Année 2019-Homélie pour le 33ème dimanche du temps ordinaire. La persévérance (JA).

 

Patience et constance avec persévérance.

Le martyre étant l’acte suprême de la vertu de force il faut demander au Seigneur qu’il nous l’accorde en abondance. « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » affirme Jésus à la fin de son discours. Afin de persévérer dans le témoignage auquel nous sommes appelés, il faut entre autres pratiquer la patience et la constance.


 

Notre Seigneur Jésus Christ nous présente dans cet Evangile un panorama à première vue obscur : persécutions, guerres, désordres, famine, trahison, prison… Mais c’est bien à première vue car, en effet, tout cela nous donnera l’occasion de rendre un témoignage, un glorieux témoignage de Jésus Christ, comme celui qu’ont rendu les saints, tout particulièrement les saints martyrs. La vocation chrétienne est une vocation au martyre comme on l’a bien entendu dimanche dernier, parce que notre Tête, notre Chef, Jésus est martyr. Nous sommes appelés en effet à rendre un témoignage à la Vérité : Jésus.
Le martyre étant l’acte suprême de la vertu de force il faut demander au Seigneur qu’il nous l’accorde en abondance. « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » affirme Jésus à la fin de son discours. Afin de persévérer dans le témoignage auquel nous sommes appelés, il faut entre autres pratiquer la patience et la constance.
Saint Maxime le confesseur affirmait à ce sujet : «  Il n’a pas encore l’amour parfait, ni la connaissance profonde de la Providence de Dieu, celui qui, au temps de l’épreuve, manque de patience dans les afflictions qui lui arrivent et se détache de l’amour de ses frères spirituels. Le but de la Providence divine est d’unifier par la foi droite et l’amour spirituel ceux que de bien des manières le mal a déchirés. C’est pour cela qu’à souffert le Sauveur : rassembler dans l’unité les enfants de Dieu qui étaient dispersés (cf. Jn 11,52). Donc, celui qui n’endure pas ce qui le gêne, qui ne supporte pas ce qui l’afflige, qui n’assume pas ce qui le peine, ne marche pas sur la voie de l’amour divin et manque le but de la Providence. Si l’amour est patient et bienveillant (cf. 1 Cor 13,4), celui qui manque de courage quand viennent les afflictions, et pour cela fait du mal à ceux qui l’ont affligé et se coupe lui-même de l’amour qu’il leur doit, comment ne déchoit-il pas du but de la Providence divine ?… Est patient celui qui attend la fin de l’épreuve, et qui reçoit la gloire de la persévérance. L’homme patient a une grande sagesse (cf. Pr 14,29 LXX). Car il rapporte à la fin tout ce qui lui arrive et il supporte les afflictions en attendant cette fin. Or la fin est la vie éternelle… ».

Disons encore quelques mots sur les vertus de patience et de constance.

