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Année 2020-Homélie pour le 5ème dimanche de Pâques (JA).

Sainte Jeanne d’Arc.

Qu’elle nous obtienne de notre bon Dieu la grâce de vivre sagement cette vie : « Messire Dieu premier servi ».

 

 

 


Aujourd’hui la liturgie nous invite aussi à fêter sainte Jeanne d’Arc, patronne de la France.
Je voudrais tout simplement faire une brève réflexion sur les lectures de la Parole de Dieu que nous venons d’entendre.

La première lecture fait l’éloge de la Sagesse : elle nous dit combien cette Sagesse est avantageuse et bénéfique pour une âme. Il est question ici de la Sagesse de Dieu, bien sûr. C’est la Sagesse qui a guidé sainte Jeanne durant sa vie et jusqu’à la gloire du Ciel… en passant bien sûr par la croix et par la mort. Sagesse qui a fait de l’humble pastourelle la libératrice et la sainte patronne de la France.
Un historien français (Michelet) écrivait : « Souvenons-nous toujours, Français, que la patrie chez nous est née du cœur d’une femme, de sa tendresse et de ses larmes, du sang qu’elle a donné pour nous ».

Dans l’Evangile, Jésus décrit la Sagesse elle-même. Jésus nous enseigne en quoi consiste «être sage » en cette vie : renoncer à soi-même, porter sa croix et le suivre. « Car qui voudra sauver sa vie la perdra ! –nous dit Jésus–. Mais qui perdra sa vie à cause de moi la trouvera ! Que sert à l’homme, en effet, de gagner le monde entier, s’il perd son âme ». C’est cela vivre selon l’Evangile.

Nous sommes invités aujourd’hui et jour après jour à vivre selon cette Sagesse, à nous laisser habiter et guider par Elle.
C’est ce que saint Paul a résumé en disant : « avec le Christ, je suis crucifié. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Gal 2,19-20).
C’est aussi ce qu’a vécu sainte Jeanne. En effet on peut trouver en elle d’une manière toute particulière une ressemblance avec le Christ pendant sa Passion : une fois accomplie sa mission à la tête de l’armée, elle a été trahie, traitée comme folle, comme blasphème et possédée par le démon, jugée faussement et condamnée à une mort infâme.
« Jésus, Jésus, Jésus », voilà ses derniers mots qui nous révèlent sa fidélité absolue à son divin époux. «Elle a combattu le bon combat, elle a achevé la course, elle a gardé la foi ».

Qu’elle nous obtienne de notre bon Dieu la grâce de vivre sagement cette vie : « Messire Dieu premier servi ».

Ainsi soit-il.

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