Homélie pour la solennité de l’Immaculée Conception 2018 (JA).

Dieu accorde tout ce que la Vierge Marie lui demande comme bien pour ses enfants. Notre confiance doit être rassurée en sachant que la sainteté de la Vierge est une source de bienfaits pour toute la création.


Nous sommes réunis aujourd’hui afin de louer notre Mère du ciel ; en ce jour en communion avec toute l’Eglise nous fêtons dans la joie l’Immaculée Conception. C’est un devoir pour nous, mais aussi un motif de gloire et d’honneur, de proclamer la grandeur et l’excellence de notre Mère.

C’est à Lourdes que la Vierge Marie a voulu se révéler Elle-même sous ce nom glorieux : « Je suis l’Immaculée Conception ». La petite Bernadette en entendant ce nom n’a pas compris sa signification jusqu’à ce que le prêtre la lui ait expliquée.

Il s’agit là du privilège selon lequel, en vertu d’une grâce exceptionnelle, la Vierge Marie est née préservée du péché originel. Le dogme de l’Immaculée Conception a été proclamé par le pape Pie IX en 1854, quatre ans seulement avant l’apparition de la Vierge Marie à Lourdes, où Elle vient pour confirmer cette proclamation du magistère de l’Église. Et même si cette proclamation du dogme de l’Immaculée a eu lieu il y a un peu plus de 160 ans, l’Église a toujours cru que la Vierge Marie était Immaculée dès le moment même de sa conception.

On évoque comme raison de convenance de cette grâce magnifique ce qui est exprimée dans la prière d’ouverture de la messe d’aujourd’hui: «Seigneur, tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge ; puisque tu l’as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils ».

Le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ, ayant pris la décision de se faire homme afin de sauver l’humanité esclave du péché depuis la chute d’Adam et Eve (c’est dans cela que nous nous retrouvons tous), il s’est préparé une mère toute-pure. C’est donc en vue de sa maternité divine que la Vierge a été Elle aussi conçue sans le péché originel, grâce bien sûr aux mérites de la Rédemption opérée par Jésus sur la croix.

Mais ce mystère est encore plus grand, parce que la Vierge Marie n’a pas été seulement préservée du péché originel, mais Elle a été comblée de grâce à partir de l’instant même de sa conception. Elle devient ainsi la Sainte la plus parfaite que nous puissions imaginer. Dès le premier instant de sa conception Marie a été plus sainte que tous les saints. Une telle plénitude de grâce ne l’empêchait pas pourtant d’accroître de plus en plus sa sainteté, par un amour fervent et une obéissance parfaite à la volonté de Dieu : « Voici la servante du Seigneur que tout m’advienne selon ta parole », dit-Elle au messager de Dieu.

Quels fruits spirituels pouvons-nous tirer de la contemplation de ce mystère ?

D’abord la contemplation de ce mystère doit nous remplir de joie à cause d’une si grande beauté dont nous voyons ornée notre Mère, qui la place au-dessus de toute la création. Réjouissons-nous de ce bien accordé à notre Mère.

Ensuite c’est notre confiance et notre espérance qui doivent bénéficier de la méditation de ce mystère car notre Mère Immaculée est tellement agréable à Dieu qu’Elle devient ainsi l’« omnipotence-suppliante » en notre faveur.

Dieu accorde tout ce que la Vierge Marie lui demande comme bien pour ses enfants. Notre confiance doit être rassurée en sachant que la sainteté de la Vierge est une source de bienfaits pour toute la création. Ainsi le dit saint Anselme dans une prière à Marie : « Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur toute la création pour la rétablir ! Ô Vierge bénie et plus que bénie, dont la bénédiction est source de bénédictions pour toute la nature… Lui qui a pu tout faire de rien, n’a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite… Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé ».

Enfin, Elle est notre modèle. Elle a été bien sûr préservée du péché originel, mais en plus c’est Elle qui a répondu très généreusement et efficacement à la volonté de Dieu, à son appel à la sainteté. Le fait d’être Immaculée ne lui a pas enlevé pas sa liberté. C’est donc Elle qui a librement marché sur la voie de la sainteté. En ce sens l’imitation de la Vierge Marie devient nécessaire pour nous tous. Nous sommes nés dans le péché, nous avons aussi des péchés personnels, mais nous pouvons et nous devons nous laisser purifier par la grâce de Dieu, que nous recevons d’abord par le baptême, afin de parvenir là-haut où notre Mère nous attend.

Demandons à Dieu qu’Il nous accorde la grâce, par l’intercession de cette Mère très pure, de parvenir jusqu’à Lui, purifiés, nous aussi, de tout mal et comblés de ses grâces.

Ainsi soit-il.

Publié le 09 décembre 2018

Homélie pour la solennité de l’Immaculée Conception 2018 (JA).

