HomĂ©lie de la fĂȘte de Notre Dame de Bonheur 2015
Nous aussi sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre Rois, Reines, Ă rĂ©gner au Paradis avec le Seigneur. Aussi, comme pour la Sainte Vierge Marie, notre participation Ă son rĂšgne Ă©ternel sera liĂ© Ă notre participation Ă rĂ©gner avec JĂ©sus sur la Croix, Ă ĂȘtre couronnĂ© dâĂ©pines.
En cette fĂȘte du couronnement de la Sainte Vierge Marie au Ciel, « Marie Reine », lâEglise propose Ă notre mĂ©ditation lâEvangile de lâAnnonciation.
En effet, la royautĂ© de la Sainte Vierge Marie est liĂ©e Ă celle de son Fils et la royautĂ© de JĂ©sus dĂ©bute en ce jour de lâAnnonciation qui est celui de son Incarnation ; la victoire du Christ sur le pĂ©chĂ©, sur le dĂ©mon commence donc en ce jour et elle sera complĂšte et dĂ©finitive par sa Passion et sa RĂ©surrection, quand le diable, prince de ce monde, sera battu : « le Seigneur Dieu lui donnera le trĂŽne de David », dit lâAnge Gabriel, « il rĂ©gnera pour toujours sur la maison de Jacob et son rĂšgne nâaura pas de fin ».
Si le Christ est Roi, non seulement par sa divinitĂ©, mais par son humanitĂ©, par droit de conquĂȘte sur Satan, alors, logiquement, sa MĂšre est Reine. En effet la Sainte Vierge Marie est la premiĂšre Ă participer, corps et Ăąme, Ă ce rĂšgne de gloire et dâunion Ă Dieu dans lâĂ©ternitĂ©. En ce jour qui fait suite Ă lâAssomption, elle est couronnĂ©e au Ciel.
Il reste que ce couronnement cĂ©leste est prĂ©cĂ©dĂ© dâun couronnement dâĂ©pines. Le Christ, sur terre, nâa jamais acceptĂ© dâĂȘtre couronnĂ©, si ce nâest dâĂ©pines ! Câest un Roi, mais un Roi crucifiĂ©. La rĂ©alisation des paroles de lâAnnonciation que nous venons dâentendre sâaccomplit sur le trĂŽne du Calvaire ; mais câest justement grĂące Ă lâhumilitĂ© de ce Roi crucifiĂ© que lâannonce de lâAnge, « son rĂšgne nâaura pas de fin », prend sa pleine signification. La Croix est notre victoire, la victoire sur le dĂ©mon, sur le pĂ©chĂ©, sur la mort, sur le mal.
Par sa rĂ©surrection, le Christ assure quâil est le Seigneur de la vie et quâil embrasse chacune de nos existences pour les conduire Ă Dieu son PĂšre dans le Royaume des Cieux.
Aussi, le rĂšgne de Marie prend naissance dans lâunion intime de la MĂšre Ă la Croix de son Fils. Câest parce quâelle participait maternellement au sacrifice de JĂ©sus quâelle participe maintenant pleinement Ă la prophĂ©tie de lâAnnonciation : « son rĂšgne nâaura pas de fin », elle est Reine des Cieux.
Nous aussi sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre Rois, Reines, Ă rĂ©gner au Paradis avec le Seigneur. Aussi, comme pour la Sainte Vierge Marie, notre participation Ă son rĂšgne Ă©ternel sera liĂ© Ă notre participation Ă rĂ©gner avec JĂ©sus sur la Croix, Ă ĂȘtre couronnĂ© dâĂ©pines. Il nây a pas de dimanche de PĂąques sans Vendredi Saint, il nây a pas de rĂ©surrection sans mort au pĂ©chĂ©, sans mort Ă nous-mĂȘme.
LâactualitĂ© nous rappelle Ă©galement, de façon trĂšs forte, cette nĂ©cessitĂ© du combat et nous appelle Ă y participer de façon renouvelĂ©e.
