Homélie pour le 18ème dimanche après la Pentecôte (JMS).

jésus guérit le paralytique

Tes péchés te sont pardonnés.

« Est-il plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche? » Déclarez l’un et l’autre, c’est facile, mais dire efficacement, opérer la rémission des péchés et procurer la guérison sont choses difficiles, impossible à
l’homme. Seul Dieu peut cela!

 

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Jésus revient à Capharnaüm qui est sa ville depuis qu’il en a fait le centre de ses missions en Galilée et un paralytique lui est présenté. Il n’y a pas beaucoup de détail chez saint Matthieu dans ce récit comme s’il fallait aller directement à la raison profonde, aller directement au but.
Quatre hommes portant un paralytique sur son grabat le hissent auprès
de Jésus. Ingénieux et hardis, c’est sûr! Une manœuvre aussi audacieuse et aussi insolite que celle-ci témoignait hautement de la foi du paralytique et de ses amis. Ordinairement le Seigneur dont les bienfaits sont complets, guérissait d’abord l’âme, mais sans le dire; ici il accomplit d’une façon formelle et distingue les deux guérisons.
« Aie confiance mon fils, tes péchés sont pardonnés ».  Sans doute la conscience du paralytique savait ce que le Seigneur voulait dire, et reconnaissait le rapport de cause à effet qui existait entre ses fautes et son infirmité.

Le péché peut être considéré du point de vue de la tache spirituelle ou bien
du point de vue de la dette que le délit fait contracter envers Dieu. Dans les deux cas, remettre les péchés ou même simplement déclarer que les péchés sont remis, signifie pouvoir divin!
Qui peut, hormis Dieu, pénétrer jusqu’à la fine pointe de l’âme, y reconnaître, y effacer une souillure spirituelle? En constater et en affirmer la disparition? Qui peut, s’il ne possède l’autorité divine, transiger sur une dette contractée envers Dieu, se substituer à Dieu pour déclarer qu’il n’y a plus de dette et dire en somme: tu es quitte? Aussi le pardon par Jésus provoqua-t-il chez plusieurs un réel
étonnement. Scribes et pharisiens murmurent en leur cœur : « il blasphème! » car Dieu seul remet les péchés.
Jésus n’écrase pas ces derniers par une révélation soudaine de sa divinité. Une telle affirmation les aurait aveuglés et encore plus scandalisés. Le maître prépare les âmes, il leur fournit des indices, des arguments faciles, qui les conduiront à la foi (Comme pour nous aujourd’hui).
Jésus connut aussitôt dans son esprit leur difficulté cachée. De même que Dieu seul peut remettre les péchés, il n’y a que lui pour lire au fond des cœurs. «Pourquoi ces pensées perverses? » D’un mot le Seigneur dévoile le défaut de loyauté, les précautions prises contre la vérité et la lumière. « Est-il plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche? » Déclarez l’un et l’autre, c’est facile! Il ne s’agit que de prononcer des mots; mais dire efficacement, opérer la rémission des péchés et procurer la guérison sont choses difficiles, impossible à
l’homme. Seul Dieu peut cela! Il y a pourtant cette différence, entre la guérison et la rémission des péchés: la rémission des péchés est d’ordre invisible et ne peut devenir, avec certitude, objet d’expérience. La guérison est d’ordre visible et accessible à nos sens. Sans doute la guérison n’est pas plus difficile, en soi, que le pardon des péchés, mais elle est apparente, vérifiable; et le miracle physique

devient dès lors le témoignage et la garantie du miracle spirituel. Or Jésus établit la connexion entre les deux! On reconnaîtra qu’il peut remettre les péchés, et par la suite que sa mission est divine, dès l’instant où le paralytique se lèvera. Aussitôt dit, aussitôt fait! En présence de tous, l’homme se leva, prit le brancard où il gisait tout à l’heure et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. Agacés ou émerveillés, il n’y a pas le choix, tous le reconnaissent: nous n’avons jamais vu chose pareille! Le peuple glorifie Dieu.

Le Fils de l’homme a ce pouvoir sur la terre. Ce titre, une délicatesse
de Jésus pour préparer les juifs à la réalité sans voile, Fils de Dieu ;
annonce et accomplit la mission du Messie.

Chers fidèles, il y a une leçon d’humilité à recevoir ici! Le Maître a
donné au paralytique de cette bourgade de Galilée? Le Seigneur veut
aussi donner dans le Capharnaüm de la vie où nous sommes.
C’est pour cela que nous nous rassemblons le dimanche. L’Eucharistie
nous fait vivre totalement cette guérison, cette purification. Puissions
nous la vivre intensément. Comment ne pas rendre grâce? Dans les
sacrements, le Seigneur passe. Rendons grâce à Dieu.

