Année 2021-Homélie pour la solennité de l’Ascension (JA).

ascension

Solennité de l’Ascension du Seigneur.
Aujourd’hui est un jour de grande joie : Jésus, notre Tête, notre Chef, rentre dans la Gloire. Suivons maintenant, et durant le temps de notre vie mortelle, son abaissement afin de partager plus tard sa Gloire éternelle.
Sources: Dom Guéranger, l’Année Liturgique.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique. https://www.introibo.fr/Vigile-de-l-Ascension.


La dernière journée que le Fils de Dieu doit passer sur la terre avec les hommes s’écoule. Le Fils de Dieu, descendu du Ciel pour nous sauver, monte aujourd’hui victorieux au Ciel  afin de nous y préparer une place et de nous envoyer l’Esprit Saint.

Dieu, notre Père, nous présente aujourd’hui, par cette fête de l’Ascension de Jésus au Ciel, l’exemple le plus excellent de cette parole qu’il nous a dite : « quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé ».
Jésus s’est abaissé comme nul autre ; aujourd’hui il est exalté également comme nul autre, jusqu’au point de s’assoir à la droite du Père.

Saint Paul, à qui furent révélées les profondeurs des mystères du Christ, s’exprime ainsi dans sa lettre aux Philippiens, en nous laissant, en même temps, une invitation : « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus. Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Phil 2, 5-8).

En quoi consiste son abaissement : Jésus, étant Dieu, le Fils unique de Dieu, Tout puissant, Créateur de l’univers, s’est fait homme. Et non pas le plus riche ou le plus grand des hommes, ce qui comparé à la dignité de Dieu n’est que misère. Il est devenu le serviteur, l’esclave, jusqu’au point d’offrir même sa vie et tout son sang pour nous, pour notre salut, par obéissance à son Père. Il a accepté la mort la plus humiliante. S’offrir, servir, obéir, mourir, voilà des mots et des réalités qui répugnent quelque peu à nos oreilles, mais qu’il nous faut bien assumer si nous voulons suivre notre Seigneur là où il est monté.

« C’est pourquoi –continue saint Paul– Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père » (Phil 2, 9-11).

Ainsi, Jésus a été glorifié par sa résurrection mais plus encore par son Ascension dans les Cieux.
« Cette Ascension, qui établit l’Homme-Dieu centre de lumière pour les siècles des siècles, il en a fixé le moment précis à l’un des jours du mois que les hommes appellent Mai, et qui révèle dans son plus riant éclat l’œuvre que ce Verbe divin trouva belle lui-même, au jour où, l’ayant fait sortir du néant, il la disposa avec tant de complaisance. Heureux mois, non plus triste et sombre comme Décembre, qui vit les joies modestes de Bethléhem, non plus sévère et lugubre comme Mars, témoin du Sacrifice sanglant de l’Agneau sur la croix, mais radieux, épanoui, surabondant de vie et digne d’être offert, chaque année, en hommage à Marie, Mère de Dieu ; car c’est le mois du triomphe de son Fils ».

La deuxième lecture d’aujourd’hui, tirée de la lettre de saint Paul aux Éphésiens nous offre une belle image de l’Ascension. Il s’agit d’une entrée triomphale au ciel ; le divin vainqueur de la mort et de l’enfer s’avance vers le ciel, chargé d’un riche trophée, et là il partage son trophée, son butin ; ce sont les dons spirituels qu’il communique à son Eglise. Ces dons sont les charismes, les grâces d’état pour la construction du corps mystique du Christ, c’est-à-dire l’Eglise. C’est du haut du Ciel que Jésus répand ses grâces.
Le Fils rentre en ce jour dans la maison paternelle ; maintenant, il frappe à la porte et demande l’entrée, c’est-à-dire le rétablissement dans sa gloire, pour lui et pour l’humanité rachetée, pour tous les hommes, pour qui il a versé son sang, les hommes ayant été revêtus de la grâce de Dieu, les hommes qui portent en eux-mêmes le signe du Fils, le signe de la croix.

Aujourd’hui est un jour de grande joie : Jésus, notre Tête, notre Chef, rentre dans la Gloire. Suivons maintenant, et durant le temps de notre vie mortelle, son abaissement afin de partager plus tard sa Gloire éternelle.

Que notre Dame intercède pour nous en ce jour.

Ainsi soit-il.

 

Publié le 13 mai 2021

Année 2021-Homélie pour la solennité de l’Ascension (JA).