Pensons Ă ces atrocitĂ©s de Boko Aram, de Daech en Irak, en Syrie, en Lybie⊠de la persĂ©cution au Pakistan, de cet Ă©tat de guerre larvĂ©e quasi gĂ©nĂ©ral, « guerre mondiale par morceaux » nous dit le Pape François ; pensons Ă©galement Ă cette guerre globale dĂ©clarĂ©e contre la vie , vie naissante, vie vieillissante, vie marchandise, vie dĂ©chet comme dit le Pape, aux attaques contre la nature humaine homme â femme ; pensons aux ravages de lâĂ©conomie libĂ©rale telle quâelle est appliquĂ©e, il semble bien que lâidole « argent » rĂšgne encore sur terre !
Face à cette réalité tragique, nous sommes invités à porter un peu, nous aussi, notre croix, celle de nos péchés, celle des souffrances de nos frÚres afin de régner avec le Christ et la Sainte Vierge Marie.
Le vocable de « Notre Dame de Bonheur » nous rappelle que la joie rĂ©elle de notre cĆur, dĂ©jĂ sur terre, ne peut se trouver quâen Dieu, au milieu mĂȘme dâune vie offerte au Seigneur Ă lâimage de la Sainte Vierge Marie : « quâil me soit fait selon ta parole ». A la suite de la Vierge Marie, tous les saints ont goutĂ© cette joie de lâĂąme unie Ă son Seigneur, au milieu des mĂȘmes difficultĂ©s offertes : pensons Ă Saint Louis que nous fĂȘterons dans 3 jours, pensons aux premiers chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s qui donnaient envie, « voyez comme ils sâaiment » disaient les paĂŻens, pensons Ă Saint François-Xavier en butte Ă mille pĂ©rils aux Indes et qui disait Ă Dieu dans sa priĂšre « assez de joie Seigneur, ne mâen donnez plus tant, je ne puis plus la supporter », pensons au Saint CurĂ© dâArs qui au milieu dâune vie vĂ©ritablement crucifiĂ©e disait : « jâai des joies telles quâelles mâont dĂ©jĂ largement payĂ© de tout », pensons Ă MĂšre Solange Bazin de Jessey (sĆur missionnaire en Papouasie il y a Ă peine cent ans, morte Ă©puisĂ©e au bout de quelques annĂ©es) dont une contemporaine dit : « la joie dĂ©bordait en elle comme une source abondante qui paisiblement Ă©panche son trop plein et fait tout vivre et sourire autour dâelle ». « Porter sur son visage la joie de servir notre cher divin MaĂźtre, câest lui faire honneur et plaisir » disait MĂšre Solange.
Puissions-nous suivre ce chemin de joie et de bonheur que la Sainte Vierge Marie nous trace, en prenant part Ă son offrande au pied de la Croix.
Amen.
Publié le 22 août 2015
HomĂ©lie de la fĂȘte de Notre Dame de Bonheur 2015
Nous aussi sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre Rois, Reines, Ă rĂ©gner au Paradis avec le Seigneur. Aussi, comme pour la Sainte Vierge Marie, notre participation Ă son rĂšgne Ă©ternel sera liĂ© Ă notre participation Ă rĂ©gner avec JĂ©sus sur la Croix, Ă ĂȘtre couronnĂ© dâĂ©pines.
En cette fĂȘte du couronnement de la Sainte Vierge Marie au Ciel, « Marie Reine », lâEglise propose Ă notre mĂ©ditation lâEvangile de lâAnnonciation.
En effet, la royautĂ© de la Sainte Vierge Marie est liĂ©e Ă celle de son Fils et la royautĂ© de JĂ©sus dĂ©bute en ce jour de lâAnnonciation qui est celui de son Incarnation ; la victoire du Christ sur le pĂ©chĂ©, sur le dĂ©mon commence donc en ce jour et elle sera complĂšte et dĂ©finitive par sa Passion et sa RĂ©surrection, quand le diable, prince de ce monde, sera battu : « le Seigneur Dieu lui donnera le trĂŽne de David », dit lâAnge Gabriel, « il rĂ©gnera pour toujours sur la maison de Jacob et son rĂšgne nâaura pas de fin ».
