«La miséricorde est le noyau central du message évangélique, c’est le nom même de Dieu, le visage par lequel il s’est révélé dans l’ancienne Alliance et pleinement en Jésus-Christ, incarnation de l’Amour créateur et rédempteur» (Benoit XVI).
Comme pour plusieurs autres fêtes, notre Seigneur a lui-même demandé, par l’intermédiaire d’une sainte religieuse, sainte Faustine, que soit instituée ce dimanche la fête de la divine Miséricorde. Le pape Jean Paul II y a répondu en l’an 2000.
«Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout, pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma Miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si les péchés sont comme de l’écarlate» (Jésus à sainte Faustine).
Mais, qu’est-ce que la miséricorde? Selon l’étymologie, c’est un cœur qui se penche vers la misère. C’est le cœur de Dieu qui se penche vers ses créatures pour les ramener à lui et les serrer sur son cœur. «La miséricorde est le noyau central du message évangélique, c’est le nom même de Dieu, le visage par lequel il s’est révélé dans l’ancienne Alliance et pleinement en Jésus-Christ, incarnation de l’Amour créateur et rédempteur» (Benoit XVI).
Pour recevoir la miséricorde, nous devons reconnaitre nos fautes et les regretter, avec le ferme propos de nous en corriger. Le meilleur moyen pour la recevoir étant de l’exercer soi-même envers les autres : par des actes, des paroles ou la prière. «Si l’âme ne fait aucun acte de miséricorde quel qu’il soit, elle n’obtiendra pas ma miséricorde au jour du Jugement. Oh, si les âmes savaient amasser les trésors éternels, elles ne seraient pas jugées : elles devanceraient mon jugement par la miséricorde» (Jésus à sainte Faustine).
Jésus a enseigné à sainte Faustine un chapelet particulier. Quiconque le dira sera l’objet d’une grande miséricorde à l’heure de sa mort. Dans le lien suivant vous trouverez comment prier le chapelet de la Miséricorde : https://misericordedivine.fr/chapelet-de-la-misericorde-divine/ .
Présentons encore quelques paroles de Jésus à Sainte Faustine où Il lui parle de son amour miséricordieux : «Plus la misère de l’âme est grande, plus celle-ci aura droit à ma miséricorde… La source de ma miséricorde a été largement ouverte sur la Croix par la blessure de la lance et depuis elle coule pour toutes les âmes, sans aucune exception».
Ainsi soit-il.