Année 2020-Homélie pour le 12ème dimanche du temps ordinaire (JA).
Jésus nous invite à la confiance, si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il l’a promis à ses apôtres : « vous recevrez une force d’en haut ».
Source: Père Jacques Fournier, eglise.catholique.fr.
Le passage de l’Evangile de ce dimanche rassemble l’essentiel de l’enseignement de Jésus sur la mission qu’il va confier aux Douze et à ses disciples et donc qu’il nous confie à notre tour.
Il s’agit d’une mission de témoignage.
Nous savons bien qu’à travers ses apôtres, c’est à l’Eglise et donc à nous que ces paroles s’adressent aujourd’hui. Depuis notre baptême nous sommes devenus chrétiens, c’est-à-dire disciples et témoins de Jésus-Christ. Le disciple n’est pas un porte-parole étranger au message qu’il annonce. Il appartient à ce message et il doit supporter les risques d’un témoignage dont il partage la responsabilité.
La Parole qui vient de Dieu doit nous habiter avant que nous ne La transmettions à notre tour à d’autres personnes. Le témoin de l’Evangile ne peut être que le reflet de la relation qu’il entretient lui-même avec Dieu par le Christ-Jésus. Notre témoignage doit être l’expression de la vie et de la charité de Dieu en nous.
Nous avons à vivre de Jésus-Christ et c’est notre vie qui, alors, sera le premier discours que nous adressons à nos frères. C’est une mission exigeante qui implique l’engagement total.
Dans l’évangile Jésus nous encourage à rendre ce témoignage : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux » (Mat 10.32-33).
L’opposition et la persécution.
Comme Jésus et à sa suite les apôtres, les chrétiens font l’expérience de l’opposition et de la persécution, même si celles-ci prennent des formes plus subtiles.
« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 10-12).
« Un chrétien souffre pour la justice –disait le pape Jean Paul II– quand, en échange de sa fidélité au Christ, il fait l’expérience des humiliations et des outrages, de la dérision dans son propre milieu de vie, incompris parfois même par les personnes qui lui sont les plus chères. Quand on s’expose à être contredit, quand on risque l’impopularité. Il y a le martyre du corps et celui de l’esprit, le martyre de notre vocation et celui de notre mission ».
Jésus aujourd’hui nous invite au martyre, à la fidélité jusqu’à la fin. « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps ».
Lorsque nous acceptons d’annoncer le Christ et d’en témoigner par notre vie, nous acceptons aussi le risque des incompréhensions et des oppositions.
Nous devons être témoins dans la confiance.
Il n’est pas rare que certains de nous perdent cœur et renoncent à leur vocation martyrielle, non par volonté délibérée mais par découragement. C’est que nous n’avons pas encore entendu et accueilli pleinement pour notre propre compte le risque de cette Parole, qui nous dérange nous-mêmes comme elle dérange ceux qui la reçoivent de nous.
Jésus nous invite à la confiance : « Ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire. Ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment » (Mat 10. 19). Si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il l’a promis à ses apôtres : « vous recevrez une force d’en haut ».
« Même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte ». Evidemment ce qui importe n’est pas la quantité de nos cheveux, mais que le Seigneur prend attentivement soin de nous. Ce n’est pas en nous-mêmes que nous devons mettre notre confiance.
Saint Paul, déjà prisonnier s’adresse à Timothée en lui disant : « N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Evangile… c’est pour cette raison que je souffre ainsi ; mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru, et j’ai la conviction qu’il est assez puissant pour sauvegarder, jusqu’au jour de sa venue, le dépôt de la foi qu’il m’a confié ».
Deux épisodes de la vie de saint Pierre nous éclairent. Au soir de l’arrestation de Jésus, il renie son maître parce qu’il en reste à ses propres forces. Par contre après la venue de l’Esprit-Saint, avec saint Jean, il ose déclarer au Sanhédrin : « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4, 30).
Que la Vierge Marie, notre Mère, qui a accompagné Jésus jusqu’au sacrifice de la croix, nous obtienne de devenir des témoins fidèles de Jésus.
Ainsi soit-il.
Publié le 22 juin 2020
Année 2020-Homélie pour le 12ème dimanche du temps ordinaire (JA).