Si le Christ est Roi, non seulement par sa divinitĂ©, mais par son humanitĂ©, par droit de conquĂȘte sur Satan, alors, logiquement, sa MĂšre est Reine. En effet la Sainte Vierge Marie est la premiĂšre Ă participer, corps et Ăąme, Ă ce rĂšgne de gloire et dâunion Ă Dieu dans lâĂ©ternitĂ©. En ce jour qui fait suite Ă lâAssomption, elle est couronnĂ©e au Ciel.
Il reste que ce couronnement cĂ©leste est prĂ©cĂ©dĂ© dâun couronnement dâĂ©pines. Le Christ, sur terre, nâa jamais acceptĂ© dâĂȘtre couronnĂ©, si ce nâest dâĂ©pines ! Câest un Roi, mais un Roi crucifiĂ©. La rĂ©alisation des paroles de lâAnnonciation que nous venons dâentendre sâaccomplit sur le trĂŽne du Calvaire ; mais câest justement grĂące Ă lâhumilitĂ© de ce Roi crucifiĂ© que lâannonce de lâAnge, « son rĂšgne nâaura pas de fin », prend sa pleine signification. La Croix est notre victoire, la victoire sur le dĂ©mon, sur le pĂ©chĂ©, sur la mort, sur le mal.
Par sa rĂ©surrection, le Christ assure quâil est le Seigneur de la vie et quâil embrasse chacune de nos existences pour les conduire Ă Dieu son PĂšre dans le Royaume des Cieux.
Aussi, le rĂšgne de Marie prend naissance dans lâunion intime de la MĂšre Ă la Croix de son Fils. Câest parce quâelle participait maternellement au sacrifice de JĂ©sus quâelle participe maintenant pleinement Ă la prophĂ©tie de lâAnnonciation : « son rĂšgne nâaura pas de fin », elle est Reine des Cieux.
Nous aussi sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre Rois, Reines, Ă rĂ©gner au Paradis avec le Seigneur. Aussi, comme pour la Sainte Vierge Marie, notre participation Ă son rĂšgne Ă©ternel sera liĂ© Ă notre participation Ă rĂ©gner avec JĂ©sus sur la Croix, Ă ĂȘtre couronnĂ© dâĂ©pines. Il nây a pas de dimanche de PĂąques sans Vendredi Saint, il nây a pas de rĂ©surrection sans mort au pĂ©chĂ©, sans mort Ă nous-mĂȘme.
LâactualitĂ© nous rappelle Ă©galement, de façon trĂšs forte, cette nĂ©cessitĂ© du combat et nous appelle Ă y participer de façon renouvelĂ©e.
Pensons Ă ces atrocitĂ©s de Boko Aram, de Daech en Irak, en Syrie, en Lybie⊠de la persĂ©cution au Pakistan, de cet Ă©tat de guerre larvĂ©e quasi gĂ©nĂ©ral, « guerre mondiale par morceaux » nous dit le Pape François ; pensons Ă©galement Ă cette guerre globale dĂ©clarĂ©e contre la vie , vie naissante, vie vieillissante, vie marchandise, vie dĂ©chet comme dit le Pape, aux attaques contre la nature humaine homme â femme ; pensons aux ravages de lâĂ©conomie libĂ©rale telle quâelle est appliquĂ©e, il semble bien que lâidole « argent » rĂšgne encore sur terre !
Face à cette réalité tragique, nous sommes invités à porter un peu, nous aussi, notre croix, celle de nos péchés, celle des souffrances de nos frÚres afin de régner avec le Christ et la Sainte Vierge Marie.
