Homélie pour la mission 2014

Nous devons être des membres vivants de l’Eglise qui transmettent ce dont ils vivent.

Comme en écho à l’homélie d’il y a quinze jours concernant le but de notre « Mission paroissiale », la parole de Dieu en ce dimanche nous rappelle que l’objectif de notre vie est la sainteté, c’est de nous rapprocher du Seigneur : « Tu leur diras (dit Dieu à Moïse) : soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » et Jésus dans l’Evangile confirme cet appel, cette vocation qui est la nôtre : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».

Notons cependant que, là où Moïse dénonce le péché, pose des limites, des barrières de sécurité – tout en appelant à aller plus loin – le Christ, lui, donne les moyens de parvenir au but.

Ne pas entretenir de haine vis-à-vis de son ennemi, ne pas se venger, ne pas garder rancune…. c’est déjà beaucoup (est-ce possible sans l’aide de Dieu ?) ; mais tendre la joue, aimer ses ennemis, leur pardonner, leur venir en aide dans leurs difficultés, c’est là « mission impossible » sans la grâce, l’aide, la force de Dieu.

Nous pouvons dire que Dieu – par Moïse – balise la route qui mène au bonheur, et que Jésus, en plus, nous donne le carburant pour y arriver.

Il reste que s’il faut être saint pour vivre avec le Seigneur, on ne se sanctifie pas seul, on ne se sauve pas seul ! « On se perd en grappe et l’on se sauve en grappe » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous avons besoin de vivre en lien avec nos frères chrétiens, de prendre une part active à la vie de l’Eglise qui est notre famille. Nous avons reçu la vie de notre mère l’Eglise, nous sommes nourris et grandissons par et dans l’Eglise (par la prière, la messe dominicale, l’enseignement, les sacrements…), nous devons aussi faire vivre l’Eglise, y prendre la place qui est la nôtre, transmettre à notre tour cette vie divine à notre prochain. Nous sommes, nous devons être nous chrétiens, le doigt du Christ, la parole du Christ, le regard du Christ pour toucher notre famille, nos voisins, nos collègues de travail. C’est à nous que Dieu confie cette mission, nous en portons la responsabilité devant le Seigneur.

A propos des chrétiens qui parlent mais ne font pas, le pape François nous dit : « Ce ne sont pas les chrétiens de salon qui changent le monde en le commentant du haut du balcon… l’Eglise n’a que faire des chrétiens de salon » et une autre fois : « Allez courageusement à contre-courant, servez la Vérité du Christ, et n’acceptez pas les valeurs avariées de la société qui ruinent la vie et suppriment l’espérance. Engagez-vous ! »

C’est, modestement, à cet engagement nécessaire que la mission paroissiale doit nous aider à faire le sacrifice de notre temps (temps qui nous est donné gratuitement par le Seigneur) pour nous retrouver face à Dieu et inviter nos frères à partager ce qui nous fait vivre.

Ayons à cœur d’être des membres vivants de l’Eglise, des sarments qui portent des fruits dans la vigne du Seigneur et non pas des membres gangrénés qui donnent la mort, des sarments secs jetés au feu, des sortes de parasites qui vivent de l’Eglise sans la faire vivre.

Transmettons ce dont nous vivons.

Publié le 25 avril 2014

Homélie pour la mission 2014

Nous devons être des membres vivants de l’Eglise qui transmettent ce dont ils vivent.

Comme en écho à l’homélie d’il y a quinze jours concernant le but de notre « Mission paroissiale », la parole de Dieu en ce dimanche nous rappelle que l’objectif de notre vie est la sainteté, c’est de nous rapprocher du Seigneur : « Tu leur diras (dit Dieu à Moïse) : soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » et Jésus dans l’Evangile confirme cet appel, cette vocation qui est la nôtre : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».

Notons cependant que, là où Moïse dénonce le péché, pose des limites, des barrières de sécurité – tout en appelant à aller plus loin – le Christ, lui, donne les moyens de parvenir au but.

Ne pas entretenir de haine vis-à-vis de son ennemi, ne pas se venger, ne pas garder rancune…. c’est déjà beaucoup (est-ce possible sans l’aide de Dieu ?) ; mais tendre la joue, aimer ses ennemis, leur pardonner, leur venir en aide dans leurs difficultés, c’est là « mission impossible » sans la grâce, l’aide, la force de Dieu.

Nous pouvons dire que Dieu – par Moïse – balise la route qui mène au bonheur, et que Jésus, en plus, nous donne le carburant pour y arriver.

