Année 2025- Homélie pour le 2ème dimanche du temps ordinaire (JA).

noces de cana véronèse 2

Les noces de Cana.

Le Christ est ami de la joie, il prend part aux fêtes de famille et les sanctifie; son premier miracle est fait pendant des noces. Par sa présence  il a voulu confirmer qu’il est lui-même l’auteur des noces: «ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point ».
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L’Eglise présente aujourd’hui à notre contemplation et méditation le premier miracle de Notre Seigneur Jésus-Christ, aux noces de Cana: là aussi Jésus « manifesta sa gloire ».
Il s’agit du troisième mystère de l’Epiphanie, qui nous montre la consommation des plans de la divine Miséricorde sur le monde, en même temps que se manifeste une troisième fois la gloire de l’Emmanuel (Dieu avec nous). L’étoile a conduit l’âme à la foi, l’eau sanctifiée du Jourdain lui a conféré la pureté, le festin nuptial l’unit à son Dieu.

Un festin est préparé, un festin nuptial, des noces; la Mère de Jésus y assiste; car, après avoir coopéré au mystère de l’Incarnation du Verbe, il convient qu’elle soit associée à toutes les œuvres de son Fils, à toutes les faveurs qu’il prodigue à ses élus. Mais, au milieu de ce festin, le vin vient à manquer.µ
Jusqu’alors l’humanité n’avait point connu le doux vin de la charité, le vin de notre bon Jésus; la Synagogue (cette portion du peuple élu mais rebelle) n’avait produit que des raisins sauvages, aigres: fruit de la désobéissance, de l’orgueil. Le Christ est la vraie vigne, comme il le dit lui-même. Lui seul pouvait donner ce vin qui réjouit parfaitement le cœur de l’homme et nous présenter à boire de ce calice enivrant qu’avait chanté David, le calice qu’il boira dans sa Passion, le calice de sa charité infinie.
Au milieu de la fête des noces, Marie dit au Sauveur: « Ils n’ont point de vin ». C’est à la Mère de Dieu de lui représenter les besoins des hommes, dont elle est aussi la mère. Cependant, Jésus lui répond avec une apparente sécheresse: « Femme, que me veux tu? Mon heure n’est pas encore venue ».
C’est que, dans ce grand mystère, il allait agir, non plus comme Fils de Marie, mais comme Fils de Dieu. En répondant: « Mon heure n’est pas encore venue », il annonçait certainement l’heure glorieuse de sa Passion, ou bien le vin (son Sang) répandu pour le salut et la vie de tous. Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait une joie éternelle.
Marie a compris l’intention divine de son Fils, et elle profère ces paroles qu’elle répète sans cesse à tous ses enfants: « Faites ce qu’il vous dira ». « Jésus leur dit : “Remplissez d’eau ces jarres.” Et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit: “Puisez maintenant”… ».
Ce miracle réel de Jésus a aussi une signification spirituelle : en prenant notre nature humaine, nature faible comme l’eau, il en a ménagé la transformation; il l’a élevée jusqu’à lui, nous rendant participants de sa nature divine… voilà l’eau transformée en vin, la nature humaine participant par grâce de la nature divine.

Ce premier miracle de Jésus, nous l’avons dit, est considéré depuis bien longtemps comme un des mystères de l’Epiphanie (une Théophanie): saint Matthieu, évangéliste de l’humanité du Sauveur, a reçu de l’Esprit-Saint la charge de nous annoncer le mystère de la foi par l’étoile qui guida les mages jusqu’à Bethleem; saint Luc, évangéliste du Sacerdoce de Jésus, a été choisi pour nous instruire du mystère de la Purification par les eaux (au baptême); il appartenait au disciple bien-aimé, saint Jean, de nous révéler le mystère des noces divines (Cana). C’est pourquoi, suggérant à la sainte Eglise l’intention de ce troisième mystère, il se sert de cette expression: « Ce fut le premier des miracles de Jésus et il y manifesta sa gloire », c’est-à-dire il y eu une « Epiphanie ».
A Bethlehem, l’or et l’encens des mages prophétisèrent la divinité et la royauté cachées de l’Enfant; sur le Jourdain, la descente de l’Esprit-Saint et la voix du Père proclamèrent Fils de Dieu l’artisan de Nazareth; à Cana, Jésus agit lui-même et il agit en Dieu: « car, dit saint Augustin, Celui qui transforma l’eau en vin dans les vases ne pouvait être que Celui-là même qui, étant le Créateur, chaque année, opère un prodige semblable dans la vigne ». Aussi, à partir de ce moment, comme le remarque saint Jean, « ses disciples crurent en lui », et le collège apostolique commença à se former.