Le vocable de « Notre Dame de Bonheur » nous rappelle que la joie rĂ©elle de notre cĆur, dĂ©jĂ sur terre, ne peut se trouver quâen Dieu, au milieu mĂȘme dâune vie offerte au Seigneur Ă lâimage de la Sainte Vierge Marie : « quâil me soit fait selon ta parole ». A la suite de la Vierge Marie, tous les saints ont goutĂ© cette joie de lâĂąme unie Ă son Seigneur, au milieu des mĂȘmes difficultĂ©s offertes : pensons Ă Saint Louis que nous fĂȘterons dans 3 jours, pensons aux premiers chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s qui donnaient envie, « voyez comme ils sâaiment » disaient les paĂŻens, pensons Ă Saint François-Xavier en butte Ă mille pĂ©rils aux Indes et qui disait Ă Dieu dans sa priĂšre « assez de joie Seigneur, ne mâen donnez plus tant, je ne puis plus la supporter », pensons au Saint CurĂ© dâArs qui au milieu dâune vie vĂ©ritablement crucifiĂ©e disait : « jâai des joies telles quâelles mâont dĂ©jĂ largement payĂ© de tout », pensons Ă MĂšre Solange Bazin de Jessey (sĆur missionnaire en Papouasie il y a Ă peine cent ans, morte Ă©puisĂ©e au bout de quelques annĂ©es) dont une contemporaine dit : « la joie dĂ©bordait en elle comme une source abondante qui paisiblement Ă©panche son trop plein et fait tout vivre et sourire autour dâelle ». « Porter sur son visage la joie de servir notre cher divin MaĂźtre, câest lui faire honneur et plaisir » disait MĂšre Solange.
Puissions-nous suivre ce chemin de joie et de bonheur que la Sainte Vierge Marie nous trace, en prenant part Ă son offrande au pied de la Croix.
Amen.
Publié le 22 août 2015
HomĂ©lie de la fĂȘte de Notre Dame de Bonheur 2015
Nous aussi sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre Rois, Reines, Ă rĂ©gner au Paradis avec le Seigneur. Aussi, comme pour la Sainte Vierge Marie, notre participation Ă son rĂšgne Ă©ternel sera liĂ© Ă notre participation Ă rĂ©gner avec JĂ©sus sur la Croix, Ă ĂȘtre couronnĂ© dâĂ©pines.
En cette fĂȘte du couronnement de la Sainte Vierge Marie au Ciel, « Marie Reine », lâEglise propose Ă notre mĂ©ditation lâEvangile de lâAnnonciation.
En effet, la royautĂ© de la Sainte Vierge Marie est liĂ©e Ă celle de son Fils et la royautĂ© de JĂ©sus dĂ©bute en ce jour de lâAnnonciation qui est celui de son Incarnation ; la victoire du Christ sur le pĂ©chĂ©, sur le dĂ©mon commence donc en ce jour et elle sera complĂšte et dĂ©finitive par sa Passion et sa RĂ©surrection, quand le diable, prince de ce monde, sera battu : « le Seigneur Dieu lui donnera le trĂŽne de David », dit lâAnge Gabriel, « il rĂ©gnera pour toujours sur la maison de Jacob et son rĂšgne nâaura pas de fin ».
Si le Christ est Roi, non seulement par sa divinitĂ©, mais par son humanitĂ©, par droit de conquĂȘte sur Satan, alors, logiquement, sa MĂšre est Reine. En effet la Sainte Vierge Marie est la premiĂšre Ă participer, corps et Ăąme, Ă ce rĂšgne de gloire et dâunion Ă Dieu dans lâĂ©ternitĂ©. En ce jour qui fait suite Ă lâAssomption, elle est couronnĂ©e au Ciel.
Il reste que ce couronnement cĂ©leste est prĂ©cĂ©dĂ© dâun couronnement dâĂ©pines. Le Christ, sur terre, nâa jamais acceptĂ© dâĂȘtre couronnĂ©, si ce nâest dâĂ©pines ! Câest un Roi, mais un Roi crucifiĂ©. La rĂ©alisation des paroles de lâAnnonciation que nous venons dâentendre sâaccomplit sur le trĂŽne du Calvaire ; mais câest justement grĂące Ă lâhumilitĂ© de ce Roi crucifiĂ© que lâannonce de lâAnge, « son rĂšgne nâaura pas de fin », prend sa pleine signification. La Croix est notre victoire, la victoire sur le dĂ©mon, sur le pĂ©chĂ©, sur la mort, sur le mal.
Par sa rĂ©surrection, le Christ assure quâil est le Seigneur de la vie et quâil embrasse chacune de nos existences pour les conduire Ă Dieu son PĂšre dans le Royaume des Cieux.