Solennité de l’Ascension du Seigneur.
Aujourd’hui est un jour de grande joie : Jésus, notre Tête, notre Chef, rentre dans la Gloire. Suivons maintenant, et durant le temps de notre vie mortelle, son abaissement afin de partager plus tard sa Gloire éternelle.
Sources: Dom Guéranger, l’Année Liturgique.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique. https://www.introibo.fr/Vigile-de-l-Ascension.


La dernière journée que le Fils de Dieu doit passer sur la terre avec les hommes s’écoule. Le Fils de Dieu, descendu du Ciel pour nous sauver, monte aujourd’hui victorieux au Ciel  afin de nous y préparer une place et de nous envoyer l’Esprit Saint.

Dieu, notre Père, nous présente aujourd’hui, par cette fête de l’Ascension de Jésus au Ciel, l’exemple le plus excellent de cette parole qu’il nous a dite : « quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé ».
Jésus s’est abaissé comme nul autre ; aujourd’hui il est exalté également comme nul autre, jusqu’au point de s’assoir à la droite du Père.

Saint Paul, à qui furent révélées les profondeurs des mystères du Christ, s’exprime ainsi dans sa lettre aux Philippiens, en nous laissant, en même temps, une invitation : « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus. Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Phil 2, 5-8).

En quoi consiste son abaissement : Jésus, étant Dieu, le Fils unique de Dieu, Tout puissant, Créateur de l’univers, s’est fait homme. Et non pas le plus riche ou le plus grand des hommes, ce qui comparé à la dignité de Dieu n’est que misère. Il est devenu le serviteur, l’esclave, jusqu’au point d’offrir même sa vie et tout son sang pour nous, pour notre salut, par obéissance à son Père. Il a accepté la mort la plus humiliante. S’offrir, servir, obéir, mourir, voilà des mots et des réalités qui répugnent quelque peu à nos oreilles, mais qu’il nous faut bien assumer si nous voulons suivre notre Seigneur là où il est monté.

« C’est pourquoi –continue saint Paul– Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père » (Phil 2, 9-11).

Ainsi, Jésus a été glorifié par sa résurrection mais plus encore par son Ascension dans les Cieux.
« Cette Ascension, qui établit l’Homme-Dieu centre de lumière pour les siècles des siècles, il en a fixé le moment précis à l’un des jours du mois que les hommes appellent Mai, et qui révèle dans son plus riant éclat l’œuvre que ce Verbe divin trouva belle lui-même, au jour où, l’ayant fait sortir du néant, il la disposa avec tant de complaisance. Heureux mois, non plus triste et sombre comme Décembre, qui vit les joies modestes de Bethléhem, non plus sévère et lugubre comme Mars, témoin du Sacrifice sanglant de l’Agneau sur la croix, mais radieux, épanoui, surabondant de vie et digne d’être offert, chaque année, en hommage à Marie, Mère de Dieu ; car c’est le mois du triomphe de son Fils ».

La deuxième lecture d’aujourd’hui, tirée de la lettre de saint Paul aux Éphésiens nous offre une belle image de l’Ascension. Il s’agit d’une entrée triomphale au ciel ; le divin vainqueur de la mort et de l’enfer s’avance vers le ciel, chargé d’un riche trophée, et là il partage son trophée, son butin ; ce sont les dons spirituels qu’il communique à son Eglise. Ces dons sont les charismes, les grâces d’état pour la construction du corps mystique du Christ, c’est-à-dire l’Eglise. C’est du haut du Ciel que Jésus répand ses grâces.
Le Fils rentre en ce jour dans la maison paternelle ; maintenant, il frappe à la porte et demande l’entrée, c’est-à-dire le rétablissement dans sa gloire, pour lui et pour l’humanité rachetée, pour tous les hommes, pour qui il a versé son sang, les hommes ayant été revêtus de la grâce de Dieu, les hommes qui portent en eux-mêmes le signe du Fils, le signe de la croix.

Aujourd’hui est un jour de grande joie : Jésus, notre Tête, notre Chef, rentre dans la Gloire. Suivons maintenant, et durant le temps de notre vie mortelle, son abaissement afin de partager plus tard sa Gloire éternelle.

Que notre Dame intercède pour nous en ce jour.

Ainsi soit-il.