Cet Evangile est plein d’édification. Quelle charmante image du Sauveur il nous présente. Le Christ est ami de la joie, il prend part aux fêtes de famille et les sanctifie; son premier miracle est fait pendant les noces. Par sa présence  il a voulu confirmer qu’il est lui-même l’auteur des noces: « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point » dit Jésus dans un autre passage de l’Evangile et le prêtre le répète à chaque célébration de mariage.

Et en Marie nous voyons la plus noble image de la femme et de la mère, partout secourable, prévoyante, serviable, modeste, ne montrant pas de susceptibilité quand sa demande semble être contrariée; ce que dit saint Paul dans son beau cantique de la charité s’applique parfaitement à elle: la charité est patiente, bienveillante, ne s’emporte pas. Marie par son intercession a obtenu le premier miracle de Jésus: sa manifestation comme Fils de Dieu.
Ce miracle était encore une image d’un autre miracle plus grand. L’antienne de la communion de cette messe, avec le miraculeux changement de l’eau en vin et l’admiration du chef du banquet, nous donne dans sa plénitude le sens du prodige, en le rapprochant de la sainte Eucharistie. Le Seigneur a réservé « le bon vin jusqu’à ce moment ».

Que le Seigneur nous donne de croire de plus en plus en Lui, qu’Il augmente en nous la foi, devant cette nouvelle Epiphanie, qu’Il augmente en nous la foi devant le grand miracle qu’elle annonce, celui de l’Eucharistie. Veuille notre Mère avertir son Fils sur nos manquements, afin qu’Il puisse y remédier.

Publié le 20 janvier 2025

Année 2025- Homélie pour le 2ème dimanche du temps ordinaire (JA).

Les noces de Cana.

Le Christ est ami de la joie, il prend part aux fêtes de famille et les sanctifie; son premier miracle est fait pendant des noces. Par sa présence  il a voulu confirmer qu’il est lui-même l’auteur des noces: «ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point ».
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L’Eglise présente aujourd’hui à notre contemplation et méditation le premier miracle de Notre Seigneur Jésus-Christ, aux noces de Cana: là aussi Jésus « manifesta sa gloire ».
Il s’agit du troisième mystère de l’Epiphanie, qui nous montre la consommation des plans de la divine Miséricorde sur le monde, en même temps que se manifeste une troisième fois la gloire de l’Emmanuel (Dieu avec nous). L’étoile a conduit l’âme à la foi, l’eau sanctifiée du Jourdain lui a conféré la pureté, le festin nuptial l’unit à son Dieu.

Un festin est préparé, un festin nuptial, des noces; la Mère de Jésus y assiste; car, après avoir coopéré au mystère de l’Incarnation du Verbe, il convient qu’elle soit associée à toutes les œuvres de son Fils, à toutes les faveurs qu’il prodigue à ses élus. Mais, au milieu de ce festin, le vin vient à manquer.µ
Jusqu’alors l’humanité n’avait point connu le doux vin de la charité, le vin de notre bon Jésus; la Synagogue (cette portion du peuple élu mais rebelle) n’avait produit que des raisins sauvages, aigres: fruit de la désobéissance, de l’orgueil. Le Christ est la vraie vigne, comme il le dit lui-même. Lui seul pouvait donner ce vin qui réjouit parfaitement le cœur de l’homme et nous présenter à boire de ce calice enivrant qu’avait chanté David, le calice qu’il boira dans sa Passion, le calice de sa charité infinie.
Au milieu de la fête des noces, Marie dit au Sauveur: « Ils n’ont point de vin ». C’est à la Mère de Dieu de lui représenter les besoins des hommes, dont elle est aussi la mère. Cependant, Jésus lui répond avec une apparente sécheresse: « Femme, que me veux tu? Mon heure n’est pas encore venue ».
C’est que, dans ce grand mystère, il allait agir, non plus comme Fils de Marie, mais comme Fils de Dieu. En répondant: « Mon heure n’est pas encore venue », il annonçait certainement l’heure glorieuse de sa Passion, ou bien le vin (son Sang) répandu pour le salut et la vie de tous. Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait une joie éternelle.
Marie a compris l’intention divine de son Fils, et elle profère ces paroles qu’elle répète sans cesse à tous ses enfants: « Faites ce qu’il vous dira ». « Jésus leur dit : “Remplissez d’eau ces jarres.” Et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit: “Puisez maintenant”… ».
Ce miracle réel de Jésus a aussi une signification spirituelle : en prenant notre nature humaine, nature faible comme l’eau, il en a ménagé la transformation; il l’a élevée jusqu’à lui, nous rendant participants de sa nature divine… voilà l’eau transformée en vin, la nature humaine participant par grâce de la nature divine.

