Année 2025-Homélie pour la fête de l’Epiphanie (JA).
L’Epiphanie du Seigneur.
Si les autorités et la société laïque s’efforcent de nous barrer le chemin, peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur.
___________________________________________
Nous célébrons aujourd’hui l’Epiphanie de notre Seigneur, épiphanie veut dire manifestation: Jésus se manifeste en ce jour aux nations païennes, à tous ceux qui ne faisaient pas partie du peuple élu. Ces nations païennes sont représentées par les mages venus de l’orient dont nous parle l’Evangile et dont la tradition nous donne les noms: saint Melchior, saint Gaspard et saint Balthasar.
L’Evangile que nous venons de proclamer ne nous dit pas grand-chose à leur sujet et pourtant il nous dit l’essentiel: ils vont à la recherche du roi des juifs, guidés par son étoile, pour l’adorer.
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui, nous sommes venus l’adorer ».
Je voudrais partager un commentaire de Saint Jean Chrysostome sur ce passage de l’Evangile qui peut nous être d’un grand profit:
« Levons-nous, à l’exemple des mages. Laissons tout le monde se troubler; mais nous, courons avec joie à la demeure de l’enfant. Si les rois ou les peuples s’efforcent de nous barrer le chemin [nous pouvons lire : si les autorités et la société athée puisque laïque s’efforcent de nous barrer le chemin], peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Avant d’avoir eu le bonheur de le contempler, ils étaient assiégés par la crainte, entourés de périls, plongés dans le trouble; après qu’ils l’ont adoré, le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur.
Laissons donc là, nous aussi, une ville en désordre, un tyran assoiffé de sang, toutes les richesses de ce monde, et venons à Bethléem, la “maison du pain” spirituel. Si tu es berger, viens seulement, et tu verras l’enfant dans l’étable. Si tu es roi, tes vêtements fastueux, tout l’éclat de ta dignité, ne te serviront de rien si tu ne viens pas. Si tu es homme de science comme les mages, toutes tes connaissances ne te sauveront pas si tu ne viens pas montrer ton respect. Si tu es un étranger ou même un barbare, tu seras admis à la cour de ce roi. Il suffit de venir avec la [sainte]crainte et avec joie, ces deux sentiments qui habitent un cœur vraiment chrétien.
Avant d’adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t’encombre. Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c’est-à-dire, donne-le aux pauvres. Ces étrangers sont venus de si loin pour contempler ce nouveau-né; comment pourrais-tu refuser de faire quelques pas pour visiter un malade ou un prisonnier?
Les mages ont offert leurs trésors à Jésus, et toi, tu n’as même pas un morceau de pain à lui donner?
[Rappelons-nous les paroles de notre bon Jésus (Mt 25,35): «Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »]
[Ecoutons encore Jésus nous dire: «Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».]
« Frères, suivons les mages, quittons nos mœurs païennes. Partons! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les mages n’étaient pas partis loin de leur pays, ils n’auraient pas vu le Christ. Quittons nous aussi les intérêts de la terre. Tant qu’ils restaient dans leur pays, ce n’est que l’étoile que les mages voyaient; mais quand ils ont quitté leur patrie, ils ont vu le Soleil de justice (Ma 3,20). Disons mieux: s’ils n’avaient pas généreusement entrepris leur voyage, ils n’auraient même pas vu l’étoile. Nous aussi, levons-nous donc, et même si tout le monde à Jérusalem se trouble [même si des gens se moquent], courons là où se trouve l’Enfant ».
« Ils entrèrent dans la maison –dit l’Evangile–, ils virent l’enfant avec Marie sa mère; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».
« Quel motif les a poussés à se prosterner devant cet enfant? Rien de remarquable dans la Vierge ni dans la maison; pas un objet capable de frapper le regard et de les attirer. Et pourtant, non contents de se prosterner, ils ouvrent leurs trésors, des cadeaux qu’on n’offre pas à un homme, mais seulement à Dieu: l’encens et la myrrhe symbolisent la divinité.