Jésus nous invite à la confiance, si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il l’a promis à ses apôtres : « vous recevrez une force d’en haut ».
Source: Père Jacques Fournier, eglise.catholique.fr.
Le passage de l’Evangile de ce dimanche rassemble l’essentiel de l’enseignement de Jésus sur la mission qu’il va confier aux Douze et à ses disciples et donc qu’il nous confie à notre tour.
Il s’agit d’une mission de témoignage.
Nous savons bien qu’à travers ses apôtres, c’est à l’Eglise et donc à nous que ces paroles s’adressent aujourd’hui. Depuis notre baptême nous sommes devenus chrétiens, c’est-à-dire disciples et témoins de Jésus-Christ. Le disciple n’est pas un porte-parole étranger au message qu’il annonce. Il appartient à ce message et il doit supporter les risques d’un témoignage dont il partage la responsabilité.
La Parole qui vient de Dieu doit nous habiter avant que nous ne La transmettions à notre tour à d’autres personnes. Le témoin de l’Evangile ne peut être que le reflet de la relation qu’il entretient lui-même avec Dieu par le Christ-Jésus. Notre témoignage doit être l’expression de la vie et de la charité de Dieu en nous.
Nous avons à vivre de Jésus-Christ et c’est notre vie qui, alors, sera le premier discours que nous adressons à nos frères. C’est une mission exigeante qui implique l’engagement total.
Dans l’évangile Jésus nous encourage à rendre ce témoignage : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux » (Mat 10.32-33).
L’opposition et la persécution.
Comme Jésus et à sa suite les apôtres, les chrétiens font l’expérience de l’opposition et de la persécution, même si celles-ci prennent des formes plus subtiles.
« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 10-12).
« Un chrétien souffre pour la justice –disait le pape Jean Paul II– quand, en échange de sa fidélité au Christ, il fait l’expérience des humiliations et des outrages, de la dérision dans son propre milieu de vie, incompris parfois même par les personnes qui lui sont les plus chères. Quand on s’expose à être contredit, quand on risque l’impopularité. Il y a le martyre du corps et celui de l’esprit, le martyre de notre vocation et celui de notre mission ».
Jésus aujourd’hui nous invite au martyre, à la fidélité jusqu’à la fin. « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps ».
Lorsque nous acceptons d’annoncer le Christ et d’en témoigner par notre vie, nous acceptons aussi le risque des incompréhensions et des oppositions.
Nous devons être témoins dans la confiance.
Il n’est pas rare que certains de nous perdent cœur et renoncent à leur vocation martyrielle, non par volonté délibérée mais par découragement. C’est que nous n’avons pas encore entendu et accueilli pleinement pour notre propre compte le risque de cette Parole, qui nous dérange nous-mêmes comme elle dérange ceux qui la reçoivent de nous.
Jésus nous invite à la confiance : « Ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire. Ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment » (Mat 10. 19). Si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il l’a promis à ses apôtres : « vous recevrez une force d’en haut ».
« Même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte ». Evidemment ce qui importe n’est pas la quantité de nos cheveux, mais que le Seigneur prend attentivement soin de nous. Ce n’est pas en nous-mêmes que nous devons mettre notre confiance.
Saint Paul, déjà prisonnier s’adresse à Timothée en lui disant : « N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Evangile… c’est pour cette raison que je souffre ainsi ; mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru, et j’ai la conviction qu’il est assez puissant pour sauvegarder, jusqu’au jour de sa venue, le dépôt de la foi qu’il m’a confié ».
Deux épisodes de la vie de saint Pierre nous éclairent. Au soir de l’arrestation de Jésus, il renie son maître parce qu’il en reste à ses propres forces. Par contre après la venue de l’Esprit-Saint, avec saint Jean, il ose déclarer au Sanhédrin : « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4, 30).
Que la Vierge Marie, notre Mère, qui a accompagné Jésus jusqu’au sacrifice de la croix, nous obtienne de devenir des témoins fidèles de Jésus.
Ainsi soit-il.
Publié le 22 juin 2020
Année 2020-Homélie pour le 12ème dimanche du temps ordinaire (JA).