Il reste que s’il faut être saint pour vivre avec le Seigneur, on ne se sanctifie pas seul, on ne se sauve pas seul ! « On se perd en grappe et l’on se sauve en grappe » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous avons besoin de vivre en lien avec nos frères chrétiens, de prendre une part active à la vie de l’Eglise qui est notre famille. Nous avons reçu la vie de notre mère l’Eglise, nous sommes nourris et grandissons par et dans l’Eglise (par la prière, la messe dominicale, l’enseignement, les sacrements…), nous devons aussi faire vivre l’Eglise, y prendre la place qui est la nôtre, transmettre à notre tour cette vie divine à notre prochain. Nous sommes, nous devons être nous chrétiens, le doigt du Christ, la parole du Christ, le regard du Christ pour toucher notre famille, nos voisins, nos collègues de travail. C’est à nous que Dieu confie cette mission, nous en portons la responsabilité devant le Seigneur.

A propos des chrétiens qui parlent mais ne font pas, le pape François nous dit : « Ce ne sont pas les chrétiens de salon qui changent le monde en le commentant du haut du balcon… l’Eglise n’a que faire des chrétiens de salon » et une autre fois : « Allez courageusement à contre-courant, servez la Vérité du Christ, et n’acceptez pas les valeurs avariées de la société qui ruinent la vie et suppriment l’espérance. Engagez-vous ! »

C’est, modestement, à cet engagement nécessaire que la mission paroissiale doit nous aider à faire le sacrifice de notre temps (temps qui nous est donné gratuitement par le Seigneur) pour nous retrouver face à Dieu et inviter nos frères à partager ce qui nous fait vivre.

Ayons à cœur d’être des membres vivants de l’Eglise, des sarments qui portent des fruits dans la vigne du Seigneur et non pas des membres gangrénés qui donnent la mort, des sarments secs jetés au feu, des sortes de parasites qui vivent de l’Eglise sans la faire vivre.

Transmettons ce dont nous vivons.

Publié le 25 avril 2014

Homélie pour la mission 2014

Nous devons être des membres vivants de l’Eglise qui transmettent ce dont ils vivent.

Comme en écho à l’homélie d’il y a quinze jours concernant le but de notre « Mission paroissiale », la parole de Dieu en ce dimanche nous rappelle que l’objectif de notre vie est la sainteté, c’est de nous rapprocher du Seigneur : « Tu leur diras (dit Dieu à Moïse) : soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint » et Jésus dans l’Evangile confirme cet appel, cette vocation qui est la nôtre : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».

Notons cependant que, là où Moïse dénonce le péché, pose des limites, des barrières de sécurité – tout en appelant à aller plus loin – le Christ, lui, donne les moyens de parvenir au but.

Ne pas entretenir de haine vis-à-vis de son ennemi, ne pas se venger, ne pas garder rancune…. c’est déjà beaucoup (est-ce possible sans l’aide de Dieu ?) ; mais tendre la joue, aimer ses ennemis, leur pardonner, leur venir en aide dans leurs difficultés, c’est là « mission impossible » sans la grâce, l’aide, la force de Dieu.

Nous pouvons dire que Dieu – par Moïse – balise la route qui mène au bonheur, et que Jésus, en plus, nous donne le carburant pour y arriver.

Il reste que s’il faut être saint pour vivre avec le Seigneur, on ne se sanctifie pas seul, on ne se sauve pas seul ! « On se perd en grappe et l’on se sauve en grappe » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Nous avons besoin de vivre en lien avec nos frères chrétiens, de prendre une part active à la vie de l’Eglise qui est notre famille. Nous avons reçu la vie de notre mère l’Eglise, nous sommes nourris et grandissons par et dans l’Eglise (par la prière, la messe dominicale, l’enseignement, les sacrements…), nous devons aussi faire vivre l’Eglise, y prendre la place qui est la nôtre, transmettre à notre tour cette vie divine à notre prochain. Nous sommes, nous devons être nous chrétiens, le doigt du Christ, la parole du Christ, le regard du Christ pour toucher notre famille, nos voisins, nos collègues de travail. C’est à nous que Dieu confie cette mission, nous en portons la responsabilité devant le Seigneur.

A propos des chrétiens qui parlent mais ne font pas, le pape François nous dit : « Ce ne sont pas les chrétiens de salon qui changent le monde en le commentant du haut du balcon… l’Eglise n’a que faire des chrétiens de salon » et une autre fois : « Allez courageusement à contre-courant, servez la Vérité du Christ, et n’acceptez pas les valeurs avariées de la société qui ruinent la vie et suppriment l’espérance. Engagez-vous ! »

C’est, modestement, à cet engagement nécessaire que la mission paroissiale doit nous aider à faire le sacrifice de notre temps (temps qui nous est donné gratuitement par le Seigneur) pour nous retrouver face à Dieu et inviter nos frères à partager ce qui nous fait vivre.

Ayons à cœur d’être des membres vivants de l’Eglise, des sarments qui portent des fruits dans la vigne du Seigneur et non pas des membres gangrénés qui donnent la mort, des sarments secs jetés au feu, des sortes de parasites qui vivent de l’Eglise sans la faire vivre.

Transmettons ce dont nous vivons.

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Publié le 25 avril 2014