« Quelle raison les a poussés à agir de la sorte ? La même qui les avait décidés à quitter leur patrie, à partir pour ce long voyage. C’est l’étoile, c’est à dire la lumière dont Dieu avait rempli leur cœur, la lumière de la foi, et qui les conduisait peu à peu à une connaissance plus parfaite. S’il n’y avait pas eu cette lumière, comment auraient-ils pu rendre de tels hommages alors que ce qu’ils voyaient était si pauvre et si humble? [Combien de nos contemporains, par exemple, ne veulent pas se mettre à genoux devant l’Eucharistie, si pauvre si humble, comme l’Enfant de la crèche, puisque cela leur parait ridicule.] S’il n’y a pas de grandeur matérielle, mais seulement une crèche, une étable, une mère dénuée de tout, c’est pour que tu voies plus nettement la sagesse des mages, pour que tu comprennes qu’ils sont venus non pas à un homme, mais à un Dieu, leur bienfaiteur ».
Qu’en ce jour de l’Epiphanie notre bon Dieu nous accorde un véritable esprit d’adoration.
Publié le 05 janvier 2025
Année 2025-Homélie pour la fête de l’Epiphanie (JA).
L’Epiphanie du Seigneur.
Si les autorités et la société laïque s’efforcent de nous barrer le chemin, peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur.
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Nous célébrons aujourd’hui l’Epiphanie de notre Seigneur, épiphanie veut dire manifestation: Jésus se manifeste en ce jour aux nations païennes, à tous ceux qui ne faisaient pas partie du peuple élu. Ces nations païennes sont représentées par les mages venus de l’orient dont nous parle l’Evangile et dont la tradition nous donne les noms: saint Melchior, saint Gaspard et saint Balthasar.
L’Evangile que nous venons de proclamer ne nous dit pas grand-chose à leur sujet et pourtant il nous dit l’essentiel: ils vont à la recherche du roi des juifs, guidés par son étoile, pour l’adorer.
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui, nous sommes venus l’adorer ».
Je voudrais partager un commentaire de Saint Jean Chrysostome sur ce passage de l’Evangile qui peut nous être d’un grand profit:
« Levons-nous, à l’exemple des mages. Laissons tout le monde se troubler; mais nous, courons avec joie à la demeure de l’enfant. Si les rois ou les peuples s’efforcent de nous barrer le chemin [nous pouvons lire : si les autorités et la société athée puisque laïque s’efforcent de nous barrer le chemin], peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Avant d’avoir eu le bonheur de le contempler, ils étaient assiégés par la crainte, entourés de périls, plongés dans le trouble; après qu’ils l’ont adoré, le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur.
Laissons donc là, nous aussi, une ville en désordre, un tyran assoiffé de sang, toutes les richesses de ce monde, et venons à Bethléem, la “maison du pain” spirituel. Si tu es berger, viens seulement, et tu verras l’enfant dans l’étable. Si tu es roi, tes vêtements fastueux, tout l’éclat de ta dignité, ne te serviront de rien si tu ne viens pas. Si tu es homme de science comme les mages, toutes tes connaissances ne te sauveront pas si tu ne viens pas montrer ton respect. Si tu es un étranger ou même un barbare, tu seras admis à la cour de ce roi. Il suffit de venir avec la [sainte]crainte et avec joie, ces deux sentiments qui habitent un cœur vraiment chrétien.
Avant d’adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t’encombre. Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c’est-à-dire, donne-le aux pauvres. Ces étrangers sont venus de si loin pour contempler ce nouveau-né; comment pourrais-tu refuser de faire quelques pas pour visiter un malade ou un prisonnier?
Les mages ont offert leurs trésors à Jésus, et toi, tu n’as même pas un morceau de pain à lui donner?
[Rappelons-nous les paroles de notre bon Jésus (Mt 25,35): «Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »]
[Ecoutons encore Jésus nous dire: «Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».]