La patience est une vertu chrétienne qui nous fait supporter avec égalité d’âme, par amour pour Dieu [voilà son idéal] et en union avec Jésus-Christ [voici sa force], les souffrances physiques ou morales. Tous nous souffrons assez pour être des saints, si nous savons le faire vaillamment et pour des motifs surnaturels ; mais beaucoup ne souffrent qu’en se plaignant et parfois même en maudissant la Providence de Dieu ; d’autres souffrent par orgueil ou cupidité et perdent ainsi le fruit de leur patience. Le vrai motif qui doit nous inspirer, c’est la soumission à la volonté de Dieu et, pour nous y aider, l’espoir de la récompense éternelle qui couronnera notre patience.
Mais le stimulant le plus puissant, c’est la méditation de Jésus souffrant et mourant pour nous. Si lui, l’innocence même, a enduré si héroïquement tant de tortures physiques et morales, et cela par amour pour nous, pour nous racheter et nous sanctifier, n’est-il pas juste que nous, qui sommes coupables et avons par nos péchés causé ses souffrances, consentions à souffrir avec lui et dans les mêmes intentions que lui, pour collaborer avec lui à l’œuvre de notre purification et de notre sanctification, et avoir part à sa gloire après avoir eu part à ses souffrances ?
Les âmes nobles et généreuses y ajoutent encore un motif d’apostolat : elles souffrent pour compléter la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ, et travailler ainsi à la rédemption des âmes. Là est le secret de la patience héroïque des saints et de leur amour pour la croix.
On peut toujours grandir dans la pratique de la patience.
Au début, on accepte la souffrance, comme venant de Dieu, sans murmure et sans révolte, soutenu par l’espérance des biens célestes ; on l’accepte pour réparer ses fautes et purifier son cœur, pour maîtriser ses penchants déréglés, en particulier la tristesse et l’abattement ; on l’accepte, malgré les répugnances de la sensibilité, et si on demande que le “calice” s’éloigne, on ajoute comme Jésus que, malgré tout, on se soumet à la volonté divine.
Dans un second temps, on embrasse les souffrances avec ardeur et détermination, en union avec Jésus-Christ, et pour se conformer davantage à ce divin Chef. On aime donc à parcourir avec lui la voie douloureuse qu’il a suivie de la crèche au calvaire, on l’admire, on le loue, on l’aime dans tous les états douloureux où il est passé.
Et ceci nous mène au troisième degré : le désir et l’amour de la souffrance, pour Dieu qu’on veut ainsi glorifier, et pour les âmes à la sanctification desquelles on veut travailler. C’est cette disposition qu’avait Notre Seigneur en s’offrant à son Père comme victime dès son entrée dans monde et qu’il exprimait en proclamant son désir d’être baptisé du baptême douloureux de sa passion (Luc 12, 50).

De son côté la vertu de constance consiste à lutter et à souffrir jusqu’au bout, sans succomber à la lassitude, au découragement ou à la mollesse. L’expérience montre en effet qu’après des efforts réitérés, on se fatigue de faire le bien, on s’ennuie. Pour réagir contre cette faiblesse il faut tout d’abord se souvenir que la persévérance est un don de Dieu qui s’obtient par la prière. Il faut ensuite renouveler ses convictions sur la brièveté de la vie présente et la durée sans fin de la récompense qui couronnera nos efforts : la gloire éternelle. Enfin il faut s’appuyer plus fortement sur la grâce toute puissante de Dieu qui nous vient par les sacrements.

Que le Seigneur nous accorde ainsi la grâce de la persévérance finale, qui n’est pas autre chose que de pouvoir être ses témoins, martyrs, jusqu’à la fin de notre vie.

Que la Vierge fidèle intercède pour nous.

Ainsi soit-il.







Publié le 18 novembre 2019

Année 2019-Homélie pour le 33ème dimanche du temps ordinaire. La persévérance (JA).

 

Patience et constance avec persévérance.

Le martyre étant l’acte suprême de la vertu de force il faut demander au Seigneur qu’il nous l’accorde en abondance. « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » affirme Jésus à la fin de son discours. Afin de persévérer dans le témoignage auquel nous sommes appelés, il faut entre autres pratiquer la patience et la constance.


 

