Année 2025-Homélie pour le 4ème dimanche après la Pentecôte (JA).

Sans Moi, vous ne pouvez rien faire.
Ecoutons donc avec un cœur dilaté l’invitation de Notre-Seigneur qui nous dit aujourd’hui : « Duc in altum! Avance au large ! »
_____________________________________________________
Le passage évangélique qui nous est donné en ce dimanche (Luc. V, 1-11) constitue une démonstration pratique de l’affirmation de Jésus : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire » (Joan. XV, 5).
Simon et ses compagnons ont peiné toute la nuit sans rien prendre: voilà ce dont ils sont capables laissés à leurs propres forces.
Ceux qui ont un peu d’expérience spirituelle savent que ce fut aussi leur cas en tant de circonstances: que d’efforts pour se libérer de telle attache au péché, pour tenter de pardonner, pour s’accommoder de son prochain, pour accepter tel coup dur… etc. Et puis, après tant de peines, se retrouver les mains vides, inexorablement vides, comme les filets de Simon-Pierre.
Et cependant, si nous pouvons reconnaître humblement notre insuccès, au lieu de nous en irriter, il pourra devenir le principe de notre victoire: c’est ce qui arriva pour Simon-Pierre après avoir publiquement reconnu qu’il n’avait rien pris.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a commenté ce passage dans une lettre: « Si l’apôtre avait pris quelques petits poissons, son divin Maître n’aurait peut-être pas opéré de miracle; mais, n’ayant rien dans ses filets, ceux-ci furent bientôt remplis de gros poissons, grâce à la puissance et à la bonté divines. Voilà le caractère de Notre-Seigneur: Il donne en Dieu, mais veut l’humilité du cœur. »
Pas de découragement donc !
Malgré notre bonne volonté et nos désirs d’avancement sur le chemin de la sainteté, le Seigneur ne permet pas que nous remportions quelques succès avant que nous ne soyons profondément convaincus de notre impuissance, de notre insuffisance.
C’est précisément pour nous en convaincre qu’Il nous laisse, comme Simon, « travailler toute la nuit sans rien prendre ». Plus nous serons convaincus de notre indigence et disposés à la reconnaître ouvertement et très simplement et plus Jésus viendra à notre secours.
Ayons en Lui une indéfectible confiance sans nous laisser désemparer par l’insuccès: il nous faut chaque jour, « sur Sa parole », recommencer nos efforts. Si nous avons compris qu’il ne faut pas compter sur nos propres forces, il nous faut aussi apprendre à nous confier pleinement au secours divin. Si nous n’avons « rien pris » jusqu’à ce jour, peut-être est-ce justement parce que cette inébranlable confiance nous a fait défaut: Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, à la suite de Saint Jean de la Croix, a compris et expérimenté que « l’on obtient de Dieu tout autant qu’on en espère ».
Ce n’est ni plus ni moins que le résumé de tant de passages de l’Evangile où Jésus a dit et montré que c’était une foi profonde et une indéfectible confiance qui lui permettaient d’agir dans nos vies, jusqu’à y produire des miracles.
La messe de ce jour nous invite à une grande confiance; l’introït est un cri d’inébranlable espérance: « Le Seigneur est ma lumière et mon salut: qui craindrai-je? le Seigneur est le défenseur de ma vie: de qui aurai-je peur ? Qu’une armée vienne camper contre moi, mon cœur ne craindra pas ».
Notre-Seigneur Jésus-Christ est avec moi: Il est avec moi par Sa grâce, Il est avec moi tout spécialement dans le Très Saint Sacrement de l’autel, Il vient à moi et en moi par la sainte communion. Il prend ma défense dans le sacrement de la confession. Qu’est-ce donc qui pourrait me jeter dans la crainte?
