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Histoire de la paroisse

Un peu d’histoire…

Il existait à Ollioules un prieuré sous le vocable de Saint Laurent, administré par les religieux de Saint-Victor de Marseille. En 1096, son église passa au chapitre de la cathédrale de Toulon. Ce serait peu après cette date qu’il faudrait faire remonter la construction de l’église paroissiale. En 1475, Mgr Huet, évêque de Toulon ordonnait la restauration de l’édifice. Des travaux importants furent alors entrepris qui se poursuivirent durant de nombreuses années. Après leur achèvement, l’église fut à nouveau consacrée. Cette cérémonie se déroula le 22 juillet 1517 avec pour évêque consécrateur Mgr Jean Coulomb suppléant de l’évêque de Toulon dont le siège était alors vacant.

Un autre agrandissement se fera au XVIIème siècle par l’ouverture des diverses chapelles latérales. Dés lors, l’église se présentait comme nous la voyons aujourd’hui avec ses trois nefs et ses trois travées. Les nefs portent une voûte en berceau avec un arc légèrement brisé pour la grande nef, en plein cintre pour les deux petites. Cette voûte est renforcée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres pris dans des piliers massifs. Chaque travée est constituée par des arcades dont les arceaux sont en plein cintre.

La nef centrale comme ses deux voisines se termine par une abside en cul-de-four. L’abside principale est plus large et plus haute que les deux autres. La façade toute en pierres de taille comme le reste de l’édifice, s’ouvre sur une place occupée jadis par le cimetière. Elle est surmontée d’un pignon dans la partie centrale. La différence dans la maçonnerie de la partie haute indique que cet appendice a été ajouté à une date assez récente, peut-être au XVIIème siècle. Cette façade présente trois portes : la grande par laquelle on accède à la nef principale. Elle est entourée d’un bel appareillage de pierres en forme de claveaux, encadrement ogival. Quant aux deux autres, surmontées d’un arceau plein cintre, c’est par elles que l’on descend dans chaque nef collatérale.

Sur l’abside centrale s’élève le clocher construit lors de la restauration au XVIème siècle. Il est surmonté d’une sorte de pavillon renfermant l’horloge ajoutée au siècle dernier. Les nefs reçoivent une discrète lumière des trois baies et par quelques petites fenêtres des chapelles latérales. A l’intérieur quelques œuvres d’art, l’ange des fonts baptismaux qui proviendrait de la maison de Pierre Puget, la Vierge du Rosaire, statue en marbre. Dans l’abside de la nef méridionale, le Christ de l’autel du purgatoire, le tableau de l’Assomption qui fut apporté après la Révolution, du Couvent des Clarisses et enfin la toile représentant le martyre de Saint Laurent œuvre du peintre toulonnais Bonnegrâce et don de l’Empereur Napoléon III. La tribune construite au siècle dernier est occupée depuis 1914 par un orgue qui provient de la chapelle du petit séminaire de Marseille.

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