreté intérieure qui nous rend aveugles aux réalités surnaturelles, à la présence de Dieu, à la foi au Christ.
Antoine de Saint-Exupéry exprimait admirablement un constat désolé sur notre société, dans la dernière lettre qu’il a écrite avant sa mort tragique (Lettre au Général X) : «Aujourd’hui, je suis profondément triste. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plongé dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. […] Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! […] Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. Ça déborde le problème de la vie religieuse qui n’en est qu’une forme (bien que peut-être la vie de l’esprit conduise à l’autre nécessairement). Et la vie de l’esprit commence là où un être est conçu au-dessus des matériaux qui le composent. […] Il faut absolument parler aux hommes».
« Parler aux hommes » : c’est ce qu’a fait le Christ, patiemment, tendrement. Nous écoutons ce dimanche un émouvant exemple de ses appels à trouver en lui la vraie vie, à passer du pain quotidien au pain de Vie. Il nous dit aujourd’hui : Amen, amen, je vous le dis : «Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme». Et nous qu’attendons-nous de Dieu ? Pourquoi cherchons nous Jésus ? Quelle est notre faim profonde ? Nous pouvons très bien le prier des années en ne lui demandant que le pain de la terre : santé, bonheur concret pour nous-mêmes et nos proches, réussite dans notre travail, nos réalisations personnelles. Tout cela est légitime mais est-ce pour cela que le Fils de l’homme est descendu du ciel et s’est livré pour nous ? Attendons-nous seulement les cailles et la manne, ou bien désirons-nous la Terre Promise, la vie éternelle avec lui ? Demandons aussi et surtout les bienfaits spirituels, la grâce, l’Esprit-Saint, pour répondre toujours plus à l’amour du Christ. Nous sommes peut-être invités à réviser notre conception de la foi : croire non pas seulement que Dieu existe et qu’il est puissant mais surtout qu’il vient se donner à moi complètement et adhérer pleinement à ce don en lui donnant en retour tout mon cœur. Croire, c’est adhérer à Lui de tout son cœur, c’est passer du pain quotidien au pain de Vie.
« Moi, je suis le pain de la Vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jn 6,35). Jésus anticipe le miracle de l’Eucharistie.
Saint Thomas d’Aquin s’émerveille devant le prodige de la présence réelle de Jésus-Christ dans le pain consacré : « Qu’y a-t-il de plus merveilleux que ce sacrement? Dans ce sacrement en effet la substance du pain et du vin se changent substantiellement au corps et au sang de Jésus-Christ; c’est pourquoi le Christ, Dieu véritable et homme parfait, est renfermé sous les espèces d’un peu de pain et de vin… Personne ne saurait exprimer la suavité de ce sacrement qui fait goûter à sa source même la douceur spirituelle» (Office de la Solennité du Corps du Christ).
Jésus est le Pain qui donne la Vie Eternelle, Il nous donne sa Vie divine, Lui seul rassasie complètement nos plus profonds désirs humains. En nous donnant sa propre Vie il devient notre Vie.
Une prière de Mère Teresa de Calcutta, peut nous aider à passer du pain quotidien au pain de Vie : « “ Jésus est ma vie “ : La parole à dire. La Vérité à faire connaître. Le chemin à parcourir. La lumière à diffuser. La Vie à vivre. L’Amour à aimer. La joie à répandre. Le sacrifice à offrir. La Paix à donner. Le Pain de Vie à manger. L’affamé à nourrir. L’assoiffé à rassasier. L’être nu à vêtir ; le sans-abri à loger. Le malade à guérir. L’isolé à aimer. L’indésirable à accueillir. Le lépreux pour laver ses plaies. Le mendiant pour lui sourire. L’ivrogne à écouter. Le malade mental à protéger. Le tout-petit à embrasser. L’aveugle à guider. Le muet pour parler à sa place. L’estropié pour marcher avec lui. Le drogué à secourir. La prostituée à sortir du danger et à secourir. Le prisonnier à visiter. Le vieillard à servir. Pour moi : Jésus est mon Dieu. Jésus est mon époux. Jésus est ma vie. Jésus est mon seul amour. Jésus m’est indispensable. Jésus est mon tout ».