Notre Seigneur Jésus Christ nous présente dans cet Evangile un panorama à première vue obscur : persécutions, guerres, désordres, famine, trahison, prison… Mais c’est bien à première vue car, en effet, tout cela nous donnera l’occasion de rendre un témoignage, un glorieux témoignage de Jésus Christ, comme celui qu’ont rendu les saints, tout particulièrement les saints martyrs. La vocation chrétienne est une vocation au martyre comme on l’a bien entendu dimanche dernier, parce que notre Tête, notre Chef, Jésus est martyr. Nous sommes appelés en effet à rendre un témoignage à la Vérité : Jésus.
Le martyre étant l’acte suprême de la vertu de force il faut demander au Seigneur qu’il nous l’accorde en abondance. « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » affirme Jésus à la fin de son discours. Afin de persévérer dans le témoignage auquel nous sommes appelés, il faut entre autres pratiquer la patience et la constance.
Saint Maxime le confesseur affirmait à ce sujet : «  Il n’a pas encore l’amour parfait, ni la connaissance profonde de la Providence de Dieu, celui qui, au temps de l’épreuve, manque de patience dans les afflictions qui lui arrivent et se détache de l’amour de ses frères spirituels. Le but de la Providence divine est d’unifier par la foi droite et l’amour spirituel ceux que de bien des manières le mal a déchirés. C’est pour cela qu’à souffert le Sauveur : rassembler dans l’unité les enfants de Dieu qui étaient dispersés (cf. Jn 11,52). Donc, celui qui n’endure pas ce qui le gêne, qui ne supporte pas ce qui l’afflige, qui n’assume pas ce qui le peine, ne marche pas sur la voie de l’amour divin et manque le but de la Providence. Si l’amour est patient et bienveillant (cf. 1 Cor 13,4), celui qui manque de courage quand viennent les afflictions, et pour cela fait du mal à ceux qui l’ont affligé et se coupe lui-même de l’amour qu’il leur doit, comment ne déchoit-il pas du but de la Providence divine ?… Est patient celui qui attend la fin de l’épreuve, et qui reçoit la gloire de la persévérance. L’homme patient a une grande sagesse (cf. Pr 14,29 LXX). Car il rapporte à la fin tout ce qui lui arrive et il supporte les afflictions en attendant cette fin. Or la fin est la vie éternelle… ».

Disons encore quelques mots sur les vertus de patience et de constance.

La patience est une vertu chrétienne qui nous fait supporter avec égalité d’âme, par amour pour Dieu [voilà son idéal] et en union avec Jésus-Christ [voici sa force], les souffrances physiques ou morales. Tous nous souffrons assez pour être des saints, si nous savons le faire vaillamment et pour des motifs surnaturels ; mais beaucoup ne souffrent qu’en se plaignant et parfois même en maudissant la Providence de Dieu ; d’autres souffrent par orgueil ou cupidité et perdent ainsi le fruit de leur patience. Le vrai motif qui doit nous inspirer, c’est la soumission à la volonté de Dieu et, pour nous y aider, l’espoir de la récompense éternelle qui couronnera notre patience.
Mais le stimulant le plus puissant, c’est la méditation de Jésus souffrant et mourant pour nous. Si lui, l’innocence même, a enduré si héroïquement tant de tortures physiques et morales, et cela par amour pour nous, pour nous racheter et nous sanctifier, n’est-il pas juste que nous, qui sommes coupables et avons par nos péchés causé ses souffrances, consentions à souffrir avec lui et dans les mêmes intentions que lui, pour collaborer avec lui à l’œuvre de notre purification et de notre sanctification, et avoir part à sa gloire après avoir eu part à ses souffrances ?
Les âmes nobles et généreuses y ajoutent encore un motif d’apostolat : elles souffrent pour compléter la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ, et travailler ainsi à la rédemption des âmes. Là est le secret de la patience héroïque des saints et de leur amour pour la croix.
On peut toujours grandir dans la pratique de la patience.
Au début, on accepte la souffrance, comme venant de Dieu, sans murmure et sans révolte, soutenu par l’espérance des biens célestes ; on l’accepte pour réparer ses fautes et purifier son cœur, pour maîtriser ses penchants déréglés, en particulier la tristesse et l’abattement ; on l’accepte, malgré les répugnances de la sensibilité, et si on demande que le “calice” s’éloigne, on ajoute comme Jésus que, malgré tout, on se soumet à la volonté divine.
Dans un second temps, on embrasse les souffrances avec ardeur et détermination, en union avec Jésus-Christ, et pour se conformer davantage à ce divin Chef. On aime donc à parcourir avec lui la voie douloureuse qu’il a suivie de la crèche au calvaire, on l’admire, on le loue, on l’aime dans tous les états douloureux où il est passé.
Et ceci nous mène au troisième degré : le désir et l’amour de la souffrance, pour Dieu qu’on veut ainsi glorifier, et pour les âmes à la sanctification desquelles on veut travailler. C’est cette disposition qu’avait Notre Seigneur en s’offrant à son Père comme victime dès son entrée dans monde et qu’il exprimait en proclamant son désir d’être baptisé du baptême douloureux de sa passion (Luc 12, 50).