Publié le 16 octobre 2025

Homélie pour le 18ème dimanche après la Pentecôte (JMS).

Tes péchés te sont pardonnés.

« Est-il plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche? » Déclarez l’un et l’autre, c’est facile, mais dire efficacement, opérer la rémission des péchés et procurer la guérison sont choses difficiles, impossible à
l’homme. Seul Dieu peut cela!

 

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Jésus revient à Capharnaüm qui est sa ville depuis qu’il en a fait le centre de ses missions en Galilée et un paralytique lui est présenté. Il n’y a pas beaucoup de détail chez saint Matthieu dans ce récit comme s’il fallait aller directement à la raison profonde, aller directement au but.
Quatre hommes portant un paralytique sur son grabat le hissent auprès
de Jésus. Ingénieux et hardis, c’est sûr! Une manœuvre aussi audacieuse et aussi insolite que celle-ci témoignait hautement de la foi du paralytique et de ses amis. Ordinairement le Seigneur dont les bienfaits sont complets, guérissait d’abord l’âme, mais sans le dire; ici il accomplit d’une façon formelle et distingue les deux guérisons.
« Aie confiance mon fils, tes péchés sont pardonnés ».  Sans doute la conscience du paralytique savait ce que le Seigneur voulait dire, et reconnaissait le rapport de cause à effet qui existait entre ses fautes et son infirmité.

Le péché peut être considéré du point de vue de la tache spirituelle ou bien
du point de vue de la dette que le délit fait contracter envers Dieu. Dans les deux cas, remettre les péchés ou même simplement déclarer que les péchés sont remis, signifie pouvoir divin!
Qui peut, hormis Dieu, pénétrer jusqu’à la fine pointe de l’âme, y reconnaître, y effacer une souillure spirituelle? En constater et en affirmer la disparition? Qui peut, s’il ne possède l’autorité divine, transiger sur une dette contractée envers Dieu, se substituer à Dieu pour déclarer qu’il n’y a plus de dette et dire en somme: tu es quitte? Aussi le pardon par Jésus provoqua-t-il chez plusieurs un réel
étonnement. Scribes et pharisiens murmurent en leur cœur : « il blasphème! » car Dieu seul remet les péchés.
Jésus n’écrase pas ces derniers par une révélation soudaine de sa divinité. Une telle affirmation les aurait aveuglés et encore plus scandalisés. Le maître prépare les âmes, il leur fournit des indices, des arguments faciles, qui les conduiront à la foi (Comme pour nous aujourd’hui).
Jésus connut aussitôt dans son esprit leur difficulté cachée. De même que Dieu seul peut remettre les péchés, il n’y a que lui pour lire au fond des cœurs. «Pourquoi ces pensées perverses? » D’un mot le Seigneur dévoile le défaut de loyauté, les précautions prises contre la vérité et la lumière. « Est-il plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche? » Déclarez l’un et l’autre, c’est facile! Il ne s’agit que de prononcer des mots; mais dire efficacement, opérer la rémission des péchés et procurer la guérison sont choses difficiles, impossible à
l’homme. Seul Dieu peut cela! Il y a pourtant cette différence, entre la guérison et la rémission des péchés: la rémission des péchés est d’ordre invisible et ne peut devenir, avec certitude, objet d’expérience. La guérison est d’ordre visible et accessible à nos sens. Sans doute la guérison n’est pas plus difficile, en soi, que le pardon des péchés, mais elle est apparente, vérifiable; et le miracle physique

devient dès lors le témoignage et la garantie du miracle spirituel. Or Jésus établit la connexion entre les deux! On reconnaîtra qu’il peut remettre les péchés, et par la suite que sa mission est divine, dès l’instant où le paralytique se lèvera. Aussitôt dit, aussitôt fait! En présence de tous, l’homme se leva, prit le brancard où il gisait tout à l’heure et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. Agacés ou émerveillés, il n’y a pas le choix, tous le reconnaissent: nous n’avons jamais vu chose pareille! Le peuple glorifie Dieu.

Le Fils de l’homme a ce pouvoir sur la terre. Ce titre, une délicatesse
de Jésus pour préparer les juifs à la réalité sans voile, Fils de Dieu ;
annonce et accomplit la mission du Messie.

Chers fidèles, il y a une leçon d’humilité à recevoir ici! Le Maître a
donné au paralytique de cette bourgade de Galilée? Le Seigneur veut
aussi donner dans le Capharnaüm de la vie où nous sommes.
C’est pour cela que nous nous rassemblons le dimanche. L’Eucharistie
nous fait vivre totalement cette guérison, cette purification. Puissions
nous la vivre intensément. Comment ne pas rendre grâce? Dans les
sacrements, le Seigneur passe. Rendons grâce à Dieu.