Jésus nous invite à la confiance, si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il l’a promis à ses apôtres : « vous recevrez une force d’en haut ».
Source: Père Jacques Fournier, eglise.catholique.fr.
Le passage de l’Evangile de ce dimanche rassemble l’essentiel de l’enseignement de Jésus sur la mission qu’il va confier aux Douze et à ses disciples et donc qu’il nous confie à notre tour.
Il s’agit d’une mission de témoignage.
Nous savons bien qu’à travers ses apôtres, c’est à l’Eglise et donc à nous que ces paroles s’adressent aujourd’hui. Depuis notre baptême nous sommes devenus chrétiens, c’est-à-dire disciples et témoins de Jésus-Christ. Le disciple n’est pas un porte-parole étranger au message qu’il annonce. Il appartient à ce message et il doit supporter les risques d’un témoignage dont il partage la responsabilité.
La Parole qui vient de Dieu doit nous habiter avant que nous ne La transmettions à notre tour à d’autres personnes. Le témoin de l’Evangile ne peut être que le reflet de la relation qu’il entretient lui-même avec Dieu par le Christ-Jésus. Notre témoignage doit être l’expression de la vie et de la charité de Dieu en nous.
Nous avons à vivre de Jésus-Christ et c’est notre vie qui, alors, sera le premier discours que nous adressons à nos frères. C’est une mission exigeante qui implique l’engagement total.
Dans l’évangile Jésus nous encourage à rendre ce témoignage : « Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux » (Mat 10.32-33).
L’opposition et la persécution.
Comme Jésus et à sa suite les apôtres, les chrétiens font l’expérience de l’opposition et de la persécution, même si celles-ci prennent des formes plus subtiles.
« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 10-12).
« Un chrétien souffre pour la justice –disait le pape Jean Paul II– quand, en échange de sa fidélité au Christ, il fait l’expérience des humiliations et des outrages, de la dérision dans son propre milieu de vie, incompris parfois même par les personnes qui lui sont les plus chères. Quand on s’expose à être contredit, quand on risque l’impopularité. Il y a le martyre du corps et celui de l’esprit, le martyre de notre vocation et celui de notre mission ».
Jésus aujourd’hui nous invite au martyre, à la fidélité jusqu’à la fin. « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps ».
Lorsque nous acceptons d’annoncer le Christ et d’en témoigner par notre vie, nous acceptons aussi le risque des incompréhensions et des oppositions.
Nous devons être témoins dans la confiance.
Il n’est pas rare que certains de nous perdent cœur et renoncent à leur vocation martyrielle, non par volonté délibérée mais par découragement. C’est que nous n’avons pas encore entendu et accueilli pleinement pour notre propre compte le risque de cette Parole, qui nous dérange nous-mêmes comme elle dérange ceux qui la reçoivent de nous.
Jésus nous invite à la confiance : « Ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire. Ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment » (Mat 10. 19). Si nous vivons de lui, notre foi nous fait savoir que sa présence en notre vie est la force et la source de cette confiance, et sa présence se traduit également par celle de l’Esprit-Saint comme il l’a promis à ses apôtres : « vous recevrez une force d’en haut ».
« Même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte ». Evidemment ce qui importe n’est pas la quantité de nos cheveux, mais que le Seigneur prend attentivement soin de nous. Ce n’est pas en nous-mêmes que nous devons mettre notre confiance.
Saint Paul, déjà prisonnier s’adresse à Timothée en lui disant : « N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Evangile… c’est pour cette raison que je souffre ainsi ; mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru, et j’ai la conviction qu’il est assez puissant pour sauvegarder, jusqu’au jour de sa venue, le dépôt de la foi qu’il m’a confié ».
Deux épisodes de la vie de saint Pierre nous éclairent. Au soir de l’arrestation de Jésus, il renie son maître parce qu’il en reste à ses propres forces. Par contre après la venue de l’Esprit-Saint, avec saint Jean, il ose déclarer au Sanhédrin : « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4, 30).
Que la Vierge Marie, notre Mère, qui a accompagné Jésus jusqu’au sacrifice de la croix, nous obtienne de devenir des témoins fidèles de Jésus.
Ainsi soit-il.
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Publié le 22 juin 2020