Aussi, le rĂšgne de Marie prend naissance dans lâunion intime de la MĂšre Ă la Croix de son Fils. Câest parce quâelle participait maternellement au sacrifice de JĂ©sus quâelle participe maintenant pleinement Ă la prophĂ©tie de lâAnnonciation : « son rĂšgne nâaura pas de fin », elle est Reine des Cieux.
Nous aussi sommes appelĂ©s Ă ĂȘtre Rois, Reines, Ă rĂ©gner au Paradis avec le Seigneur. Aussi, comme pour la Sainte Vierge Marie, notre participation Ă son rĂšgne Ă©ternel sera liĂ© Ă notre participation Ă rĂ©gner avec JĂ©sus sur la Croix, Ă ĂȘtre couronnĂ© dâĂ©pines. Il nây a pas de dimanche de PĂąques sans Vendredi Saint, il nây a pas de rĂ©surrection sans mort au pĂ©chĂ©, sans mort Ă nous-mĂȘme.
LâactualitĂ© nous rappelle Ă©galement, de façon trĂšs forte, cette nĂ©cessitĂ© du combat et nous appelle Ă y participer de façon renouvelĂ©e.
Pensons Ă ces atrocitĂ©s de Boko Aram, de Daech en Irak, en Syrie, en Lybie⊠de la persĂ©cution au Pakistan, de cet Ă©tat de guerre larvĂ©e quasi gĂ©nĂ©ral, « guerre mondiale par morceaux » nous dit le Pape François ; pensons Ă©galement Ă cette guerre globale dĂ©clarĂ©e contre la vie , vie naissante, vie vieillissante, vie marchandise, vie dĂ©chet comme dit le Pape, aux attaques contre la nature humaine homme â femme ; pensons aux ravages de lâĂ©conomie libĂ©rale telle quâelle est appliquĂ©e, il semble bien que lâidole « argent » rĂšgne encore sur terre !
Face à cette réalité tragique, nous sommes invités à porter un peu, nous aussi, notre croix, celle de nos péchés, celle des souffrances de nos frÚres afin de régner avec le Christ et la Sainte Vierge Marie.
Le vocable de « Notre Dame de Bonheur » nous rappelle que la joie rĂ©elle de notre cĆur, dĂ©jĂ sur terre, ne peut se trouver quâen Dieu, au milieu mĂȘme dâune vie offerte au Seigneur Ă lâimage de la Sainte Vierge Marie : « quâil me soit fait selon ta parole ». A la suite de la Vierge Marie, tous les saints ont goutĂ© cette joie de lâĂąme unie Ă son Seigneur, au milieu des mĂȘmes difficultĂ©s offertes : pensons Ă Saint Louis que nous fĂȘterons dans 3 jours, pensons aux premiers chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s qui donnaient envie, « voyez comme ils sâaiment » disaient les paĂŻens, pensons Ă Saint François-Xavier en butte Ă mille pĂ©rils aux Indes et qui disait Ă Dieu dans sa priĂšre « assez de joie Seigneur, ne mâen donnez plus tant, je ne puis plus la supporter », pensons au Saint CurĂ© dâArs qui au milieu dâune vie vĂ©ritablement crucifiĂ©e disait : « jâai des joies telles quâelles mâont dĂ©jĂ largement payĂ© de tout », pensons Ă MĂšre Solange Bazin de Jessey (sĆur missionnaire en Papouasie il y a Ă peine cent ans, morte Ă©puisĂ©e au bout de quelques annĂ©es) dont une contemporaine dit : « la joie dĂ©bordait en elle comme une source abondante qui paisiblement Ă©panche son trop plein et fait tout vivre et sourire autour dâelle ». « Porter sur son visage la joie de servir notre cher divin MaĂźtre, câest lui faire honneur et plaisir » disait MĂšre Solange.
Puissions-nous suivre ce chemin de joie et de bonheur que la Sainte Vierge Marie nous trace, en prenant part Ă son offrande au pied de la Croix.
Amen.
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Publié le 22 août 2015