Année 2020-Homélie pour le Jeudi Saint (JGA).
Le Jeudi Saint, l’Eglise célèbre l’anniversaire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce.
La veille de sa mort, Jésus célébrant la Pâque ancienne avec ses disciples, l’a transformée en instituant la Pâque nouvelle où lui-même se donne en nourriture à ceux qu’il devait racheter par sa mort sur la Croix.
L’expression Triduum Pascal désigne les trois jours saints (du jeudi saint à la Vigile Pascale) durant lesquels le Christ a souffert, est mort et est ressuscité.
C’est le sommet de l’année chrétienne.
Le mot ” pâque ” vient du verbe hébreu pasah qui signifie ” passage ” (le passage de Yahvé). Les juifs célébraient déjà la Pâque comme la plus grande fête de l’année. Elle renvoyait à deux événements de leur histoire : lors de leur délivrance du pays d’Égypte, l’ange de Dieu avait exterminé les fils premiers-nés des Égyptiens, mais il épargna, il ” passa au-delà ” sans les frapper, tous ceux qui avaient mis le sang de l’agneau pascal sur leur porte. Ils quittèrent ainsi l’Egypte – le pays de la servitude – et par une nouvelle intervention de Dieu, traversèrent la mer Rouge à pied sec afin de rejoindre la terre promise. C’est ce “passage” de la mer Rouge que la tradition a surtout retenu.
La Pâque juive préfigurait l’offrande sacrificielle du Christ ; toutes les prescriptions de la loi concernant l’agneau pascal trouvent leur accomplissement dans le sacrifice du Christ. Il est le véritable Agneau sans tache immolé sur l’autel de la Croix.
La veille de sa mort, Jésus célébrant la Pâque ancienne avec ses disciples, l’a transformée en instituant la Pâque nouvelle où lui-même se donna en nourriture à ceux qu’il devait racheter par sa mort sur la Croix.
Le Jeudi Saint, l’Eglise célèbre trois cérémonies: l’anniversaire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce ; la bénédiction du saint chrême et des saintes huiles (célébrée par l’évêque dans sa cathédrale) ; le lavement des pieds, au cours de la messe du soir.
Le Jeudi saint nous accomplissons le lavement des pieds pour rappeler le souvenir de cet acte d’humilité du Christ envers ses disciples, parce qu’il leur demande, et nous demande, d’imiter son exemple et pour nous faire comprendre la nécessité de purifier notre coeur de toute souillure avant d’approcher de la communion.
L’autel étant un symbole du Christ, son dépouillement à la fin de la messe in coena Domini nous rappelle que Jésus a été dépouillé de ses habits pour être flagellé et attaché à la Croix.
«A chaque fois que les paroles de la consécration sont prononcées, l’Eglise, représentée par le prêtre et les fidèles, est rendue présente au sacrifice sanglant : les deux mille ans qui nous séparent de la Croix sont abolis, nous sommes là comme l’étaient la Sainte Vierge et saint Jean. Et chaque génération peut à son tour s’engouffrer dans l’offrande éternelle du Christ, offerte pour tous les temps » (Cardinal Journet).
Publié le 09 avril 2020
Année 2020-Homélie pour le Jeudi Saint (JGA).
Le Jeudi Saint, l’Eglise célèbre l’anniversaire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce.
La veille de sa mort, Jésus célébrant la Pâque ancienne avec ses disciples, l’a transformée en instituant la Pâque nouvelle où lui-même se donne en nourriture à ceux qu’il devait racheter par sa mort sur la Croix.
L’expression Triduum Pascal désigne les trois jours saints (du jeudi saint à la Vigile Pascale) durant lesquels le Christ a souffert, est mort et est ressuscité.
C’est le sommet de l’année chrétienne.
Le mot ” pâque ” vient du verbe hébreu pasah qui signifie ” passage ” (le passage de Yahvé). Les juifs célébraient déjà la Pâque comme la plus grande fête de l’année. Elle renvoyait à deux événements de leur histoire : lors de leur délivrance du pays d’Égypte, l’ange de Dieu avait exterminé les fils premiers-nés des Égyptiens, mais il épargna, il ” passa au-delà ” sans les frapper, tous ceux qui avaient mis le sang de l’agneau pascal sur leur porte. Ils quittèrent ainsi l’Egypte – le pays de la servitude – et par une nouvelle intervention de Dieu, traversèrent la mer Rouge à pied sec afin de rejoindre la terre promise. C’est ce “passage” de la mer Rouge que la tradition a surtout retenu.
La Pâque juive préfigurait l’offrande sacrificielle du Christ ; toutes les prescriptions de la loi concernant l’agneau pascal trouvent leur accomplissement dans le sacrifice du Christ. Il est le véritable Agneau sans tache immolé sur l’autel de la Croix.