Mais d’autre part, je connais ma faiblesse: je me souviens de mes chutes, de mes infidélités, de mes péchés. Combien, dès lors, ai-je besoin de répéter la prière exprimée par le graduel: « Montrez-Vous indulgent, Seigneur, pour nos péchés… Accourez à notre aide, ô Dieu notre Sauveur: et pour l’honneur de Votre Nom, délivrez-nous ! ». En effet, il me faut constater chaque jour de nouveaux manquements, malgré l’assistance continuelle de la grâce divine, malgré mes confessions et mes communions. Chaque jour, je dois recommencer la lutte, et cette lutte est pénible, difficile, lassante.
C’est à ce moment-là que nous devons répéter: « Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre; mais, sur votre parole, je jetterai les filets ».
Ecoutons donc avec un cœur dilaté l’invitation de Notre-Seigneur qui nous dit aujourd’hui : « Duc in altum! Avance au large ! » :
« Sors de l’étroitesse de tes manques de foi et de tes manques d’espérance: débarrasse-toi une bonne fois pour toutes de cet amour propre étriqué qui te paralyse; reconnais que sans Moi tu ne peux rien et laisse Ma toute-puissance se déployer dans ta faiblesse; avance en pleine mer et navigue librement sur les flots de la confiance. Je suis, Moi ton Seigneur, ta lumière et ton salut: qui craindras-tu? Je suis le défenseur de ta vie: qu’est-ce donc qui te fera trembler?»
Publié le 07 juillet 2025
Année 2025-Homélie pour le 4ème dimanche après la Pentecôte (JA).
Sans Moi, vous ne pouvez rien faire.
Ecoutons donc avec un cœur dilaté l’invitation de Notre-Seigneur qui nous dit aujourd’hui : « Duc in altum! Avance au large ! »
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Le passage évangélique qui nous est donné en ce dimanche (Luc. V, 1-11) constitue une démonstration pratique de l’affirmation de Jésus : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire » (Joan. XV, 5).
Simon et ses compagnons ont peiné toute la nuit sans rien prendre: voilà ce dont ils sont capables laissés à leurs propres forces.
Ceux qui ont un peu d’expérience spirituelle savent que ce fut aussi leur cas en tant de circonstances: que d’efforts pour se libérer de telle attache au péché, pour tenter de pardonner, pour s’accommoder de son prochain, pour accepter tel coup dur… etc. Et puis, après tant de peines, se retrouver les mains vides, inexorablement vides, comme les filets de Simon-Pierre.
Et cependant, si nous pouvons reconnaître humblement notre insuccès, au lieu de nous en irriter, il pourra devenir le principe de notre victoire: c’est ce qui arriva pour Simon-Pierre après avoir publiquement reconnu qu’il n’avait rien pris.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a commenté ce passage dans une lettre: « Si l’apôtre avait pris quelques petits poissons, son divin Maître n’aurait peut-être pas opéré de miracle; mais, n’ayant rien dans ses filets, ceux-ci furent bientôt remplis de gros poissons, grâce à la puissance et à la bonté divines. Voilà le caractère de Notre-Seigneur: Il donne en Dieu, mais veut l’humilité du cœur. »
Pas de découragement donc !
Malgré notre bonne volonté et nos désirs d’avancement sur le chemin de la sainteté, le Seigneur ne permet pas que nous remportions quelques succès avant que nous ne soyons profondément convaincus de notre impuissance, de notre insuffisance.
C’est précisément pour nous en convaincre qu’Il nous laisse, comme Simon, « travailler toute la nuit sans rien prendre ». Plus nous serons convaincus de notre indigence et disposés à la reconnaître ouvertement et très simplement et plus Jésus viendra à notre secours.
Ayons en Lui une indéfectible confiance sans nous laisser désemparer par l’insuccès: il nous faut chaque jour, « sur Sa parole », recommencer nos efforts. Si nous avons compris qu’il ne faut pas compter sur nos propres forces, il nous faut aussi apprendre à nous confier pleinement au secours divin. Si nous n’avons « rien pris » jusqu’à ce jour, peut-être est-ce justement parce que cette inébranlable confiance nous a fait défaut: Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, à la suite de Saint Jean de la Croix, a compris et expérimenté que « l’on obtient de Dieu tout autant qu’on en espère ».