Ce premier miracle de Jésus, nous l’avons dit, est considéré depuis bien longtemps comme un des mystères de l’Epiphanie (une Théophanie): saint Matthieu, évangéliste de l’humanité du Sauveur, a reçu de l’Esprit-Saint la charge de nous annoncer le mystère de la foi par l’étoile qui guida les mages jusqu’à Bethleem; saint Luc, évangéliste du Sacerdoce de Jésus, a été choisi pour nous instruire du mystère de la Purification par les eaux (au baptême); il appartenait au disciple bien-aimé, saint Jean, de nous révéler le mystère des noces divines (Cana). C’est pourquoi, suggérant à la sainte Eglise l’intention de ce troisième mystère, il se sert de cette expression: « Ce fut le premier des miracles de Jésus et il y manifesta sa gloire », c’est-à-dire il y eu une « Epiphanie ».
A Bethlehem, l’or et l’encens des mages prophétisèrent la divinité et la royauté cachées de l’Enfant; sur le Jourdain, la descente de l’Esprit-Saint et la voix du Père proclamèrent Fils de Dieu l’artisan de Nazareth; à Cana, Jésus agit lui-même et il agit en Dieu: « car, dit saint Augustin, Celui qui transforma l’eau en vin dans les vases ne pouvait être que Celui-là même qui, étant le Créateur, chaque année, opère un prodige semblable dans la vigne ». Aussi, à partir de ce moment, comme le remarque saint Jean, « ses disciples crurent en lui », et le collège apostolique commença à se former.

Cet Evangile est plein d’édification. Quelle charmante image du Sauveur il nous présente. Le Christ est ami de la joie, il prend part aux fêtes de famille et les sanctifie; son premier miracle est fait pendant les noces. Par sa présence  il a voulu confirmer qu’il est lui-même l’auteur des noces: « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point » dit Jésus dans un autre passage de l’Evangile et le prêtre le répète à chaque célébration de mariage.

Et en Marie nous voyons la plus noble image de la femme et de la mère, partout secourable, prévoyante, serviable, modeste, ne montrant pas de susceptibilité quand sa demande semble être contrariée; ce que dit saint Paul dans son beau cantique de la charité s’applique parfaitement à elle: la charité est patiente, bienveillante, ne s’emporte pas. Marie par son intercession a obtenu le premier miracle de Jésus: sa manifestation comme Fils de Dieu.
Ce miracle était encore une image d’un autre miracle plus grand. L’antienne de la communion de cette messe, avec le miraculeux changement de l’eau en vin et l’admiration du chef du banquet, nous donne dans sa plénitude le sens du prodige, en le rapprochant de la sainte Eucharistie. Le Seigneur a réservé « le bon vin jusqu’à ce moment ».

Que le Seigneur nous donne de croire de plus en plus en Lui, qu’Il augmente en nous la foi, devant cette nouvelle Epiphanie, qu’Il augmente en nous la foi devant le grand miracle qu’elle annonce, celui de l’Eucharistie. Veuille notre Mère avertir son Fils sur nos manquements, afin qu’Il puisse y remédier.

Publié le 20 janvier 2025

Année 2025- Homélie pour le 2ème dimanche du temps ordinaire (JA).

noces de cana véronèse 2

Les noces de Cana.

Le Christ est ami de la joie, il prend part aux fêtes de famille et les sanctifie; son premier miracle est fait pendant des noces. Par sa présence  il a voulu confirmer qu’il est lui-même l’auteur des noces: «ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point ».
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L’Eglise présente aujourd’hui à notre contemplation et méditation le premier miracle de Notre Seigneur Jésus-Christ, aux noces de Cana: là aussi Jésus « manifesta sa gloire ».
Il s’agit du troisième mystère de l’Epiphanie, qui nous montre la consommation des plans de la divine Miséricorde sur le monde, en même temps que se manifeste une troisième fois la gloire de l’Emmanuel (Dieu avec nous). L’étoile a conduit l’âme à la foi, l’eau sanctifiée du Jourdain lui a conféré la pureté, le festin nuptial l’unit à son Dieu.