De son côté la vertu de constance consiste à lutter et à souffrir jusqu’au bout, sans succomber à la lassitude, au découragement ou à la mollesse. L’expérience montre en effet qu’après des efforts réitérés, on se fatigue de faire le bien, on s’ennuie. Pour réagir contre cette faiblesse il faut tout d’abord se souvenir que la persévérance est un don de Dieu qui s’obtient par la prière. Il faut ensuite renouveler ses convictions sur la brièveté de la vie présente et la durée sans fin de la récompense qui couronnera nos efforts : la gloire éternelle. Enfin il faut s’appuyer plus fortement sur la grâce toute puissante de Dieu qui nous vient par les sacrements.

Que le Seigneur nous accorde ainsi la grâce de la persévérance finale, qui n’est pas autre chose que de pouvoir être ses témoins, martyrs, jusqu’à la fin de notre vie.

Que la Vierge fidèle intercède pour nous.

Ainsi soit-il.







Publié le 18 novembre 2019

Année 2019-Homélie pour le 33ème dimanche du temps ordinaire. La persévérance (JA).

 

Patience et constance avec persévérance.

Le martyre étant l’acte suprême de la vertu de force il faut demander au Seigneur qu’il nous l’accorde en abondance. « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » affirme Jésus à la fin de son discours. Afin de persévérer dans le témoignage auquel nous sommes appelés, il faut entre autres pratiquer la patience et la constance.


 

Notre Seigneur Jésus Christ nous présente dans cet Evangile un panorama à première vue obscur : persécutions, guerres, désordres, famine, trahison, prison… Mais c’est bien à première vue car, en effet, tout cela nous donnera l’occasion de rendre un témoignage, un glorieux témoignage de Jésus Christ, comme celui qu’ont rendu les saints, tout particulièrement les saints martyrs. La vocation chrétienne est une vocation au martyre comme on l’a bien entendu dimanche dernier, parce que notre Tête, notre Chef, Jésus est martyr. Nous sommes appelés en effet à rendre un témoignage à la Vérité : Jésus.
Le martyre étant l’acte suprême de la vertu de force il faut demander au Seigneur qu’il nous l’accorde en abondance. « C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie » affirme Jésus à la fin de son discours. Afin de persévérer dans le témoignage auquel nous sommes appelés, il faut entre autres pratiquer la patience et la constance.
Saint Maxime le confesseur affirmait à ce sujet : «  Il n’a pas encore l’amour parfait, ni la connaissance profonde de la Providence de Dieu, celui qui, au temps de l’épreuve, manque de patience dans les afflictions qui lui arrivent et se détache de l’amour de ses frères spirituels. Le but de la Providence divine est d’unifier par la foi droite et l’amour spirituel ceux que de bien des manières le mal a déchirés. C’est pour cela qu’à souffert le Sauveur : rassembler dans l’unité les enfants de Dieu qui étaient dispersés (cf. Jn 11,52). Donc, celui qui n’endure pas ce qui le gêne, qui ne supporte pas ce qui l’afflige, qui n’assume pas ce qui le peine, ne marche pas sur la voie de l’amour divin et manque le but de la Providence. Si l’amour est patient et bienveillant (cf. 1 Cor 13,4), celui qui manque de courage quand viennent les afflictions, et pour cela fait du mal à ceux qui l’ont affligé et se coupe lui-même de l’amour qu’il leur doit, comment ne déchoit-il pas du but de la Providence divine ?… Est patient celui qui attend la fin de l’épreuve, et qui reçoit la gloire de la persévérance. L’homme patient a une grande sagesse (cf. Pr 14,29 LXX). Car il rapporte à la fin tout ce qui lui arrive et il supporte les afflictions en attendant cette fin. Or la fin est la vie éternelle… ».