Publié le 16 octobre 2025

Homélie pour le 18ème dimanche après la Pentecôte (JMS).

jésus guérit le paralytique

Tes péchés te sont pardonnés.

« Est-il plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche? » Déclarez l’un et l’autre, c’est facile, mais dire efficacement, opérer la rémission des péchés et procurer la guérison sont choses difficiles, impossible à
l’homme. Seul Dieu peut cela!

 

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Jésus revient à Capharnaüm qui est sa ville depuis qu’il en a fait le centre de ses missions en Galilée et un paralytique lui est présenté. Il n’y a pas beaucoup de détail chez saint Matthieu dans ce récit comme s’il fallait aller directement à la raison profonde, aller directement au but.
Quatre hommes portant un paralytique sur son grabat le hissent auprès
de Jésus. Ingénieux et hardis, c’est sûr! Une manœuvre aussi audacieuse et aussi insolite que celle-ci témoignait hautement de la foi du paralytique et de ses amis. Ordinairement le Seigneur dont les bienfaits sont complets, guérissait d’abord l’âme, mais sans le dire; ici il accomplit d’une façon formelle et distingue les deux guérisons.
« Aie confiance mon fils, tes péchés sont pardonnés ».  Sans doute la conscience du paralytique savait ce que le Seigneur voulait dire, et reconnaissait le rapport de cause à effet qui existait entre ses fautes et son infirmité.

Le péché peut être considéré du point de vue de la tache spirituelle ou bien
du point de vue de la dette que le délit fait contracter envers Dieu. Dans les deux cas, remettre les péchés ou même simplement déclarer que les péchés sont remis, signifie pouvoir divin!
Qui peut, hormis Dieu, pénétrer jusqu’à la fine pointe de l’âme, y reconnaître, y effacer une souillure spirituelle? En constater et en affirmer la disparition? Qui peut, s’il ne possède l’autorité divine, transiger sur une dette contractée envers Dieu, se substituer à Dieu pour déclarer qu’il n’y a plus de dette et dire en somme: tu es quitte? Aussi le pardon par Jésus provoqua-t-il chez plusieurs un réel
étonnement. Scribes et pharisiens murmurent en leur cœur : « il blasphème! » car Dieu seul remet les péchés.
Jésus n’écrase pas ces derniers par une révélation soudaine de sa divinité. Une telle affirmation les aurait aveuglés et encore plus scandalisés. Le maître prépare les âmes, il leur fournit des indices, des arguments faciles, qui les conduiront à la foi (Comme pour nous aujourd’hui).
Jésus connut aussitôt dans son esprit leur difficulté cachée. De même que Dieu seul peut remettre les péchés, il n’y a que lui pour lire au fond des cœurs. «Pourquoi ces pensées perverses? » D’un mot le Seigneur dévoile le défaut de loyauté, les précautions prises contre la vérité et la lumière. « Est-il plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou lève-toi et marche? » Déclarez l’un et l’autre, c’est facile! Il ne s’agit que de prononcer des mots; mais dire efficacement, opérer la rémission des péchés et procurer la guérison sont choses difficiles, impossible à
l’homme. Seul Dieu peut cela! Il y a pourtant cette différence, entre la guérison et la rémission des péchés: la rémission des péchés est d’ordre invisible et ne peut devenir, avec certitude, objet d’expérience. La guérison est d’ordre visible et accessible à nos sens. Sans doute la guérison n’est pas plus difficile, en soi, que le pardon des péchés, mais elle est apparente, vérifiable; et le miracle physique

devient dès lors le témoignage et la garantie du miracle spirituel. Or Jésus établit la connexion entre les deux! On reconnaîtra qu’il peut remettre les péchés, et par la suite que sa mission est divine, dès l’instant où le paralytique se lèvera. Aussitôt dit, aussitôt fait! En présence de tous, l’homme se leva, prit le brancard où il gisait tout à l’heure et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu. Agacés ou émerveillés, il n’y a pas le choix, tous le reconnaissent: nous n’avons jamais vu chose pareille! Le peuple glorifie Dieu.

Le Fils de l’homme a ce pouvoir sur la terre. Ce titre, une délicatesse
de Jésus pour préparer les juifs à la réalité sans voile, Fils de Dieu ;
annonce et accomplit la mission du Messie.

Chers fidèles, il y a une leçon d’humilité à recevoir ici! Le Maître a
donné au paralytique de cette bourgade de Galilée? Le Seigneur veut
aussi donner dans le Capharnaüm de la vie où nous sommes.
C’est pour cela que nous nous rassemblons le dimanche. L’Eucharistie
nous fait vivre totalement cette guérison, cette purification. Puissions
nous la vivre intensément. Comment ne pas rendre grâce? Dans les
sacrements, le Seigneur passe. Rendons grâce à Dieu.

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Publié le 16 octobre 2025