Publié le 02 août 2021
Année 2021-Homélie pour le 18ème dimanche du temps ordinaire (JGA).
Du pain matériel au pain de vie.
Jésus est le Pain qui donne la Vie Eternelle, Il nous donne sa Vie divine, Lui seul rassasie complètement nos plus profonds désirs humains. En nous donnant sa propre Vie il devient notre Vie.
Ce dimanche, Jésus nous adresse une invitation. Alors que notre vie se déroule entre préoccupations et satisfactions superficielles, comme la foule qui, sur les bords du lac de Tibériade, oscillait jadis entre pauvreté et joie ordinaires, le Seigneur vient à notre rencontre. Certes, dans sa Providence il prend en compte nos besoins matériels mais c’est en signe d’une sollicitude plus grande. Il nous interpelle : « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6,27). Passer du pain quotidien au pain de Vie : c’est tout l’enjeu du grand dialogue que Jésus veut établir avec nous dans cet extraordinaire chapitre 6 de saint Jean.
Notons que Jésus vient d’accomplir le miracle de la multiplication des pains : Il ne méprise donc pas nos nourritures terrestres, Il s’apitoie au contraire sur les immenses foules des miséreux qui doivent lutter au jour le jour pour survivre. Hier comme aujourd’hui, Il envoie d’ailleurs son Eglise pour les secourir. Mais Il s’apitoie surtout sur les miséreux spirituels que nous sommes, Il veut nous faire sortir de cette pauvreté intérieure qui nous rend aveugles aux réalités surnaturelles, à la présence de Dieu, à la foi au Christ.
Antoine de Saint-Exupéry exprimait admirablement un constat désolé sur notre société, dans la dernière lettre qu’il a écrite avant sa mort tragique (Lettre au Général X) : «Aujourd’hui, je suis profondément triste. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plongé dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. […] Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! […] Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. Ça déborde le problème de la vie religieuse qui n’en est qu’une forme (bien que peut-être la vie de l’esprit conduise à l’autre nécessairement). Et la vie de l’esprit commence là où un être est conçu au-dessus des matériaux qui le composent. […] Il faut absolument parler aux hommes».
« Parler aux hommes » : c’est ce qu’a fait le Christ, patiemment, tendrement. Nous écoutons ce dimanche un émouvant exemple de ses appels à trouver en lui la vraie vie, à passer du pain quotidien au pain de Vie. Il nous dit aujourd’hui : Amen, amen, je vous le dis : «Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme». Et nous qu’attendons-nous de Dieu ? Pourquoi cherchons nous Jésus ? Quelle est notre faim profonde ? Nous pouvons très bien le prier des années en ne lui demandant que le pain de la terre : santé, bonheur concret pour nous-mêmes et nos proches, réussite dans notre travail, nos réalisations personnelles. Tout cela est légitime mais est-ce pour cela que le Fils de l’homme est descendu du ciel et s’est livré pour nous ? Attendons-nous seulement les cailles et la manne, ou bien désirons-nous la Terre Promise, la vie éternelle avec lui ? Demandons aussi et surtout les bienfaits spirituels, la grâce, l’Esprit-Saint, pour répondre toujours plus à l’amour du Christ. Nous sommes peut-être invités à réviser notre conception de la foi : croire non pas seulement que Dieu existe et qu’il est puissant mais surtout qu’il vient se donner à moi complètement et adhérer pleinement à ce don en lui donnant en retour tout mon cœur. Croire, c’est adhérer à Lui de tout son cœur, c’est passer du pain quotidien au pain de Vie.
