Cercle de lecture paroissial

Nous vivons dans un monde qui a cessé d’être chrétien, on peut le déplorer ; on peut aussi y voir un appel pressant à notre conversion et au témoignage que ce monde attend justement de nous.
Les incroyants justifient souvent leur défiance par de grossières falsifications sur l’histoire de l’Eglise, par exemple sur l’histoire des croisades, l’inquisition, les guerres de religion. Nous ne pouvons laisser dire ces calomnies.
A l’école, nos enfants sont parfois exposés à des programmes insidieusement athées avec des manuels scolaires pernicieux ; parfois aussi de mauvais maîtres leur inculquent des idées fausses ou blessent leur innocence. Les parents chrétiens ont ici un grave devoir de vigilance. En matière éthique la famille traditionnelle est décriée. Une science sans conscience nie l’humanité des plus faibles. Des embryons humains deviennent matériau de laboratoire, des enfants arrachés à une « mère porteuse » sont vendus comme des animaux de compagnie, la banalisation de l’euthanasie menace nos malades et nos anciens. Les chrétiens doivent démasquer et dénoncer ces graves atteintes à notre dignité que leurs promoteurs hypocrites prétendent « humanistes ».
Dans un monde qui rejette Dieu au point même de bannir la crèche de Noël de l’espace public, il est important que les laïcs catholiques se forment pour dénoncer les mensonges, faire réfléchir, éclairer et évangéliser dans leurs familles d’abord et dans leur entourage aussi.

Voici pourquoi, dès le mois de janvier 2019, un cercle de lecture paroissial ouvert à tous se réunira, à la sacristie un mercredi par mois à 20h30 , autour de livres ou de textes du magistère. On y parlera histoire, société, bioéthique, économie et religion bien sûr. Un bon livre ou un texte de référence accessible à tous sera présenté et discuté avec l’aide d’un prêtre, dans un climat d’amitié chrétienne, par ceux qui l’ont lu à ceux qui le liront.
Le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves, bien connu des Ollioulais, est un provençal, un marin, un héros de la résistance fusillé en 1941 au mont Valérien. C’est aussi un père de famille profondément catholique dont le courage et la piété sereine lors de son procès et de son exécution firent l’admiration de tous.