Année 2023-Homélie pour le 3ème dimanche de l’Avent (JA).
Isaïe et l’Avent.
Le prophète Isaïe nous apprend à ne jamais nous décourager, à ne jamais perdre l’espérance et pour cela à la placer uniquement en Dieu.
Parfois, les échecs répétés nous découragent tellement que nous risquons de tout abandonner. C’est alors que surgit le prophète Isaïe pour raffermir nos pas et porter une nouvelle étincelle lumineuse à notre vie. Il est le symbole de celui qui donne des raisons d’espérer contre toute espérance.
Pendant le Temps de l’Avent, il a trois personnages qui sont mis en avant :
La Vierge Marie: c’est Elle qui porte dans ses entrailles l’Enfant-Dieu qui doit naître, l’Enfant de la promesse, le Messie attendu depuis plus de quatre mille ans.
En deuxième lieu, Saint Jean le Baptiste, le précurseur du Seigneur, qui nous le signale en nous indiquant qu’Il est déjà là : « Voici l’Agneau de Dieu » et encore: « au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, c’est Celui qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales ».
Et le troisième, même s’il est le premier dans le temps, c’est le prophète Isaïe parce qu’il est le chantre de l’espérance et de la joie messianique. C’est pour cela que la liturgie de l’Avent nous fait entendre la voix d’Isaïe presque continuellement: dans les lectures et les chants de la messe, dans la liturgie des heures (le bréviaire) ses antiennes et ses hymnes.
Isaïe, dont le nom signifie « Dieu sauve», a vécu au VIIIe siècle avant JC, entre 766 et 701. Il a exercé son activité prophétique depuis l’année de la mort du roi Ozias et durant 40 ans dans le Royaume de Juda. Devant la montée de la puissance assyrienne, il avertit contre toute alliance humaine et fait des prophéties messianiques: le salut ne vient pas d’une astuce humaine: c’est Dieu Lui-même qui viendra sauver son peuple.
Le livre qui porte son nom peut être découpé en trois parties: la période de déportation, la période de l’exil et la période du retour de l’exil et de la reconstruction. Il s’agit d’un moment bien difficile pour le peuple hébreu, de grande détresse.
Isaïe est donc le prophète du salut, du salut qui vient, celui qui annonce que Dieu va accomplir sa promesse de rédemption. Isaïe proclame la promesse du bonheur qui vient : « prenez courage, ne craignez pas; voici votre Dieu. C’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, la bouche du muet criera de joie. » (Is 35,4).
Jésus lui-même rappelle à Jean Baptiste jeté en prison, les signes qui sont en train de se réaliser partout où il passe (il s’agit bien des signes annoncés par Isaïe): Il parle et les aveugles voient, les sourds entendent, les lépreux sont purifiés. La prophétie d’Isaïe s’accomplit, presque huit siècles après: Jésus de Nazareth, né de la Vierge Marie à Bethléem, est bien le Sauveur promis.
Dieu plein de miséricorde et de pardon, accomplit aussi la prophétie de vengeance: Il venge en conquérant à nouveau par l’Incarnation et la Rédemption sa création déchue à cause du péché. Il venge son peuple en faisant des enfants d’adoption en son Fils Unique. Il venge encore en exerçant sa justice: punition éternelle pour ses ennemis et récompense éternelle pour tous ceux qui aiment son avènement.
Le prophète Isaïe est l’expression achevée de l’espérance du Messie. C’est lui qui rallume la flamme du peuple découragé par les angoisses de l’exil. C’est lui qui console le peuple et le nourrit de paroles d’espérance dans la victoire et la revanche de Dieu en faveur de son peuple. C’est lui qui annonce le Messie, le décrit, explique sa mission. C’est donc lui qui annonce la Maternité d’une Vierge et la naissance de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous, Dieu fait homme.
Ainsi pour l’action la plus sacrée de l’Eglise, la sainte messe, la voix d’Isaïe est empruntée:
Au 3ème Dimanche : « Dites à ceux dont le cœur défaille: « Courage ! N’ayez plus peur! Voici notre Dieu qui vient : il va nous sauver »» (Is 35, 4).