« Moi, je suis le pain de la Vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jn 6,35). Jésus anticipe le miracle de l’Eucharistie.
Saint Thomas d’Aquin s’émerveille devant le prodige de la présence réelle de Jésus-Christ dans le pain consacré : « Qu’y a-t-il de plus merveilleux que ce sacrement? Dans ce sacrement en effet la substance du pain et du vin se changent substantiellement au corps et au sang de Jésus-Christ; c’est pourquoi le Christ, Dieu véritable et homme parfait, est renfermé sous les espèces d’un peu de pain et de vin… Personne ne saurait exprimer la suavité de ce sacrement qui fait goûter à sa source même la douceur spirituelle» (Office de la Solennité du Corps du Christ).
Jésus est le Pain qui donne la Vie Eternelle, Il nous donne sa Vie divine, Lui seul rassasie complètement nos plus profonds désirs humains. En nous donnant sa propre Vie il devient notre Vie.
Une prière de Mère Teresa de Calcutta, peut nous aider à passer du pain quotidien au pain de Vie : « “ Jésus est ma vie “ : La parole à dire. La Vérité à faire connaître. Le chemin à parcourir. La lumière à diffuser. La Vie à vivre. L’Amour à aimer. La joie à répandre. Le sacrifice à offrir. La Paix à donner. Le Pain de Vie à manger. L’affamé à nourrir. L’assoiffé à rassasier. L’être nu à vêtir ; le sans-abri à loger. Le malade à guérir. L’isolé à aimer. L’indésirable à accueillir. Le lépreux pour laver ses plaies. Le mendiant pour lui sourire. L’ivrogne à écouter. Le malade mental à protéger. Le tout-petit à embrasser. L’aveugle à guider. Le muet pour parler à sa place. L’estropié pour marcher avec lui. Le drogué à secourir. La prostituée à sortir du danger et à secourir. Le prisonnier à visiter. Le vieillard à servir. Pour moi : Jésus est mon Dieu. Jésus est mon époux. Jésus est ma vie. Jésus est mon seul amour. Jésus m’est indispensable. Jésus est mon tout ».
Publié le 02 août 2021
Année 2021-Homélie pour le 18ème dimanche du temps ordinaire (JGA).
Du pain matériel au pain de vie.
Jésus est le Pain qui donne la Vie Eternelle, Il nous donne sa Vie divine, Lui seul rassasie complètement nos plus profonds désirs humains. En nous donnant sa propre Vie il devient notre Vie.
Ce dimanche, Jésus nous adresse une invitation. Alors que notre vie se déroule entre préoccupations et satisfactions superficielles, comme la foule qui, sur les bords du lac de Tibériade, oscillait jadis entre pauvreté et joie ordinaires, le Seigneur vient à notre rencontre. Certes, dans sa Providence il prend en compte nos besoins matériels mais c’est en signe d’une sollicitude plus grande. Il nous interpelle : « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6,27). Passer du pain quotidien au pain de Vie : c’est tout l’enjeu du grand dialogue que Jésus veut établir avec nous dans cet extraordinaire chapitre 6 de saint Jean.
Notons que Jésus vient d’accomplir le miracle de la multiplication des pains : Il ne méprise donc pas nos nourritures terrestres, Il s’apitoie au contraire sur les immenses foules des miséreux qui doivent lutter au jour le jour pour survivre. Hier comme aujourd’hui, Il envoie d’ailleurs son Eglise pour les secourir. Mais Il s’apitoie surtout sur les miséreux spirituels que nous sommes, Il veut nous faire sortir de cette pauvreté intérieure qui nous rend aveugles aux réalités surnaturelles, à la présence de Dieu, à la foi au Christ.