Un festin est préparé, un festin nuptial, des noces; la Mère de Jésus y assiste; car, après avoir coopéré au mystère de l’Incarnation du Verbe, il convient qu’elle soit associée à toutes les œuvres de son Fils, à toutes les faveurs qu’il prodigue à ses élus. Mais, au milieu de ce festin, le vin vient à manquer.µ
Jusqu’alors l’humanité n’avait point connu le doux vin de la charité, le vin de notre bon Jésus; la Synagogue (cette portion du peuple élu mais rebelle) n’avait produit que des raisins sauvages, aigres: fruit de la désobéissance, de l’orgueil. Le Christ est la vraie vigne, comme il le dit lui-même. Lui seul pouvait donner ce vin qui réjouit parfaitement le cœur de l’homme et nous présenter à boire de ce calice enivrant qu’avait chanté David, le calice qu’il boira dans sa Passion, le calice de sa charité infinie.
Au milieu de la fête des noces, Marie dit au Sauveur: « Ils n’ont point de vin ». C’est à la Mère de Dieu de lui représenter les besoins des hommes, dont elle est aussi la mère. Cependant, Jésus lui répond avec une apparente sécheresse: « Femme, que me veux tu? Mon heure n’est pas encore venue ».
C’est que, dans ce grand mystère, il allait agir, non plus comme Fils de Marie, mais comme Fils de Dieu. En répondant: « Mon heure n’est pas encore venue », il annonçait certainement l’heure glorieuse de sa Passion, ou bien le vin (son Sang) répandu pour le salut et la vie de tous. Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait une joie éternelle.
Marie a compris l’intention divine de son Fils, et elle profère ces paroles qu’elle répète sans cesse à tous ses enfants: « Faites ce qu’il vous dira ». « Jésus leur dit : “Remplissez d’eau ces jarres.” Et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit: “Puisez maintenant”… ».
Ce miracle réel de Jésus a aussi une signification spirituelle : en prenant notre nature humaine, nature faible comme l’eau, il en a ménagé la transformation; il l’a élevée jusqu’à lui, nous rendant participants de sa nature divine… voilà l’eau transformée en vin, la nature humaine participant par grâce de la nature divine.

Ce premier miracle de Jésus, nous l’avons dit, est considéré depuis bien longtemps comme un des mystères de l’Epiphanie (une Théophanie): saint Matthieu, évangéliste de l’humanité du Sauveur, a reçu de l’Esprit-Saint la charge de nous annoncer le mystère de la foi par l’étoile qui guida les mages jusqu’à Bethleem; saint Luc, évangéliste du Sacerdoce de Jésus, a été choisi pour nous instruire du mystère de la Purification par les eaux (au baptême); il appartenait au disciple bien-aimé, saint Jean, de nous révéler le mystère des noces divines (Cana). C’est pourquoi, suggérant à la sainte Eglise l’intention de ce troisième mystère, il se sert de cette expression: « Ce fut le premier des miracles de Jésus et il y manifesta sa gloire », c’est-à-dire il y eu une « Epiphanie ».
A Bethlehem, l’or et l’encens des mages prophétisèrent la divinité et la royauté cachées de l’Enfant; sur le Jourdain, la descente de l’Esprit-Saint et la voix du Père proclamèrent Fils de Dieu l’artisan de Nazareth; à Cana, Jésus agit lui-même et il agit en Dieu: « car, dit saint Augustin, Celui qui transforma l’eau en vin dans les vases ne pouvait être que Celui-là même qui, étant le Créateur, chaque année, opère un prodige semblable dans la vigne ». Aussi, à partir de ce moment, comme le remarque saint Jean, « ses disciples crurent en lui », et le collège apostolique commença à se former.

Cet Evangile est plein d’édification. Quelle charmante image du Sauveur il nous présente. Le Christ est ami de la joie, il prend part aux fêtes de famille et les sanctifie; son premier miracle est fait pendant les noces. Par sa présence  il a voulu confirmer qu’il est lui-même l’auteur des noces: « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare point » dit Jésus dans un autre passage de l’Evangile et le prêtre le répète à chaque célébration de mariage.

Et en Marie nous voyons la plus noble image de la femme et de la mère, partout secourable, prévoyante, serviable, modeste, ne montrant pas de susceptibilité quand sa demande semble être contrariée; ce que dit saint Paul dans son beau cantique de la charité s’applique parfaitement à elle: la charité est patiente, bienveillante, ne s’emporte pas. Marie par son intercession a obtenu le premier miracle de Jésus: sa manifestation comme Fils de Dieu.
Ce miracle était encore une image d’un autre miracle plus grand. L’antienne de la communion de cette messe, avec le miraculeux changement de l’eau en vin et l’admiration du chef du banquet, nous donne dans sa plénitude le sens du prodige, en le rapprochant de la sainte Eucharistie. Le Seigneur a réservé « le bon vin jusqu’à ce moment ».

Que le Seigneur nous donne de croire de plus en plus en Lui, qu’Il augmente en nous la foi, devant cette nouvelle Epiphanie, qu’Il augmente en nous la foi devant le grand miracle qu’elle annonce, celui de l’Eucharistie. Veuille notre Mère avertir son Fils sur nos manquements, afin qu’Il puisse y remédier.

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Publié le 20 janvier 2025