Ce n’est ni plus ni moins que le résumé de tant de passages de l’Evangile où Jésus a dit et montré que c’était une foi profonde et une indéfectible confiance qui lui permettaient d’agir dans nos vies, jusqu’à y produire des miracles.
La messe de ce jour nous invite à une grande confiance; l’introït est un cri d’inébranlable espérance: « Le Seigneur est ma lumière et mon salut: qui craindrai-je? le Seigneur est le défenseur de ma vie: de qui aurai-je peur ? Qu’une armée vienne camper contre moi, mon cœur ne craindra pas ».
Notre-Seigneur Jésus-Christ est avec moi: Il est avec moi par Sa grâce, Il est avec moi tout spécialement dans le Très Saint Sacrement de l’autel, Il vient à moi et en moi par la sainte communion. Il prend ma défense dans le sacrement de la confession. Qu’est-ce donc qui pourrait me jeter dans la crainte?
Mais d’autre part, je connais ma faiblesse: je me souviens de mes chutes, de mes infidélités, de mes péchés. Combien, dès lors, ai-je besoin de répéter la prière exprimée par le graduel: « Montrez-Vous indulgent, Seigneur, pour nos péchés… Accourez à notre aide, ô Dieu notre Sauveur: et pour l’honneur de Votre Nom, délivrez-nous ! ». En effet, il me faut constater chaque jour de nouveaux manquements, malgré l’assistance continuelle de la grâce divine, malgré mes confessions et mes communions. Chaque jour, je dois recommencer la lutte, et cette lutte est pénible, difficile, lassante.
C’est à ce moment-là que nous devons répéter: « Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre; mais, sur votre parole, je jetterai les filets ».
Ecoutons donc avec un cœur dilaté l’invitation de Notre-Seigneur qui nous dit aujourd’hui : « Duc in altum! Avance au large ! » :
« Sors de l’étroitesse de tes manques de foi et de tes manques d’espérance: débarrasse-toi une bonne fois pour toutes de cet amour propre étriqué qui te paralyse; reconnais que sans Moi tu ne peux rien et laisse Ma toute-puissance se déployer dans ta faiblesse; avance en pleine mer et navigue librement sur les flots de la confiance. Je suis, Moi ton Seigneur, ta lumière et ton salut: qui craindras-tu? Je suis le défenseur de ta vie: qu’est-ce donc qui te fera trembler?»
Publié le 07 juillet 2025
Année 2025-Homélie pour le 4ème dimanche après la Pentecôte (JA).

Sans Moi, vous ne pouvez rien faire.
Ecoutons donc avec un cœur dilaté l’invitation de Notre-Seigneur qui nous dit aujourd’hui : « Duc in altum! Avance au large ! »
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Le passage évangélique qui nous est donné en ce dimanche (Luc. V, 1-11) constitue une démonstration pratique de l’affirmation de Jésus : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire » (Joan. XV, 5).
Simon et ses compagnons ont peiné toute la nuit sans rien prendre: voilà ce dont ils sont capables laissés à leurs propres forces.
Ceux qui ont un peu d’expérience spirituelle savent que ce fut aussi leur cas en tant de circonstances: que d’efforts pour se libérer de telle attache au péché, pour tenter de pardonner, pour s’accommoder de son prochain, pour accepter tel coup dur… etc. Et puis, après tant de peines, se retrouver les mains vides, inexorablement vides, comme les filets de Simon-Pierre.