Dieu accorde tout ce que la Vierge Marie lui demande comme bien pour ses enfants. Notre confiance doit être rassurée en sachant que la sainteté de la Vierge est une source de bienfaits pour toute la création.


Nous sommes réunis aujourd’hui afin de louer notre Mère du ciel ; en ce jour en communion avec toute l’Eglise nous fêtons dans la joie l’Immaculée Conception. C’est un devoir pour nous, mais aussi un motif de gloire et d’honneur, de proclamer la grandeur et l’excellence de notre Mère.

C’est à Lourdes que la Vierge Marie a voulu se révéler Elle-même sous ce nom glorieux : « Je suis l’Immaculée Conception ». La petite Bernadette en entendant ce nom n’a pas compris sa signification jusqu’à ce que le prêtre la lui ait expliquée.

Il s’agit là du privilège selon lequel, en vertu d’une grâce exceptionnelle, la Vierge Marie est née préservée du péché originel. Le dogme de l’Immaculée Conception a été proclamé par le pape Pie IX en 1854, quatre ans seulement avant l’apparition de la Vierge Marie à Lourdes, où Elle vient pour confirmer cette proclamation du magistère de l’Église. Et même si cette proclamation du dogme de l’Immaculée a eu lieu il y a un peu plus de 160 ans, l’Église a toujours cru que la Vierge Marie était Immaculée dès le moment même de sa conception.

On évoque comme raison de convenance de cette grâce magnifique ce qui est exprimée dans la prière d’ouverture de la messe d’aujourd’hui: «Seigneur, tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge ; puisque tu l’as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils ».

Le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ, ayant pris la décision de se faire homme afin de sauver l’humanité esclave du péché depuis la chute d’Adam et Eve (c’est dans cela que nous nous retrouvons tous), il s’est préparé une mère toute-pure. C’est donc en vue de sa maternité divine que la Vierge a été Elle aussi conçue sans le péché originel, grâce bien sûr aux mérites de la Rédemption opérée par Jésus sur la croix.

Mais ce mystère est encore plus grand, parce que la Vierge Marie n’a pas été seulement préservée du péché originel, mais Elle a été comblée de grâce à partir de l’instant même de sa conception. Elle devient ainsi la Sainte la plus parfaite que nous puissions imaginer. Dès le premier instant de sa conception Marie a été plus sainte que tous les saints. Une telle plénitude de grâce ne l’empêchait pas pourtant d’accroître de plus en plus sa sainteté, par un amour fervent et une obéissance parfaite à la volonté de Dieu : « Voici la servante du Seigneur que tout m’advienne selon ta parole », dit-Elle au messager de Dieu.

Quels fruits spirituels pouvons-nous tirer de la contemplation de ce mystère ?

D’abord la contemplation de ce mystère doit nous remplir de joie à cause d’une si grande beauté dont nous voyons ornée notre Mère, qui la place au-dessus de toute la création. Réjouissons-nous de ce bien accordé à notre Mère.

Ensuite c’est notre confiance et notre espérance qui doivent bénéficier de la méditation de ce mystère car notre Mère Immaculée est tellement agréable à Dieu qu’Elle devient ainsi l’« omnipotence-suppliante » en notre faveur.

Dieu accorde tout ce que la Vierge Marie lui demande comme bien pour ses enfants. Notre confiance doit être rassurée en sachant que la sainteté de la Vierge est une source de bienfaits pour toute la création. Ainsi le dit saint Anselme dans une prière à Marie : « Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur toute la création pour la rétablir ! Ô Vierge bénie et plus que bénie, dont la bénédiction est source de bénédictions pour toute la nature… Lui qui a pu tout faire de rien, n’a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite… Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé ».

Enfin, Elle est notre modèle. Elle a été bien sûr préservée du péché originel, mais en plus c’est Elle qui a répondu très généreusement et efficacement à la volonté de Dieu, à son appel à la sainteté. Le fait d’être Immaculée ne lui a pas enlevé pas sa liberté. C’est donc Elle qui a librement marché sur la voie de la sainteté. En ce sens l’imitation de la Vierge Marie devient nécessaire pour nous tous. Nous sommes nés dans le péché, nous avons aussi des péchés personnels, mais nous pouvons et nous devons nous laisser purifier par la grâce de Dieu, que nous recevons d’abord par le baptême, afin de parvenir là-haut où notre Mère nous attend.

Demandons à Dieu qu’Il nous accorde la grâce, par l’intercession de cette Mère très pure, de parvenir jusqu’à Lui, purifiés, nous aussi, de tout mal et comblés de ses grâces.

Ainsi soit-il.

Publié le 09 décembre 2018

Homélie pour la solennité de l’Immaculée Conception 2018 (JA).

