Année 2020-Homélie pour le 13ème dimanche du temps ordinaire (JA).
Nous devons, chaque jour, mourir au péché (le refuser, le regretter) afin de vivre avec le Christ et dans le Christ pour Dieu. Nous devons, avant tout, renoncer à toute forme d’égoïsme.
Source: Cardinal Vanhoye; lectures bibliques des dimanches.
L’Evangile de ce dimanche nous parle de l’exigence du Seigneur mais aussi de sa générosité. Le Seigneur est exigeant, il veut tout pour lui, mais il est aussi généreux et récompense abondamment.
Jésus doux et humble de cœur exprime une très grande exigence : «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi». Comment peut-il se montrer si exigeant ? II le fait certainement par amour car il veut se donner entièrement à nous et pour pouvoir le faire il doit trouver en nous un cœur bien disposé pour l’accueillir. Il ne dit pas de mépriser ou de haïr son père et sa mère, mais d’aimer d’abord et plus que tout lui-même qui est Dieu.
Jésus n’est pas pour nous un ami parmi d’autres : il est le Fils de Dieu. C’est lui, Dieu, qui nous a fait, qui nous a créé. C’est lui qui, sans aucun bénéfice pour sa part, s’est fait homme pour nous sauver ; en donnant sa vie sur la croix il nous a rachetés. Nous sommes donc à lui. C’est lui qui a été le premier infiniment généreux envers nous.
Pour cela il a le droit d’exiger de nous que nous l’aimions de tout notre cœur, de toutes nos forces et de toute notre âme. C’est seulement en l’aimant ainsi que nous pouvons l’accueillir réellement. La sainteté ne peut pas cohabiter avec le péché. La pureté avec la saleté. En le réduisant à un ami parmi d’autres, nous ne l’accueillons pas véritablement, nous nous rendons indignes de lui. C’est pour cela qu’il exprime une forte exigence : celle d’être aimé plus que tout autre. Jésus veut être aimé comme on aime Dieu, parce que lui-même est le Dieu fait homme.
Jésus veut que chacun d’entre nous prenne sa croix et le suive : « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi ». Prendre sa propre croix et suivre Jésus est la condition pour trouver la vie véritable. Jésus est le chemin, la vérité et la vie. L’amour de Jésus est très exigeant, un amour donné, sacrifié, mais il est un amour authentique qui comble le cœur humain, le seul amour à pouvoir le combler.
Le Seigneur dit ensuite une phrase paradoxale : « Qui veut garder sa vie (pour soi) la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ». Jésus veut que nous perdions notre vie à cause de lui. Il ne nous demande pas autre chose que ce qu’il a fait lui-même : il a donné sa vie pour nous.
La seconde lecture nous permet d’éclairer le sens de cette affirmation de Jésus. Elle parle du baptême comme étant une mort avec lui dans sa Passion. Saint Paul affirme : « Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui ». Cette mort pourtant est une source de vie nouvelle : « C’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts ». « Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ». « Pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ ». Tout ceci doit être entendu en lien avec la phrase de Jésus dans l’Evangile : « Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ».
Le mystère du baptême doit être présent dans notre vie quotidienne. Nous devons, chaque jour, mourir au péché (le refuser, le regretter) afin de vivre avec le Christ et dans le Christ pour Dieu. Nous devons aussi accepter, parfois, de perdre entièrement notre vie. Mais même dans ces situations extrêmes, nous devons, avant tout, renoncer à toute forme d’égoïsme. Nous ne devons pas chercher notre propre félicité mais à plaire à Jésus, à faire sa volonté qui est une volonté d’amour totalement opposée à l’égoïsme. Celui qui aura perdu sa vie en renonçant à son égoïsme trouvera la vie véritable dans l’amour de Jésus et dans l’amour avec Jésus.
Jésus manifeste ensuite la générosité divine en parlant de l’accueil. Il dit aux apôtres : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé ». Lorsque nous accueillons les personnes envoyées par Jésus, nous accueillons Dieu lui-même.
La première lecture illustre cet enseignement avec un épisode de la vie du prophète Élisée. Le prophète est accueilli en sa qualité de prophète et Dieu récompense très généreusement cet acte de charité. La générosité divine se manifeste donc ainsi d’une manière surabondante.
Demandons aujourd’hui au Seigneur comme le faisait saint Augustin : «Commandez-moi, oh Seigneur, tout ce qu’il vous plaira pourvu que vous me donniez par votre grâce la force d’exécuter ce que vous me commandez ».
Et que la Vierge Marie intercède pour nous en ce jour.
Ainsi soit-il.