 

Publié le 13 mai 2021

Année 2021-Homélie pour la solennité de l’Ascension (JA).

ascension

Solennité de l’Ascension du Seigneur.
Aujourd’hui est un jour de grande joie : Jésus, notre Tête, notre Chef, rentre dans la Gloire. Suivons maintenant, et durant le temps de notre vie mortelle, son abaissement afin de partager plus tard sa Gloire éternelle.
Sources: Dom Guéranger, l’Année Liturgique.
Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique. https://www.introibo.fr/Vigile-de-l-Ascension.


La dernière journée que le Fils de Dieu doit passer sur la terre avec les hommes s’écoule. Le Fils de Dieu, descendu du Ciel pour nous sauver, monte aujourd’hui victorieux au Ciel  afin de nous y préparer une place et de nous envoyer l’Esprit Saint.

Dieu, notre Père, nous présente aujourd’hui, par cette fête de l’Ascension de Jésus au Ciel, l’exemple le plus excellent de cette parole qu’il nous a dite : « quiconque s’élève sera abaissé ; et qui s’abaisse sera élevé ».
Jésus s’est abaissé comme nul autre ; aujourd’hui il est exalté également comme nul autre, jusqu’au point de s’assoir à la droite du Père.

Saint Paul, à qui furent révélées les profondeurs des mystères du Christ, s’exprime ainsi dans sa lettre aux Philippiens, en nous laissant, en même temps, une invitation : « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus. Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Phil 2, 5-8).

En quoi consiste son abaissement : Jésus, étant Dieu, le Fils unique de Dieu, Tout puissant, Créateur de l’univers, s’est fait homme. Et non pas le plus riche ou le plus grand des hommes, ce qui comparé à la dignité de Dieu n’est que misère. Il est devenu le serviteur, l’esclave, jusqu’au point d’offrir même sa vie et tout son sang pour nous, pour notre salut, par obéissance à son Père. Il a accepté la mort la plus humiliante. S’offrir, servir, obéir, mourir, voilà des mots et des réalités qui répugnent quelque peu à nos oreilles, mais qu’il nous faut bien assumer si nous voulons suivre notre Seigneur là où il est monté.

« C’est pourquoi –continue saint Paul– Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père » (Phil 2, 9-11).

Ainsi, Jésus a été glorifié par sa résurrection mais plus encore par son Ascension dans les Cieux.
« Cette Ascension, qui établit l’Homme-Dieu centre de lumière pour les siècles des siècles, il en a fixé le moment précis à l’un des jours du mois que les hommes appellent Mai, et qui révèle dans son plus riant éclat l’œuvre que ce Verbe divin trouva belle lui-même, au jour où, l’ayant fait sortir du néant, il la disposa avec tant de complaisance. Heureux mois, non plus triste et sombre comme Décembre, qui vit les joies modestes de Bethléhem, non plus sévère et lugubre comme Mars, témoin du Sacrifice sanglant de l’Agneau sur la croix, mais radieux, épanoui, surabondant de vie et digne d’être offert, chaque année, en hommage à Marie, Mère de Dieu ; car c’est le mois du triomphe de son Fils ».

La deuxième lecture d’aujourd’hui, tirée de la lettre de saint Paul aux Éphésiens nous offre une belle image de l’Ascension. Il s’agit d’une entrée triomphale au ciel ; le divin vainqueur de la mort et de l’enfer s’avance vers le ciel, chargé d’un riche trophée, et là il partage son trophée, son butin ; ce sont les dons spirituels qu’il communique à son Eglise. Ces dons sont les charismes, les grâces d’état pour la construction du corps mystique du Christ, c’est-à-dire l’Eglise. C’est du haut du Ciel que Jésus répand ses grâces.
Le Fils rentre en ce jour dans la maison paternelle ; maintenant, il frappe à la porte et demande l’entrée, c’est-à-dire le rétablissement dans sa gloire, pour lui et pour l’humanité rachetée, pour tous les hommes, pour qui il a versé son sang, les hommes ayant été revêtus de la grâce de Dieu, les hommes qui portent en eux-mêmes le signe du Fils, le signe de la croix.

Aujourd’hui est un jour de grande joie : Jésus, notre Tête, notre Chef, rentre dans la Gloire. Suivons maintenant, et durant le temps de notre vie mortelle, son abaissement afin de partager plus tard sa Gloire éternelle.

Que notre Dame intercède pour nous en ce jour.

Ainsi soit-il.

 

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Publié le 13 mai 2021