Et cependant, si nous pouvons reconnaître humblement notre insuccès, au lieu de nous en irriter, il pourra devenir le principe de notre victoire: c’est ce qui arriva pour Simon-Pierre après avoir publiquement reconnu qu’il n’avait rien pris.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a commenté ce passage dans une lettre: « Si l’apôtre avait pris quelques petits poissons, son divin Maître n’aurait peut-être pas opéré de miracle; mais, n’ayant rien dans ses filets, ceux-ci furent bientôt remplis de gros poissons, grâce à la puissance et à la bonté divines. Voilà le caractère de Notre-Seigneur: Il donne en Dieu, mais veut l’humilité du cœur. »
Pas de découragement donc !
Malgré notre bonne volonté et nos désirs d’avancement sur le chemin de la sainteté, le Seigneur ne permet pas que nous remportions quelques succès avant que nous ne soyons profondément convaincus de notre impuissance, de notre insuffisance.
C’est précisément pour nous en convaincre qu’Il nous laisse, comme Simon, « travailler toute la nuit sans rien prendre ». Plus nous serons convaincus de notre indigence et disposés à la reconnaître ouvertement et très simplement et plus Jésus viendra à notre secours.
Ayons en Lui une indéfectible confiance sans nous laisser désemparer par l’insuccès: il nous faut chaque jour, « sur Sa parole », recommencer nos efforts. Si nous avons compris qu’il ne faut pas compter sur nos propres forces, il nous faut aussi apprendre à nous confier pleinement au secours divin. Si nous n’avons « rien pris » jusqu’à ce jour, peut-être est-ce justement parce que cette inébranlable confiance nous a fait défaut: Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, à la suite de Saint Jean de la Croix, a compris et expérimenté que « l’on obtient de Dieu tout autant qu’on en espère ».
Ce n’est ni plus ni moins que le résumé de tant de passages de l’Evangile où Jésus a dit et montré que c’était une foi profonde et une indéfectible confiance qui lui permettaient d’agir dans nos vies, jusqu’à y produire des miracles.
La messe de ce jour nous invite à une grande confiance; l’introït est un cri d’inébranlable espérance: « Le Seigneur est ma lumière et mon salut: qui craindrai-je? le Seigneur est le défenseur de ma vie: de qui aurai-je peur ? Qu’une armée vienne camper contre moi, mon cœur ne craindra pas ».
Notre-Seigneur Jésus-Christ est avec moi: Il est avec moi par Sa grâce, Il est avec moi tout spécialement dans le Très Saint Sacrement de l’autel, Il vient à moi et en moi par la sainte communion. Il prend ma défense dans le sacrement de la confession. Qu’est-ce donc qui pourrait me jeter dans la crainte?
Mais d’autre part, je connais ma faiblesse: je me souviens de mes chutes, de mes infidélités, de mes péchés. Combien, dès lors, ai-je besoin de répéter la prière exprimée par le graduel: « Montrez-Vous indulgent, Seigneur, pour nos péchés… Accourez à notre aide, ô Dieu notre Sauveur: et pour l’honneur de Votre Nom, délivrez-nous ! ». En effet, il me faut constater chaque jour de nouveaux manquements, malgré l’assistance continuelle de la grâce divine, malgré mes confessions et mes communions. Chaque jour, je dois recommencer la lutte, et cette lutte est pénible, difficile, lassante.
C’est à ce moment-là que nous devons répéter: « Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre; mais, sur votre parole, je jetterai les filets ».
Ecoutons donc avec un cœur dilaté l’invitation de Notre-Seigneur qui nous dit aujourd’hui : « Duc in altum! Avance au large ! » :
« Sors de l’étroitesse de tes manques de foi et de tes manques d’espérance: débarrasse-toi une bonne fois pour toutes de cet amour propre étriqué qui te paralyse; reconnais que sans Moi tu ne peux rien et laisse Ma toute-puissance se déployer dans ta faiblesse; avance en pleine mer et navigue librement sur les flots de la confiance. Je suis, Moi ton Seigneur, ta lumière et ton salut: qui craindras-tu? Je suis le défenseur de ta vie: qu’est-ce donc qui te fera trembler?»
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Publié le 07 juillet 2025