Publié le 28 juin 2020
Année 2020-Homélie pour le 13ème dimanche du temps ordinaire (JA).
Nous devons, chaque jour, mourir au péché (le refuser, le regretter) afin de vivre avec le Christ et dans le Christ pour Dieu. Nous devons, avant tout, renoncer à toute forme d’égoïsme.
Source: Cardinal Vanhoye; lectures bibliques des dimanches.
L’Evangile de ce dimanche nous parle de l’exigence du Seigneur mais aussi de sa générosité. Le Seigneur est exigeant, il veut tout pour lui, mais il est aussi généreux et récompense abondamment.
Jésus doux et humble de cœur exprime une très grande exigence : «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi». Comment peut-il se montrer si exigeant ? II le fait certainement par amour car il veut se donner entièrement à nous et pour pouvoir le faire il doit trouver en nous un cœur bien disposé pour l’accueillir. Il ne dit pas de mépriser ou de haïr son père et sa mère, mais d’aimer d’abord et plus que tout lui-même qui est Dieu.
Jésus n’est pas pour nous un ami parmi d’autres : il est le Fils de Dieu. C’est lui, Dieu, qui nous a fait, qui nous a créé. C’est lui qui, sans aucun bénéfice pour sa part, s’est fait homme pour nous sauver ; en donnant sa vie sur la croix il nous a rachetés. Nous sommes donc à lui. C’est lui qui a été le premier infiniment généreux envers nous.
Pour cela il a le droit d’exiger de nous que nous l’aimions de tout notre cœur, de toutes nos forces et de toute notre âme. C’est seulement en l’aimant ainsi que nous pouvons l’accueillir réellement. La sainteté ne peut pas cohabiter avec le péché. La pureté avec la saleté. En le réduisant à un ami parmi d’autres, nous ne l’accueillons pas véritablement, nous nous rendons indignes de lui. C’est pour cela qu’il exprime une forte exigence : celle d’être aimé plus que tout autre. Jésus veut être aimé comme on aime Dieu, parce que lui-même est le Dieu fait homme.
Jésus veut que chacun d’entre nous prenne sa croix et le suive : « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi ». Prendre sa propre croix et suivre Jésus est la condition pour trouver la vie véritable. Jésus est le chemin, la vérité et la vie. L’amour de Jésus est très exigeant, un amour donné, sacrifié, mais il est un amour authentique qui comble le cœur humain, le seul amour à pouvoir le combler.
Le Seigneur dit ensuite une phrase paradoxale : « Qui veut garder sa vie (pour soi) la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ». Jésus veut que nous perdions notre vie à cause de lui. Il ne nous demande pas autre chose que ce qu’il a fait lui-même : il a donné sa vie pour nous.
La seconde lecture nous permet d’éclairer le sens de cette affirmation de Jésus. Elle parle du baptême comme étant une mort avec lui dans sa Passion. Saint Paul affirme : « Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui ». Cette mort pourtant est une source de vie nouvelle : « C’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts ». « Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ». « Pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ ». Tout ceci doit être entendu en lien avec la phrase de Jésus dans l’Evangile : « Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ».
Le mystère du baptême doit être présent dans notre vie quotidienne. Nous devons, chaque jour, mourir au péché (le refuser, le regretter) afin de vivre avec le Christ et dans le Christ pour Dieu. Nous devons aussi accepter, parfois, de perdre entièrement notre vie. Mais même dans ces situations extrêmes, nous devons, avant tout, renoncer à toute forme d’égoïsme. Nous ne devons pas chercher notre propre félicité mais à plaire à Jésus, à faire sa volonté qui est une volonté d’amour totalement opposée à l’égoïsme. Celui qui aura perdu sa vie en renonçant à son égoïsme trouvera la vie véritable dans l’amour de Jésus et dans l’amour avec Jésus.
Jésus manifeste ensuite la générosité divine en parlant de l’accueil. Il dit aux apôtres : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé ». Lorsque nous accueillons les personnes envoyées par Jésus, nous accueillons Dieu lui-même.
La première lecture illustre cet enseignement avec un épisode de la vie du prophète Élisée. Le prophète est accueilli en sa qualité de prophète et Dieu récompense très généreusement cet acte de charité. La générosité divine se manifeste donc ainsi d’une manière surabondante.
Demandons aujourd’hui au Seigneur comme le faisait saint Augustin : «Commandez-moi, oh Seigneur, tout ce qu’il vous plaira pourvu que vous me donniez par votre grâce la force d’exécuter ce que vous me commandez ».
Et que la Vierge Marie intercède pour nous en ce jour.
Ainsi soit-il.