« Frères, suivons les mages, quittons nos mœurs païennes. Partons! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les mages n’étaient pas partis loin de leur pays, ils n’auraient pas vu le Christ. Quittons nous aussi les intérêts de la terre. Tant qu’ils restaient dans leur pays, ce n’est que l’étoile que les mages voyaient; mais quand ils ont quitté leur patrie, ils ont vu le Soleil de justice (Ma 3,20). Disons mieux: s’ils n’avaient pas généreusement entrepris leur voyage, ils n’auraient même pas vu l’étoile. Nous aussi, levons-nous donc, et même si tout le monde à Jérusalem se trouble [même si des gens se moquent], courons là où se trouve l’Enfant ».
« Ils entrèrent dans la maison –dit l’Evangile–, ils virent l’enfant avec Marie sa mère; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».
« Quel motif les a poussés à se prosterner devant cet enfant? Rien de remarquable dans la Vierge ni dans la maison; pas un objet capable de frapper le regard et de les attirer. Et pourtant, non contents de se prosterner, ils ouvrent leurs trésors, des cadeaux qu’on n’offre pas à un homme, mais seulement à Dieu: l’encens et la myrrhe symbolisent la divinité.
« Quelle raison les a poussés à agir de la sorte ? La même qui les avait décidés à quitter leur patrie, à partir pour ce long voyage. C’est l’étoile, c’est à dire la lumière dont Dieu avait rempli leur cœur, la lumière de la foi, et qui les conduisait peu à peu à une connaissance plus parfaite. S’il n’y avait pas eu cette lumière, comment auraient-ils pu rendre de tels hommages alors que ce qu’ils voyaient était si pauvre et si humble? [Combien de nos contemporains, par exemple, ne veulent pas se mettre à genoux devant l’Eucharistie, si pauvre si humble, comme l’Enfant de la crèche, puisque cela leur parait ridicule.] S’il n’y a pas de grandeur matérielle, mais seulement une crèche, une étable, une mère dénuée de tout, c’est pour que tu voies plus nettement la sagesse des mages, pour que tu comprennes qu’ils sont venus non pas à un homme, mais à un Dieu, leur bienfaiteur ».
Qu’en ce jour de l’Epiphanie notre bon Dieu nous accorde un véritable esprit d’adoration.
Publié le 05 janvier 2025
Année 2025-Homélie pour la fête de l’Epiphanie (JA).
L’Epiphanie du Seigneur.
Si les autorités et la société laïque s’efforcent de nous barrer le chemin, peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur.
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Nous célébrons aujourd’hui l’Epiphanie de notre Seigneur, épiphanie veut dire manifestation: Jésus se manifeste en ce jour aux nations païennes, à tous ceux qui ne faisaient pas partie du peuple élu. Ces nations païennes sont représentées par les mages venus de l’orient dont nous parle l’Evangile et dont la tradition nous donne les noms: saint Melchior, saint Gaspard et saint Balthasar.
L’Evangile que nous venons de proclamer ne nous dit pas grand-chose à leur sujet et pourtant il nous dit l’essentiel: ils vont à la recherche du roi des juifs, guidés par son étoile, pour l’adorer.
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui, nous sommes venus l’adorer ».
Je voudrais partager un commentaire de Saint Jean Chrysostome sur ce passage de l’Evangile qui peut nous être d’un grand profit:
« Levons-nous, à l’exemple des mages. Laissons tout le monde se troubler; mais nous, courons avec joie à la demeure de l’enfant. Si les rois ou les peuples s’efforcent de nous barrer le chemin [nous pouvons lire : si les autorités et la société athée puisque laïque s’efforcent de nous barrer le chemin], peu importe, ne ralentissons pas notre ferveur, repoussons tous les maux qui nous menacent. S’ils n’avaient pas vu l’enfant, les mages n’auraient pas échappé au danger qu’ils couraient de la part du roi Hérode. Avant d’avoir eu le bonheur de le contempler, ils étaient assiégés par la crainte, entourés de périls, plongés dans le trouble; après qu’ils l’ont adoré, le calme et la sécurité se sont établis dans leur cœur.