Antoine de Saint-Exupéry exprimait admirablement un constat désolé sur notre société, dans la dernière lettre qu’il a écrite avant sa mort tragique (Lettre au Général X) : «Aujourd’hui, je suis profondément triste. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plongé dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. […] Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! […] Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. Ça déborde le problème de la vie religieuse qui n’en est qu’une forme (bien que peut-être la vie de l’esprit conduise à l’autre nécessairement). Et la vie de l’esprit commence là où un être est conçu au-dessus des matériaux qui le composent. […] Il faut absolument parler aux hommes».
« Parler aux hommes » : c’est ce qu’a fait le Christ, patiemment, tendrement. Nous écoutons ce dimanche un émouvant exemple de ses appels à trouver en lui la vraie vie, à passer du pain quotidien au pain de Vie. Il nous dit aujourd’hui : Amen, amen, je vous le dis : «Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme». Et nous qu’attendons-nous de Dieu ? Pourquoi cherchons nous Jésus ? Quelle est notre faim profonde ? Nous pouvons très bien le prier des années en ne lui demandant que le pain de la terre : santé, bonheur concret pour nous-mêmes et nos proches, réussite dans notre travail, nos réalisations personnelles. Tout cela est légitime mais est-ce pour cela que le Fils de l’homme est descendu du ciel et s’est livré pour nous ? Attendons-nous seulement les cailles et la manne, ou bien désirons-nous la Terre Promise, la vie éternelle avec lui ? Demandons aussi et surtout les bienfaits spirituels, la grâce, l’Esprit-Saint, pour répondre toujours plus à l’amour du Christ. Nous sommes peut-être invités à réviser notre conception de la foi : croire non pas seulement que Dieu existe et qu’il est puissant mais surtout qu’il vient se donner à moi complètement et adhérer pleinement à ce don en lui donnant en retour tout mon cœur. Croire, c’est adhérer à Lui de tout son cœur, c’est passer du pain quotidien au pain de Vie.
« Moi, je suis le pain de la Vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jn 6,35). Jésus anticipe le miracle de l’Eucharistie.
Saint Thomas d’Aquin s’émerveille devant le prodige de la présence réelle de Jésus-Christ dans le pain consacré : « Qu’y a-t-il de plus merveilleux que ce sacrement? Dans ce sacrement en effet la substance du pain et du vin se changent substantiellement au corps et au sang de Jésus-Christ; c’est pourquoi le Christ, Dieu véritable et homme parfait, est renfermé sous les espèces d’un peu de pain et de vin… Personne ne saurait exprimer la suavité de ce sacrement qui fait goûter à sa source même la douceur spirituelle» (Office de la Solennité du Corps du Christ).
Jésus est le Pain qui donne la Vie Eternelle, Il nous donne sa Vie divine, Lui seul rassasie complètement nos plus profonds désirs humains. En nous donnant sa propre Vie il devient notre Vie.
Une prière de Mère Teresa de Calcutta, peut nous aider à passer du pain quotidien au pain de Vie : « “ Jésus est ma vie “ : La parole à dire. La Vérité à faire connaître. Le chemin à parcourir. La lumière à diffuser. La Vie à vivre. L’Amour à aimer. La joie à répandre. Le sacrifice à offrir. La Paix à donner. Le Pain de Vie à manger. L’affamé à nourrir. L’assoiffé à rassasier. L’être nu à vêtir ; le sans-abri à loger. Le malade à guérir. L’isolé à aimer. L’indésirable à accueillir. Le lépreux pour laver ses plaies. Le mendiant pour lui sourire. L’ivrogne à écouter. Le malade mental à protéger. Le tout-petit à embrasser. L’aveugle à guider. Le muet pour parler à sa place. L’estropié pour marcher avec lui. Le drogué à secourir. La prostituée à sortir du danger et à secourir. Le prisonnier à visiter. Le vieillard à servir. Pour moi : Jésus est mon Dieu. Jésus est mon époux. Jésus est ma vie. Jésus est mon seul amour. Jésus m’est indispensable. Jésus est mon tout ».
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Publié le 02 août 2021