Dieu accorde tout ce que la Vierge Marie lui demande comme bien pour ses enfants. Notre confiance doit être rassurée en sachant que la sainteté de la Vierge est une source de bienfaits pour toute la création.


Nous sommes réunis aujourd’hui afin de louer notre Mère du ciel ; en ce jour en communion avec toute l’Eglise nous fêtons dans la joie l’Immaculée Conception. C’est un devoir pour nous, mais aussi un motif de gloire et d’honneur, de proclamer la grandeur et l’excellence de notre Mère.

C’est à Lourdes que la Vierge Marie a voulu se révéler Elle-même sous ce nom glorieux : « Je suis l’Immaculée Conception ». La petite Bernadette en entendant ce nom n’a pas compris sa signification jusqu’à ce que le prêtre la lui ait expliquée.

Il s’agit là du privilège selon lequel, en vertu d’une grâce exceptionnelle, la Vierge Marie est née préservée du péché originel. Le dogme de l’Immaculée Conception a été proclamé par le pape Pie IX en 1854, quatre ans seulement avant l’apparition de la Vierge Marie à Lourdes, où Elle vient pour confirmer cette proclamation du magistère de l’Église. Et même si cette proclamation du dogme de l’Immaculée a eu lieu il y a un peu plus de 160 ans, l’Église a toujours cru que la Vierge Marie était Immaculée dès le moment même de sa conception.

On évoque comme raison de convenance de cette grâce magnifique ce qui est exprimée dans la prière d’ouverture de la messe d’aujourd’hui: «Seigneur, tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge ; puisque tu l’as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils ».

Le Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus Christ, ayant pris la décision de se faire homme afin de sauver l’humanité esclave du péché depuis la chute d’Adam et Eve (c’est dans cela que nous nous retrouvons tous), il s’est préparé une mère toute-pure. C’est donc en vue de sa maternité divine que la Vierge a été Elle aussi conçue sans le péché originel, grâce bien sûr aux mérites de la Rédemption opérée par Jésus sur la croix.

Mais ce mystère est encore plus grand, parce que la Vierge Marie n’a pas été seulement préservée du péché originel, mais Elle a été comblée de grâce à partir de l’instant même de sa conception. Elle devient ainsi la Sainte la plus parfaite que nous puissions imaginer. Dès le premier instant de sa conception Marie a été plus sainte que tous les saints. Une telle plénitude de grâce ne l’empêchait pas pourtant d’accroître de plus en plus sa sainteté, par un amour fervent et une obéissance parfaite à la volonté de Dieu : « Voici la servante du Seigneur que tout m’advienne selon ta parole », dit-Elle au messager de Dieu.

Quels fruits spirituels pouvons-nous tirer de la contemplation de ce mystère ?

D’abord la contemplation de ce mystère doit nous remplir de joie à cause d’une si grande beauté dont nous voyons ornée notre Mère, qui la place au-dessus de toute la création. Réjouissons-nous de ce bien accordé à notre Mère.

Ensuite c’est notre confiance et notre espérance qui doivent bénéficier de la méditation de ce mystère car notre Mère Immaculée est tellement agréable à Dieu qu’Elle devient ainsi l’« omnipotence-suppliante » en notre faveur.

Dieu accorde tout ce que la Vierge Marie lui demande comme bien pour ses enfants. Notre confiance doit être rassurée en sachant que la sainteté de la Vierge est une source de bienfaits pour toute la création. Ainsi le dit saint Anselme dans une prière à Marie : « Ô femme remplie et plus que remplie de grâce, dont la surabondante plénitude se répand sur toute la création pour la rétablir ! Ô Vierge bénie et plus que bénie, dont la bénédiction est source de bénédictions pour toute la nature… Lui qui a pu tout faire de rien, n’a pas voulu refaire sans Marie sa création détruite… Dieu a engendré celui par qui tout a été fait, et Marie a enfanté celui par qui tout a été sauvé ».

Enfin, Elle est notre modèle. Elle a été bien sûr préservée du péché originel, mais en plus c’est Elle qui a répondu très généreusement et efficacement à la volonté de Dieu, à son appel à la sainteté. Le fait d’être Immaculée ne lui a pas enlevé pas sa liberté. C’est donc Elle qui a librement marché sur la voie de la sainteté. En ce sens l’imitation de la Vierge Marie devient nécessaire pour nous tous. Nous sommes nés dans le péché, nous avons aussi des péchés personnels, mais nous pouvons et nous devons nous laisser purifier par la grâce de Dieu, que nous recevons d’abord par le baptême, afin de parvenir là-haut où notre Mère nous attend.

Demandons à Dieu qu’Il nous accorde la grâce, par l’intercession de cette Mère très pure, de parvenir jusqu’à Lui, purifiés, nous aussi, de tout mal et comblés de ses grâces.

Ainsi soit-il.

Dans ce dossier

Publié le 09 décembre 2018