Mercredi de la 3ème semaine et le 4ème dimanche: « Cieux, répandez votre rosée; que des nuées descende le salut! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur » (Is 45, 8). « La Vierge deviendra mère et mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel » (Is 7, 14).
Messe de la Vigile: « Le Seigneur apparaîtra dans sa gloire et tout être vivant verra le Sauveur notre Dieu » (Is 40, 5).
Le prophète Isaïe nous apprend à ne jamais nous décourager, à ne jamais perdre l’espérance et pour cela à la placer uniquement en Dieu. Il nous invite à ne pas pactiser avec ce monde. Aujourd’hui de plus en plus, notre monde est rempli de mauvaises nouvelles à tel point que l’on peut se demander si Dieu est à encore à l’œuvre dans nos vies. Parfois, les échecs répétés nous découragent tellement que nous risquons de tout abandonner. C’est alors que surgit le prophète Isaïe pour raffermir nos pas et porter une nouvelle étincelle lumineuse à notre vie. Il est le symbole de celui qui donne des raisons d’espérer contre toute espérance.
Que ce saint Prophète et Notre Dame de la Sainte Espérance intercèdent pour nous afin que nous sachions vivre dans l’attente du Jour du Seigneur.
Publié le 17 décembre 2023
Année 2023-Homélie pour le 3ème dimanche de l’Avent (JA).
Isaïe et l’Avent.
Le prophète Isaïe nous apprend à ne jamais nous décourager, à ne jamais perdre l’espérance et pour cela à la placer uniquement en Dieu.
Parfois, les échecs répétés nous découragent tellement que nous risquons de tout abandonner. C’est alors que surgit le prophète Isaïe pour raffermir nos pas et porter une nouvelle étincelle lumineuse à notre vie. Il est le symbole de celui qui donne des raisons d’espérer contre toute espérance.
Pendant le Temps de l’Avent, il a trois personnages qui sont mis en avant :
La Vierge Marie: c’est Elle qui porte dans ses entrailles l’Enfant-Dieu qui doit naître, l’Enfant de la promesse, le Messie attendu depuis plus de quatre mille ans.
En deuxième lieu, Saint Jean le Baptiste, le précurseur du Seigneur, qui nous le signale en nous indiquant qu’Il est déjà là : « Voici l’Agneau de Dieu » et encore: « au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, c’est Celui qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales ».
Et le troisième, même s’il est le premier dans le temps, c’est le prophète Isaïe parce qu’il est le chantre de l’espérance et de la joie messianique. C’est pour cela que la liturgie de l’Avent nous fait entendre la voix d’Isaïe presque continuellement: dans les lectures et les chants de la messe, dans la liturgie des heures (le bréviaire) ses antiennes et ses hymnes.
Isaïe, dont le nom signifie « Dieu sauve», a vécu au VIIIe siècle avant JC, entre 766 et 701. Il a exercé son activité prophétique depuis l’année de la mort du roi Ozias et durant 40 ans dans le Royaume de Juda. Devant la montée de la puissance assyrienne, il avertit contre toute alliance humaine et fait des prophéties messianiques: le salut ne vient pas d’une astuce humaine: c’est Dieu Lui-même qui viendra sauver son peuple.
Le livre qui porte son nom peut être découpé en trois parties: la période de déportation, la période de l’exil et la période du retour de l’exil et de la reconstruction. Il s’agit d’un moment bien difficile pour le peuple hébreu, de grande détresse.
Isaïe est donc le prophète du salut, du salut qui vient, celui qui annonce que Dieu va accomplir sa promesse de rédemption. Isaïe proclame la promesse du bonheur qui vient : « prenez courage, ne craignez pas; voici votre Dieu. C’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, la bouche du muet criera de joie. » (Is 35,4).
Jésus lui-même rappelle à Jean Baptiste jeté en prison, les signes qui sont en train de se réaliser partout où il passe (il s’agit bien des signes annoncés par Isaïe): Il parle et les aveugles voient, les sourds entendent, les lépreux sont purifiés. La prophétie d’Isaïe s’accomplit, presque huit siècles après: Jésus de Nazareth, né de la Vierge Marie à Bethléem, est bien le Sauveur promis.