Disons encore quelques mots sur les vertus de patience et de constance.

La patience est une vertu chrétienne qui nous fait supporter avec égalité d’âme, par amour pour Dieu [voilà son idéal] et en union avec Jésus-Christ [voici sa force], les souffrances physiques ou morales. Tous nous souffrons assez pour être des saints, si nous savons le faire vaillamment et pour des motifs surnaturels ; mais beaucoup ne souffrent qu’en se plaignant et parfois même en maudissant la Providence de Dieu ; d’autres souffrent par orgueil ou cupidité et perdent ainsi le fruit de leur patience. Le vrai motif qui doit nous inspirer, c’est la soumission à la volonté de Dieu et, pour nous y aider, l’espoir de la récompense éternelle qui couronnera notre patience.
Mais le stimulant le plus puissant, c’est la méditation de Jésus souffrant et mourant pour nous. Si lui, l’innocence même, a enduré si héroïquement tant de tortures physiques et morales, et cela par amour pour nous, pour nous racheter et nous sanctifier, n’est-il pas juste que nous, qui sommes coupables et avons par nos péchés causé ses souffrances, consentions à souffrir avec lui et dans les mêmes intentions que lui, pour collaborer avec lui à l’œuvre de notre purification et de notre sanctification, et avoir part à sa gloire après avoir eu part à ses souffrances ?
Les âmes nobles et généreuses y ajoutent encore un motif d’apostolat : elles souffrent pour compléter la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ, et travailler ainsi à la rédemption des âmes. Là est le secret de la patience héroïque des saints et de leur amour pour la croix.
On peut toujours grandir dans la pratique de la patience.
Au début, on accepte la souffrance, comme venant de Dieu, sans murmure et sans révolte, soutenu par l’espérance des biens célestes ; on l’accepte pour réparer ses fautes et purifier son cœur, pour maîtriser ses penchants déréglés, en particulier la tristesse et l’abattement ; on l’accepte, malgré les répugnances de la sensibilité, et si on demande que le “calice” s’éloigne, on ajoute comme Jésus que, malgré tout, on se soumet à la volonté divine.
Dans un second temps, on embrasse les souffrances avec ardeur et détermination, en union avec Jésus-Christ, et pour se conformer davantage à ce divin Chef. On aime donc à parcourir avec lui la voie douloureuse qu’il a suivie de la crèche au calvaire, on l’admire, on le loue, on l’aime dans tous les états douloureux où il est passé.
Et ceci nous mène au troisième degré : le désir et l’amour de la souffrance, pour Dieu qu’on veut ainsi glorifier, et pour les âmes à la sanctification desquelles on veut travailler. C’est cette disposition qu’avait Notre Seigneur en s’offrant à son Père comme victime dès son entrée dans monde et qu’il exprimait en proclamant son désir d’être baptisé du baptême douloureux de sa passion (Luc 12, 50).

De son côté la vertu de constance consiste à lutter et à souffrir jusqu’au bout, sans succomber à la lassitude, au découragement ou à la mollesse. L’expérience montre en effet qu’après des efforts réitérés, on se fatigue de faire le bien, on s’ennuie. Pour réagir contre cette faiblesse il faut tout d’abord se souvenir que la persévérance est un don de Dieu qui s’obtient par la prière. Il faut ensuite renouveler ses convictions sur la brièveté de la vie présente et la durée sans fin de la récompense qui couronnera nos efforts : la gloire éternelle. Enfin il faut s’appuyer plus fortement sur la grâce toute puissante de Dieu qui nous vient par les sacrements.

Que le Seigneur nous accorde ainsi la grâce de la persévérance finale, qui n’est pas autre chose que de pouvoir être ses témoins, martyrs, jusqu’à la fin de notre vie.

Que la Vierge fidèle intercède pour nous.

Ainsi soit-il.







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Publié le 18 novembre 2019