Laissons donc là, nous aussi, une ville en désordre, un tyran assoiffé de sang, toutes les richesses de ce monde, et venons à Bethléem, la “maison du pain” spirituel. Si tu es berger, viens seulement, et tu verras l’enfant dans l’étable. Si tu es roi, tes vêtements fastueux, tout l’éclat de ta dignité, ne te serviront de rien si tu ne viens pas. Si tu es homme de science comme les mages, toutes tes connaissances ne te sauveront pas si tu ne viens pas montrer ton respect. Si tu es un étranger ou même un barbare, tu seras admis à la cour de ce roi. Il suffit de venir avec la [sainte]crainte et avec joie, ces deux sentiments qui habitent un cœur vraiment chrétien.
Avant d’adorer cet enfant, décharge-toi de tout ce qui t’encombre. Si tu es riche, dépose ton or à ses pieds, c’est-à-dire, donne-le aux pauvres. Ces étrangers sont venus de si loin pour contempler ce nouveau-né; comment pourrais-tu refuser de faire quelques pas pour visiter un malade ou un prisonnier?
Les mages ont offert leurs trésors à Jésus, et toi, tu n’as même pas un morceau de pain à lui donner?
[Rappelons-nous les paroles de notre bon Jésus (Mt 25,35): «Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »]
[Ecoutons encore Jésus nous dire: «Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».]
« Frères, suivons les mages, quittons nos mœurs païennes. Partons! Faisons un long voyage pour voir le Christ. Si les mages n’étaient pas partis loin de leur pays, ils n’auraient pas vu le Christ. Quittons nous aussi les intérêts de la terre. Tant qu’ils restaient dans leur pays, ce n’est que l’étoile que les mages voyaient; mais quand ils ont quitté leur patrie, ils ont vu le Soleil de justice (Ma 3,20). Disons mieux: s’ils n’avaient pas généreusement entrepris leur voyage, ils n’auraient même pas vu l’étoile. Nous aussi, levons-nous donc, et même si tout le monde à Jérusalem se trouble [même si des gens se moquent], courons là où se trouve l’Enfant ».
« Ils entrèrent dans la maison –dit l’Evangile–, ils virent l’enfant avec Marie sa mère; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents: de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».
« Quel motif les a poussés à se prosterner devant cet enfant? Rien de remarquable dans la Vierge ni dans la maison; pas un objet capable de frapper le regard et de les attirer. Et pourtant, non contents de se prosterner, ils ouvrent leurs trésors, des cadeaux qu’on n’offre pas à un homme, mais seulement à Dieu: l’encens et la myrrhe symbolisent la divinité.
« Quelle raison les a poussés à agir de la sorte ? La même qui les avait décidés à quitter leur patrie, à partir pour ce long voyage. C’est l’étoile, c’est à dire la lumière dont Dieu avait rempli leur cœur, la lumière de la foi, et qui les conduisait peu à peu à une connaissance plus parfaite. S’il n’y avait pas eu cette lumière, comment auraient-ils pu rendre de tels hommages alors que ce qu’ils voyaient était si pauvre et si humble? [Combien de nos contemporains, par exemple, ne veulent pas se mettre à genoux devant l’Eucharistie, si pauvre si humble, comme l’Enfant de la crèche, puisque cela leur parait ridicule.] S’il n’y a pas de grandeur matérielle, mais seulement une crèche, une étable, une mère dénuée de tout, c’est pour que tu voies plus nettement la sagesse des mages, pour que tu comprennes qu’ils sont venus non pas à un homme, mais à un Dieu, leur bienfaiteur ».
Qu’en ce jour de l’Epiphanie notre bon Dieu nous accorde un véritable esprit d’adoration.
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