Dieu plein de miséricorde et de pardon, accomplit aussi la prophétie de vengeance: Il venge en conquérant à nouveau par l’Incarnation et la Rédemption sa création déchue à cause du péché. Il venge son peuple en faisant des enfants d’adoption en son Fils Unique. Il venge encore en exerçant sa justice: punition éternelle pour ses ennemis et récompense éternelle pour tous ceux qui aiment son avènement.
Le prophète Isaïe est l’expression achevée de l’espérance du Messie. C’est lui qui rallume la flamme du peuple découragé par les angoisses de l’exil. C’est lui qui console le peuple et le nourrit de paroles d’espérance dans la victoire et la revanche de Dieu en faveur de son peuple. C’est lui qui annonce le Messie, le décrit, explique sa mission. C’est donc lui qui annonce la Maternité d’une Vierge et la naissance de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous, Dieu fait homme.
Ainsi pour l’action la plus sacrée de l’Eglise, la sainte messe, la voix d’Isaïe est empruntée:
Au 3ème Dimanche : « Dites à ceux dont le cœur défaille: « Courage ! N’ayez plus peur! Voici notre Dieu qui vient : il va nous sauver »» (Is 35, 4).
Mercredi de la 3ème semaine et le 4ème dimanche: « Cieux, répandez votre rosée; que des nuées descende le salut! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur » (Is 45, 8). « La Vierge deviendra mère et mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel » (Is 7, 14).
Messe de la Vigile: « Le Seigneur apparaîtra dans sa gloire et tout être vivant verra le Sauveur notre Dieu » (Is 40, 5).
Le prophète Isaïe nous apprend à ne jamais nous décourager, à ne jamais perdre l’espérance et pour cela à la placer uniquement en Dieu. Il nous invite à ne pas pactiser avec ce monde. Aujourd’hui de plus en plus, notre monde est rempli de mauvaises nouvelles à tel point que l’on peut se demander si Dieu est à encore à l’œuvre dans nos vies. Parfois, les échecs répétés nous découragent tellement que nous risquons de tout abandonner. C’est alors que surgit le prophète Isaïe pour raffermir nos pas et porter une nouvelle étincelle lumineuse à notre vie. Il est le symbole de celui qui donne des raisons d’espérer contre toute espérance.
Que ce saint Prophète et Notre Dame de la Sainte Espérance intercèdent pour nous afin que nous sachions vivre dans l’attente du Jour du Seigneur.
Publié le 17 décembre 2023
Année 2023-Homélie pour le 3ème dimanche de l’Avent (JA).
Isaïe et l’Avent.
Le prophète Isaïe nous apprend à ne jamais nous décourager, à ne jamais perdre l’espérance et pour cela à la placer uniquement en Dieu.
Parfois, les échecs répétés nous découragent tellement que nous risquons de tout abandonner. C’est alors que surgit le prophète Isaïe pour raffermir nos pas et porter une nouvelle étincelle lumineuse à notre vie. Il est le symbole de celui qui donne des raisons d’espérer contre toute espérance.
Pendant le Temps de l’Avent, il a trois personnages qui sont mis en avant :
La Vierge Marie: c’est Elle qui porte dans ses entrailles l’Enfant-Dieu qui doit naître, l’Enfant de la promesse, le Messie attendu depuis plus de quatre mille ans.
En deuxième lieu, Saint Jean le Baptiste, le précurseur du Seigneur, qui nous le signale en nous indiquant qu’Il est déjà là : « Voici l’Agneau de Dieu » et encore: « au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, c’est Celui qui vient après moi; je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales ».
Et le troisième, même s’il est le premier dans le temps, c’est le prophète Isaïe parce qu’il est le chantre de l’espérance et de la joie messianique. C’est pour cela que la liturgie de l’Avent nous fait entendre la voix d’Isaïe presque continuellement: dans les lectures et les chants de la messe, dans la liturgie des heures (le bréviaire) ses antiennes et ses hymnes.