Publié le 28 juin 2020
Année 2020-Homélie pour le 13ème dimanche du temps ordinaire (JA).
Nous devons, chaque jour, mourir au péché (le refuser, le regretter) afin de vivre avec le Christ et dans le Christ pour Dieu. Nous devons, avant tout, renoncer à toute forme d’égoïsme.
Source: Cardinal Vanhoye; lectures bibliques des dimanches.
L’Evangile de ce dimanche nous parle de l’exigence du Seigneur mais aussi de sa générosité. Le Seigneur est exigeant, il veut tout pour lui, mais il est aussi généreux et récompense abondamment.
Jésus doux et humble de cœur exprime une très grande exigence : «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi». Comment peut-il se montrer si exigeant ? II le fait certainement par amour car il veut se donner entièrement à nous et pour pouvoir le faire il doit trouver en nous un cœur bien disposé pour l’accueillir. Il ne dit pas de mépriser ou de haïr son père et sa mère, mais d’aimer d’abord et plus que tout lui-même qui est Dieu.
Jésus n’est pas pour nous un ami parmi d’autres : il est le Fils de Dieu. C’est lui, Dieu, qui nous a fait, qui nous a créé. C’est lui qui, sans aucun bénéfice pour sa part, s’est fait homme pour nous sauver ; en donnant sa vie sur la croix il nous a rachetés. Nous sommes donc à lui. C’est lui qui a été le premier infiniment généreux envers nous.
Pour cela il a le droit d’exiger de nous que nous l’aimions de tout notre cœur, de toutes nos forces et de toute notre âme. C’est seulement en l’aimant ainsi que nous pouvons l’accueillir réellement. La sainteté ne peut pas cohabiter avec le péché. La pureté avec la saleté. En le réduisant à un ami parmi d’autres, nous ne l’accueillons pas véritablement, nous nous rendons indignes de lui. C’est pour cela qu’il exprime une forte exigence : celle d’être aimé plus que tout autre. Jésus veut être aimé comme on aime Dieu, parce que lui-même est le Dieu fait homme.
Jésus veut que chacun d’entre nous prenne sa croix et le suive : « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi ». Prendre sa propre croix et suivre Jésus est la condition pour trouver la vie véritable. Jésus est le chemin, la vérité et la vie. L’amour de Jésus est très exigeant, un amour donné, sacrifié, mais il est un amour authentique qui comble le cœur humain, le seul amour à pouvoir le combler.
Le Seigneur dit ensuite une phrase paradoxale : « Qui veut garder sa vie (pour soi) la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ». Jésus veut que nous perdions notre vie à cause de lui. Il ne nous demande pas autre chose que ce qu’il a fait lui-même : il a donné sa vie pour nous.
La seconde lecture nous permet d’éclairer le sens de cette affirmation de Jésus. Elle parle du baptême comme étant une mort avec lui dans sa Passion. Saint Paul affirme : « Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui ». Cette mort pourtant est une source de vie nouvelle : « C’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts ». « Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ». « Pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ ». Tout ceci doit être entendu en lien avec la phrase de Jésus dans l’Evangile : « Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera ».
Le mystère du baptême doit être présent dans notre vie quotidienne. Nous devons, chaque jour, mourir au péché (le refuser, le regretter) afin de vivre avec le Christ et dans le Christ pour Dieu. Nous devons aussi accepter, parfois, de perdre entièrement notre vie. Mais même dans ces situations extrêmes, nous devons, avant tout, renoncer à toute forme d’égoïsme. Nous ne devons pas chercher notre propre félicité mais à plaire à Jésus, à faire sa volonté qui est une volonté d’amour totalement opposée à l’égoïsme. Celui qui aura perdu sa vie en renonçant à son égoïsme trouvera la vie véritable dans l’amour de Jésus et dans l’amour avec Jésus.
Jésus manifeste ensuite la générosité divine en parlant de l’accueil. Il dit aux apôtres : « Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé ». Lorsque nous accueillons les personnes envoyées par Jésus, nous accueillons Dieu lui-même.
La première lecture illustre cet enseignement avec un épisode de la vie du prophète Élisée. Le prophète est accueilli en sa qualité de prophète et Dieu récompense très généreusement cet acte de charité. La générosité divine se manifeste donc ainsi d’une manière surabondante.
Demandons aujourd’hui au Seigneur comme le faisait saint Augustin : «Commandez-moi, oh Seigneur, tout ce qu’il vous plaira pourvu que vous me donniez par votre grâce la force d’exécuter ce que vous me commandez ».
Et que la Vierge Marie intercède pour nous en ce jour.
Ainsi soit-il.
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Publié le 28 juin 2020