La veille de sa mort, Jésus célébrant la Pâque ancienne avec ses disciples, l’a transformée en instituant la Pâque nouvelle où lui-même se donna en nourriture à ceux qu’il devait racheter par sa mort sur la Croix.
Le Jeudi Saint, l’Eglise célèbre trois cérémonies: l’anniversaire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce ; la bénédiction du saint chrême et des saintes huiles (célébrée par l’évêque dans sa cathédrale) ; le lavement des pieds, au cours de la messe du soir.
Le Jeudi saint nous accomplissons le lavement des pieds pour rappeler le souvenir de cet acte d’humilité du Christ envers ses disciples, parce qu’il leur demande, et nous demande, d’imiter son exemple et pour nous faire comprendre la nécessité de purifier notre coeur de toute souillure avant d’approcher de la communion.
L’autel étant un symbole du Christ, son dépouillement à la fin de la messe in coena Domini nous rappelle que Jésus a été dépouillé de ses habits pour être flagellé et attaché à la Croix.
«A chaque fois que les paroles de la consécration sont prononcées, l’Eglise, représentée par le prêtre et les fidèles, est rendue présente au sacrifice sanglant : les deux mille ans qui nous séparent de la Croix sont abolis, nous sommes là comme l’étaient la Sainte Vierge et saint Jean. Et chaque génération peut à son tour s’engouffrer dans l’offrande éternelle du Christ, offerte pour tous les temps » (Cardinal Journet).
Publié le 09 avril 2020
Année 2020-Homélie pour le Jeudi Saint (JGA).
Le Jeudi Saint, l’Eglise célèbre l’anniversaire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce.
La veille de sa mort, Jésus célébrant la Pâque ancienne avec ses disciples, l’a transformée en instituant la Pâque nouvelle où lui-même se donne en nourriture à ceux qu’il devait racheter par sa mort sur la Croix.
L’expression Triduum Pascal désigne les trois jours saints (du jeudi saint à la Vigile Pascale) durant lesquels le Christ a souffert, est mort et est ressuscité.
C’est le sommet de l’année chrétienne.
Le mot ” pâque ” vient du verbe hébreu pasah qui signifie ” passage ” (le passage de Yahvé). Les juifs célébraient déjà la Pâque comme la plus grande fête de l’année. Elle renvoyait à deux événements de leur histoire : lors de leur délivrance du pays d’Égypte, l’ange de Dieu avait exterminé les fils premiers-nés des Égyptiens, mais il épargna, il ” passa au-delà ” sans les frapper, tous ceux qui avaient mis le sang de l’agneau pascal sur leur porte. Ils quittèrent ainsi l’Egypte – le pays de la servitude – et par une nouvelle intervention de Dieu, traversèrent la mer Rouge à pied sec afin de rejoindre la terre promise. C’est ce “passage” de la mer Rouge que la tradition a surtout retenu.
La Pâque juive préfigurait l’offrande sacrificielle du Christ ; toutes les prescriptions de la loi concernant l’agneau pascal trouvent leur accomplissement dans le sacrifice du Christ. Il est le véritable Agneau sans tache immolé sur l’autel de la Croix.
La veille de sa mort, Jésus célébrant la Pâque ancienne avec ses disciples, l’a transformée en instituant la Pâque nouvelle où lui-même se donna en nourriture à ceux qu’il devait racheter par sa mort sur la Croix.
Le Jeudi Saint, l’Eglise célèbre trois cérémonies: l’anniversaire de l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce ; la bénédiction du saint chrême et des saintes huiles (célébrée par l’évêque dans sa cathédrale) ; le lavement des pieds, au cours de la messe du soir.
Le Jeudi saint nous accomplissons le lavement des pieds pour rappeler le souvenir de cet acte d’humilité du Christ envers ses disciples, parce qu’il leur demande, et nous demande, d’imiter son exemple et pour nous faire comprendre la nécessité de purifier notre coeur de toute souillure avant d’approcher de la communion.
L’autel étant un symbole du Christ, son dépouillement à la fin de la messe in coena Domini nous rappelle que Jésus a été dépouillé de ses habits pour être flagellé et attaché à la Croix.
«A chaque fois que les paroles de la consécration sont prononcées, l’Eglise, représentée par le prêtre et les fidèles, est rendue présente au sacrifice sanglant : les deux mille ans qui nous séparent de la Croix sont abolis, nous sommes là comme l’étaient la Sainte Vierge et saint Jean. Et chaque génération peut à son tour s’engouffrer dans l’offrande éternelle du Christ, offerte pour tous les temps » (Cardinal Journet).
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Publié le 09 avril 2020