Isaïe, dont le nom signifie « Dieu sauve», a vécu au VIIIe siècle avant JC, entre 766 et 701. Il a exercé son activité prophétique depuis l’année de la mort du roi Ozias et durant 40 ans dans le Royaume de Juda. Devant la montée de la puissance assyrienne, il avertit contre toute alliance humaine et fait des prophéties messianiques: le salut ne vient pas d’une astuce humaine: c’est Dieu Lui-même qui viendra sauver son peuple.
Le livre qui porte son nom peut être découpé en trois parties: la période de déportation, la période de l’exil et la période du retour de l’exil et de la reconstruction. Il s’agit d’un moment bien difficile pour le peuple hébreu, de grande détresse.
Isaïe est donc le prophète du salut, du salut qui vient, celui qui annonce que Dieu va accomplir sa promesse de rédemption. Isaïe proclame la promesse du bonheur qui vient : « prenez courage, ne craignez pas; voici votre Dieu. C’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, la bouche du muet criera de joie. » (Is 35,4).
Jésus lui-même rappelle à Jean Baptiste jeté en prison, les signes qui sont en train de se réaliser partout où il passe (il s’agit bien des signes annoncés par Isaïe): Il parle et les aveugles voient, les sourds entendent, les lépreux sont purifiés. La prophétie d’Isaïe s’accomplit, presque huit siècles après: Jésus de Nazareth, né de la Vierge Marie à Bethléem, est bien le Sauveur promis.
Dieu plein de miséricorde et de pardon, accomplit aussi la prophétie de vengeance: Il venge en conquérant à nouveau par l’Incarnation et la Rédemption sa création déchue à cause du péché. Il venge son peuple en faisant des enfants d’adoption en son Fils Unique. Il venge encore en exerçant sa justice: punition éternelle pour ses ennemis et récompense éternelle pour tous ceux qui aiment son avènement.
Le prophète Isaïe est l’expression achevée de l’espérance du Messie. C’est lui qui rallume la flamme du peuple découragé par les angoisses de l’exil. C’est lui qui console le peuple et le nourrit de paroles d’espérance dans la victoire et la revanche de Dieu en faveur de son peuple. C’est lui qui annonce le Messie, le décrit, explique sa mission. C’est donc lui qui annonce la Maternité d’une Vierge et la naissance de l’Emmanuel, Dieu-avec-nous, Dieu fait homme.
Ainsi pour l’action la plus sacrée de l’Eglise, la sainte messe, la voix d’Isaïe est empruntée:
Au 3ème Dimanche : « Dites à ceux dont le cœur défaille: « Courage ! N’ayez plus peur! Voici notre Dieu qui vient : il va nous sauver »» (Is 35, 4).
Mercredi de la 3ème semaine et le 4ème dimanche: « Cieux, répandez votre rosée; que des nuées descende le salut! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur » (Is 45, 8). « La Vierge deviendra mère et mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel » (Is 7, 14).
Messe de la Vigile: « Le Seigneur apparaîtra dans sa gloire et tout être vivant verra le Sauveur notre Dieu » (Is 40, 5).
Le prophète Isaïe nous apprend à ne jamais nous décourager, à ne jamais perdre l’espérance et pour cela à la placer uniquement en Dieu. Il nous invite à ne pas pactiser avec ce monde. Aujourd’hui de plus en plus, notre monde est rempli de mauvaises nouvelles à tel point que l’on peut se demander si Dieu est à encore à l’œuvre dans nos vies. Parfois, les échecs répétés nous découragent tellement que nous risquons de tout abandonner. C’est alors que surgit le prophète Isaïe pour raffermir nos pas et porter une nouvelle étincelle lumineuse à notre vie. Il est le symbole de celui qui donne des raisons d’espérer contre toute espérance.
Que ce saint Prophète et Notre Dame de la Sainte Espérance intercèdent pour nous afin que nous sachions vivre dans l’attente du Jour du Seigneur.
Dans ce dossier
Publié le 17 décembre 2023